JUSQU’ À L' ÉCŒUREMENT
Ils
sont formidables les correspondants locaux des
journaux qui couvrent l'actualité de notre commune; il n'y a pas une
réunion d'association, une activité
sportive ou culturelle voire musicale où la retransmission de ces événements ne
se résument qu'à la parution de la photo du maire.
Cela
prend depuis quelques mois la dimension d'un véritable culte de la
personnalité.
La
dithyrambe faite à l'encontre de notre maire devient bien suspecte à la veille
des élections municipales.
Par
contre, le bénévolat des organisateurs est peu mis en valeur et leur identification passée sous silence; ils
n'ont pas le droit, eux, à être reconnus par l'objectif des appareils photos.
Cela
donne l'impression de la part des correspondants de la presse qu'ils sont d'une étrange soumission devant le maire.
Aussi,
il n'est pas interdit de rappeler qu'il existe une législation précise sur les
mois précédant l'élection municipale prévue les 23 et 30 mars 2014.
Depuis
le dimanche 1er septembre, « les campagnes de promotion publicitaire des
réalisations ou de la gestion d’une collectivité » sont interdites sur le
territoire des collectivités intéressées par le scrutin (Article L52-1 du Code
électoral). L’équipe sortante ne peut donc pas profiter des moyens de la
collectivité pour sa campagne.
Interdictions : un champ très
large
Cette interdiction est très large. Elle porte non seulement sur actions menées par la commune, mais aussi sur celles menées par l’équipe majoritaire d’une autre collectivité dont le candidat fait partie. Par exemple, l’action d’une intercommunalité ou d’une région. Quasiment tous les supports de communication sont concernés, des supports papiers classiques (brochures, plaquettes, etc.) aux blogs et sites internet, en passant par les discours, les cartes de vœux, etc.
Cette interdiction est très large. Elle porte non seulement sur actions menées par la commune, mais aussi sur celles menées par l’équipe majoritaire d’une autre collectivité dont le candidat fait partie. Par exemple, l’action d’une intercommunalité ou d’une région. Quasiment tous les supports de communication sont concernés, des supports papiers classiques (brochures, plaquettes, etc.) aux blogs et sites internet, en passant par les discours, les cartes de vœux, etc.
Communication
« ordinaire » et informations objectives.
Toute communication institutionnelle est-elle pour autant interdite ? Non. A condition de ne rien changer à la communication habituelle de la collectivité. Ainsi, le bilan traditionnel de la politique culturelle est-il possible, s’il ne met pas en avant de façon inhabituelle l’action du maire sortant et candidat dans ce domaine.
Toute communication institutionnelle est-elle pour autant interdite ? Non. A condition de ne rien changer à la communication habituelle de la collectivité. Ainsi, le bilan traditionnel de la politique culturelle est-il possible, s’il ne met pas en avant de façon inhabituelle l’action du maire sortant et candidat dans ce domaine.
Présenter
un bilan est autorisé. Présenter un bilan avantageux ne l’est pas.
L’information doit être objective. En revanche, le maire peut présenter un
bilan avantageux de son action, à condition que ce bilan soit pris en
charge financièrement par le candidat et inscrit sur son compte de
campagne.
Durant
cette même période, le candidat ne peut pas faire de publicité électorale dans
la presse, même sans contrepartie financière. En revanche, il peut s’exprimer
librement dans la presse, à condition de ne pas porter atteinte à la probité ou
l’honnêteté d’un autre candidat.
JOUNENT Michel