Sur des points
cruciaux à l'ordre du jour du conseil
municipal du 5 septembre 2013, le
maire a dû battre en retraite.
Une nouvelle fois, les
élus ont pu mesurer au cours des débats qu'ils sont toujours
plus éloignés de l'organisation politique de la
cité.
Le maire décide
de tout en catimini; l'établissement de l'ordre du jour du conseil est devenu au fil des mois son domaine
réservé.
La demande de documents administratifs pour
qu'un élu se fasse une opinion
sérieuse sur les affaires en cours est
devenue impossible.
La gestion communale, normalement, est conduite
dans l'intérêt de la
population et la transparence des décisions
prises par les élus doit être
totale.
Dans notre commune, depuis longtemps, ce n'est plus le cas; M Blanc enfermé dans son bureau, au
sens propre et figuré, prive tous les élus de la moindre responsabilité et
de la
moindre initiative.
La vie démocratique de
la commune est devenue une caricature
et la dérive autoritaire du maire conduit aux spectacles désolants que sont devenus les conseils
municipaux.
Au début du conseil, les élus et le
public ont entendu le maire nous exposer sa satisfaction de la
probable attribution de la base
de maintenance des éoliennes marines à Saint Quay Portrieux, comme le ridicule ne tue pas, M Blanc
n' a pu s'empêcher de déclarer
que ce succès était le résultat d'un travail collectif.
Travail collectif certes, mais
où le maire a brillé par son absence, il n'y a pas de dossier" base de maintenance " à l'hôtel de ville de notre commune.
Le maire
comptait, en s'appuyant sur un échange de
courriers avec le Préfet des Côtes d'Armor, obtenir de la
part des élus l'annulation
de la délibération 16/05/2013-33
décidant le remboursement de la somme de
2169.23 € au conseiller
Lorant, porteur de la plainte au TA de Rennes.
Cette somme représente
les frais d'avocats engagés auprès du TA de Rennes pour faire valoir le droit des élus à
apporter un point spécifique à l'ordre
du jour d'un conseil municipal lorsque cette demande est le fait d'une majorité d'élus.
Maintenant , c'est au maire de saisir la justice
administrative pour régler ce
problème dont il porte l'entière responsabilité.
Le casino, propriété de
la ville, est exploité dans
le cadre d'une délégation de service public.
La DSP arrive à son
terme le 31 décembre 2014.
Le maire précipite brusquement l'étude de ce renouvellement et surtout prive
le conseil d'une réflexion générale sur ce que pourrait devenir le casino dans les vingt ans
à venir.
Et puis et surtout, en quoi cette mandature qui
arrive à sa fin , en lambeaux et
largement déconsidérée, peut s'arroger le
droit de
préparer le renouvellement de la
DSP ???
Ce renouvellement sera
l'affaire de la nouvelle équipe,
elle aura neuf mois pour
prendre à bras le corps ce dossier qui, dans
les conditions actuelles, rapportera
de 27 à 30 millions d'euros à la
ville sur la durée de la délégation (18 ans ??? ).
Sur
l'attribution exceptionnelle d'une subvention à l'association Sport Nautique de Saint Quay Portrieux,
depuis des mois, les élus vont de surprises en surprises.
Les rapports avec cette association se sont largement détériorés, son avenir avec
son fonctionnement actuel est des plus
incertains, cela a conduit une majorité d'élus à refuser de voter la subvention exceptionnelle demandée ( en 2012, la subvention versée par la commune a
atteint pour mémoire 67 000 € ).
Le budget administratif du cinéma n'a pas été voté
le 2 juillet 2013; depuis, la Chambre régionale des comptes de Rennes a
rendu son avis sur cette situation.
Avec cet avis,
le maire comptait bien faire revenir
la majorité du conseil sur ce vote
du 2 juillet et il comptait aussi procéder à l'affectation des résultats du compte
administratif 2012.
Il n'en sera rien en mars 2013: trois adjoints* ont adressé au doyen des juges d'instruction de Saint Brieuc une plainte avec
constitution de partie civile au sujet d'une délibération N°
12-12/06-12 transmise au Préfet dans un contenu différent de celle votée.
Maintenant concernant cette plainte, une juge
d'instruction est chargée de faire
apparaître la vérité; il est
hors de question, selon moi, d'interférer dans la suite du conflit (maire et ses 3 adjoints* )
et de voter le compte administratif.
L'ensemble des autres
points à l'ordre du jour a été voté
et on verra bientôt fleurir à la
veille des prochaines municipales une
multitude de chantiers de voiries et de gros œuvres.
Cette méthode
de mettre la ville sens dessus dessous dans les six
mois précédant la fin de la mandature ne trompera personne et surtout ne fera pas
oublier qu' a part la réfection
rapide de la rue de sa résidence
, beaucoup de rues sont restées à
l'abandon faute de considération et de
travail du maire envers sa population.
*Rocfort, Lorant et Jounent.
*Rocfort, Lorant et Jounent.
JOUNENT Michel, élu depuis une année dans le cadre du suffrage universel par 748 Quinocéens, dit sans ambages par l'attitude antidémocratique de M Blanc que leur passage par l'isoloir n 'a servi à rien.
Le vote de ces 748 personnes a été jeté aux orties.
Cette année restera pour beaucoup une année noire et une grave atteinte à la vie démocratique de notre commune.
Le vote de ces 748 personnes a été jeté aux orties.
Cette année restera pour beaucoup une année noire et une grave atteinte à la vie démocratique de notre commune.