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dimanche 8 septembre 2013

la retraite est en route 8/09/2013

LE ROI... EST DE PLUS EN PLUS
Sur des  points cruciaux à l'ordre du jour du conseil  municipal du 5 septembre 2013, le  maire  a dû battre en retraite.
Une nouvelle fois, les élus  ont pu mesurer  au cours des débats qu'ils sont  toujours  plus éloignés  de  l'organisation politique  de  la cité.
Le  maire décide de tout en catimini; l'établissement de l'ordre du jour du conseil  est devenu au fil des mois son domaine réservé.
La demande de documents administratifs  pour  qu'un élu se fasse une  opinion sérieuse sur  les affaires en cours est devenue impossible.
La gestion communale, normalement, est conduite dans  l'intérêt de  la  population et  la transparence des  décisions  prises  par les élus doit être totale.
Dans notre commune, depuis longtemps, ce n'est plus  le cas; M Blanc enfermé dans son bureau, au sens propre et figuré, prive tous les élus de la moindre responsabilité et de  la  moindre  initiative.
La vie démocratique de  la commune est devenue une caricature  et la dérive autoritaire du maire conduit aux  spectacles désolants que sont devenus  les conseils  municipaux.
Au début du conseil, les élus  et le  public  ont entendu le  maire nous exposer sa satisfaction de  la  probable attribution de  la base de  maintenance des éoliennes  marines à Saint Quay Portrieux, comme  le ridicule ne tue  pas, M Blanc  n' a pu s'empêcher  de déclarer que ce succès était  le  résultat d'un travail collectif.
Travail collectif certes,  mais  où le  maire  a brillé par son absence, il n'y a  pas de dossier" base de  maintenance " à l'hôtel de ville de  notre commune.
Le  maire comptait, en s'appuyant sur  un échange de courriers  avec  le Préfet des Côtes d'Armor, obtenir de  la  part des élus  l'annulation de  la délibération 16/05/2013-33 décidant le remboursement de  la somme de 2169.23 €  au  conseiller  Lorant, porteur de  la  plainte au TA de Rennes.
Cette somme représente  les frais d'avocats engagés auprès du TA de Rennes  pour faire valoir le droit des élus à apporter un point spécifique  à l'ordre du jour d'un conseil municipal lorsque cette demande est le fait d'une  majorité d'élus.
Maintenant , c'est au maire de saisir la justice administrative  pour régler  ce  problème dont  il porte  l'entière responsabilité.
Le casino, propriété de  la ville,  est exploité  dans  le cadre d'une délégation de service public.
La DSP arrive à son  terme le 31 décembre  2014.
Le maire précipite brusquement  l'étude de ce renouvellement et surtout  prive  le conseil d'une réflexion générale sur ce que pourrait devenir  le casino dans  les vingt ans  à venir.
Et puis et surtout, en quoi cette mandature qui arrive  à sa fin , en lambeaux et largement déconsidérée, peut s'arroger  le droit  de  préparer le renouvellement de  la DSP ???
Ce renouvellement sera  l'affaire de  la nouvelle équipe, elle aura  neuf mois  pour  prendre  à bras  le corps ce dossier  qui, dans  les conditions actuelles, rapportera  de  27 à 30 millions d'euros à la ville   sur  la durée de la délégation (18 ans ??? ).
Sur  l'attribution exceptionnelle d'une subvention à l'association  Sport Nautique de Saint Quay Portrieux, depuis des  mois, les élus  vont de surprises en surprises.
Les rapports avec cette association  se sont largement détériorés, son avenir avec son  fonctionnement actuel est des  plus  incertains, cela  a conduit   une  majorité d'élus à refuser de voter la subvention exceptionnelle demandée ( en  2012, la subvention versée par la commune a atteint  pour  mémoire  67 000 € ).
Le budget administratif du cinéma n'a pas été voté le  2 juillet 2013; depuis,  la Chambre régionale des comptes  de Rennes a  rendu son avis sur cette situation.
Avec  cet avis, le  maire comptait bien faire revenir la  majorité du conseil sur ce vote du  2 juillet   et il comptait aussi procéder  à l'affectation des résultats du compte administratif  2012.
Il n'en sera rien en mars  2013: trois adjoints*  ont adressé au doyen des  juges d'instruction de Saint Brieuc une   plainte avec  constitution de  partie  civile au sujet d'une délibération N° 12-12/06-12 transmise au Préfet dans un contenu différent  de celle votée.
Maintenant concernant cette plainte, une juge d'instruction est chargée de faire  apparaître  la vérité; il est hors de question,  selon  moi, d'interférer dans  la suite du conflit (maire et ses  3 adjoints* ) et  de voter  le compte administratif.
L'ensemble des autres  points  à l'ordre du jour  a été voté  et on verra bientôt fleurir  à la veille des  prochaines municipales  une  multitude de chantiers de voiries et de gros  œuvres.
Cette  méthode de mettre la ville  sens  dessus dessous dans  les six  mois précédant la fin de la mandature ne trompera  personne et surtout  ne fera pas  oublier qu' a part  la réfection rapide de la rue de sa  résidence , beaucoup de rues  sont restées à l'abandon faute de considération  et de travail du maire envers sa  population.

*Rocfort, Lorant et Jounent.


JOUNENT Michel, élu depuis  une année dans  le cadre du suffrage universel   par  748 Quinocéens,  dit sans ambages  par l'attitude antidémocratique de M Blanc  que leur passage par  l'isoloir n 'a servi à rien. 
Le vote de ces  748 personnes  a été  jeté aux  orties.
Cette année restera  pour beaucoup une année noire et une grave atteinte  à la vie  démocratique de notre commune.