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mardi 10 septembre 2013

le culte de sa personne 10/09/2013

                JUSQU’ À L' ÉCŒUREMENT





Ils sont formidables les correspondants locaux des  journaux qui couvrent l'actualité de notre commune; il n'y a pas une réunion d'association,  une activité sportive ou culturelle voire musicale où la retransmission de ces événements ne se résument qu'à la parution de la photo du maire.
Cela prend depuis quelques mois la dimension d'un véritable culte de la personnalité.
La dithyrambe faite à l'encontre de notre maire devient bien suspecte à la veille des élections municipales.
Par contre, le bénévolat des organisateurs est peu mis en valeur et  leur identification passée sous silence; ils n'ont pas le droit, eux, à être reconnus par l'objectif des appareils photos.
Cela donne l'impression de la part des correspondants de la presse qu'ils sont  d'une étrange soumission devant le maire.
Aussi, il n'est pas interdit de rappeler qu'il existe une législation précise sur les mois précédant l'élection municipale prévue les 23 et 30 mars 2014.

Depuis le dimanche 1er septembre, « les campagnes de promotion publicitaire des réalisations ou de la gestion d’une collectivité » sont interdites sur le territoire des collectivités intéressées par le scrutin (Article L52-1 du Code électoral). L’équipe sortante ne peut donc pas profiter des moyens de la collectivité pour sa campagne.
Interdictions : un champ très large
Cette interdiction est très large. Elle porte non seulement sur actions menées par la commune, mais aussi sur celles menées par l’équipe majoritaire d’une autre collectivité dont le candidat fait partie. Par exemple, l’action d’une intercommunalité ou d’une région. Quasiment tous les supports de communication sont concernés, des supports papiers classiques (brochures, plaquettes, etc.) aux blogs et sites internet, en passant par les discours, les cartes de vœux, etc.
Communication « ordinaire » et informations objectives.
Toute communication institutionnelle est-elle pour autant interdite ? Non. A condition de ne rien changer à la communication habituelle de la collectivité. Ainsi, le bilan traditionnel de la politique culturelle  est-il possible, s’il ne met pas en avant de façon inhabituelle l’action du maire sortant et candidat dans ce domaine.
Présenter un bilan est autorisé. Présenter un bilan avantageux ne l’est pas. L’information doit être objective. En revanche, le maire peut présenter un bilan avantageux de son action, à condition que ce bilan soit pris en charge  financièrement par le candidat et inscrit sur son compte de campagne.
Durant cette même période, le candidat ne peut pas faire de publicité électorale dans la presse, même sans contrepartie financière. En revanche, il peut s’exprimer librement dans la presse, à condition de ne pas porter atteinte à la probité ou l’honnêteté d’un autre candidat.

extraits du "courrier des maires et des élus  locaux" du  1/09/2013 concernant  la communication sur les élections municipales du 23 et  30 mars  2014

JOUNENT Michel