UN
EXEMPLE A SUIVRE...
Une
des villes de notre Communauté de
Communes , Binic, vient de voter les
subventions aux associations binicaises ou non pour l'année 2015.
Grosso
modo, les aides financières sont en
baisse de 10 %
par rapport à 2014.
Binic
est une ville de 3 750 habitants, elle a beaucoup de similitudes avec notre commune et elle subit comme notre cité des dépenses supplémentaires et elle voit ses recettes en baisse.
En
janvier 2014, le conseil municipal de
Saint Quay Portrieux a voté pour 164 317
€ d'aide au fonctionnement des associations.
·pour le social : 4 632 €
·pour le scolaire : 12 905 €
·pour la culture : 18 580 €
dont 6 370 € servant à
l'animation.
·pour le sport : 68 900 € dont 5
700 € servant à l'animation et 6 300 € pour
des équipements.
·pour des manifestations exceptionnelles : 34 500 €, la
totalité servant à l'animation
·pour les finances : 24 800 € dont 7 800 € servant au
fonctionnement.
Ce
sont en définitif 87 associations qui
se sont partagées ces 164 317 € .
M le
maire T. Simelière a laissé entendre qu'il n' entendait pas remettre en cause le niveau des aides aux associations, les marges de
manoeuvre étant trop faibles selon lui et par conséquent ne
produisant que peu d'économie.
A
ces aides directes fournies aux associations par les
municipalités successives, il y a
en parallèle des aides indirectes;
la mise
à disposition du personnel
communal aux associations.
De
source concordante et sérieuse, il est établi que cette aide indirecte se chiffre annuellement à 150 000 €
(montage des stands, des barnums, des
scènes mobiles, la
livraison de chaises et de tables
, sonorisation, le démontage et la récupération desdits matériels
souvent à des heures indues).
Bref, des
heures supplémentaires et des heures de
récupération grèvent les
finances municipales et désorganisent
les services techniques.
Réduire
de 10 % pour l'année 2015 cet
ensemble d'aides directes et indirectes
aux associations Quinocéennes est
possible et pourrait atteindre une économie de 30 000 €.
Et
si, comme je l'ai souligné par ma question au café citoyen
le 15 novembre 2014, la
municipalité envisageait de
réduire de 10 à 20% le niveau des
indemnités versées aux élus,
on pourrait couvrir la dépense
supplémentaire résultant du coût imposé par l'Etat des
nouveaux rythmes scolaires.
Les municipalités
qui ont réduit le montant
des indemnités versées aux élus ne se comptent plus depuis
les dernières élections
municipales de mars 2014 et surtout dans
les petites communes gérées à près de
50 % par des retraités.
L'esprit
de servir ses concitoyens dans le cadre du bénévolat et
l'idée d'être indemnisé seulement
pour les frais supplémentaires engendrés
par les contraintes de la fonction d'élu semblent bien éloignés pour certains.
Ici et ailleurs.
Ici et ailleurs.
Ce
qui est possible à Binic doit l'être à
Saint Quay Portrieux surtout dans la
perspective que la baisse des aides de l'Etat (DGF) va se poursuivre.
Réduire la
part du fonctionnement dans le budget
est une impérieuse nécessité; cette démarche n'a rien de simple et passe sûrement dans le cadre
de la Communauté de Communes par une
mutualisation renforcée des
moyens.
On
pourrait même commencer immédiatement par les
offices de tourisme .
(3 OT
dans le Sudgoélo pour 15 000 habitants )
JOUNENT
Michel, ex élu complétement bénévole.
NB: L'enveloppe annuelle des onze élus indemnisés est de 100 000 € environ.
Commentaire de Rocquevert Noël:
Votre analyse est bonne, et dans la
conjoncture que nous connaissons, il y a 2 messages à faire passer:
1° Pas question
d'augmenter les impôts locaux.
2° Il faut
réduire les dépenses pour équilibrer les budgets.
Tout le monde
semble d'accord sur ces principes, car se priver des investissements ne fera
qu'agraver la crise économique que nous subissons.
Diminuer les
dotations et subventions aux associations n'est pas un sacrilège mais une
nécessité comprise par beaucoup, maintenir coûte que coûte leur niveau tient
plus de "l'électoralisme", sembler croire que leur diminution
n'est pas significative est de la mauvaise gestion:il n'y a pas de petites économies..
Bien
évidemment, les subventions aux associations ne doivent pas être , seuls, la
cible d'une "politique" axée sur des économies de fonctionnement,
elles en font partie au même titre que les indemnités des élus, les réductions
des consommations d'énergie et le non remplacement des agents qui partent à la
retraite.
Mais pour que
nos collectivités soient gérées efficacement , sans arrière pensée, il faudrait
que nos élus cessent d'être obnubilés par leur réélection; une seule solution:
que le législateur ne leur laisse pas cette possibité en n'autorisant qu'un
seul mandat; pas de réélection possible..
Ce n'est qu'un
rêve, car seuls les rêveurs peuvent croire que ceux qui ont des responsabilités
sont prêts à les abandonner.Commentaire de Bruhat Bernard:
Ces propositions ne sont pas de vraies réformes structurelles, mais des économies de bout de chandelle.
La fusion des communes est la seule solution qui permettra des économies de large échelle et compensera la baisse des dotations de l'Etat. Elle permettra même des baisses d'impôts locaux grâce :
- à la diminution du nombre d'élus : 1 seul maire et 1 seul conseil municipal
- à la mise en commun des besoins en investissement
- à la baisse sensible des frais de fonctionnement
- à des meilleurs tarifs obtenus dans les services grâce au volume
etc....
Quelques fusions de communes ont déjà eu lieu en France avec succès. Il suffit que les maires et les élus s'entendent. Cela n'est possible que si on a le sens de l'intérêt général.
Il vaut mieux le faire avant que ce ne soit des lois qui obligent ces fusions.
Ce sera plus rigide car l'Etat imposera les villes devant fusionner nominativement pour que les communes aient au minimum 15.000 habitants. De plus, nous sommes le seul pays en Europe à avoir 36.000 communes pour 65 millions d'habitants.
Tous nos voisins en ont au moins quatre fois moins.
De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace.... !
Et montrer enfin que nous savons nous remettre en question, sous peine que notre pays ne sorte à moyen terme de sortir de l'Histoire.
Commentaire de Dunis Gilles:
Monsieur Bruhat,notre pays est déjà entrain de sortir de son
histoire,pieds et poings liés à Bruxelles,voilà le résultat,et ce n"est
que le début,UN SEUL mandat pour TOUS les élus,députés,sénateurs etc etc à
partir de là les choses changeront,avez vous entendu un candidat à une
quelconque élection ds la périphérie de Nimes faire campagne contre la
corrida?? Il est certain de prendre une bonne gamelle,donc pour être élu allons
ds le sens du poil....
3 commentaires:
Votre analyse est bonne, et dans la conjoncture que nous connaissons, il y a 2 messages à faire passer:
1° Pas question d'augmenter les impôts locaux
2° Il faut réduire les dépenses pour équilibrer les budgets
Tout le monde semble d'accord sur ces principes, car se priver des investissements ne fera qu'agraver la crise économique que nous subissons.
Diminuer les dotations et subventions aux associations n'est pas un sacrilège mais une nécessité comprise par beaucoup, maintenir coûte que coûte leur niveau tient plus de "l'électoralisme", sembler croire que leur diminution n'est pas significative est de la mauvaise gestion:il n'y a pas de petites économies..
Bien évidemment, les subventions aux associations ne doivent pas être , seuls, la cible d'une "politique" axée sur des économies de fonctionnement, elles en font partie au même titre que les indemnités des élus, les réductions des consommations d'énergie et le non remplacement des agents qui partent à la retraite.
Mais pour que nos collectivités soient gérées efficacement , sans arrière pensée, il faudrait que nos élus cessent d'être obnubilés par leur réélection; une seule solution: que le législateur ne leur laisse pas cette possibité en n'autorisant qu'un seul mandat; pas de réélection possible..
Ce n'est qu'un rêve, car seuls les rêveurs peuvent croire que ceux qui ont des responsabilités sont prêts à les abandonner.
Ces propositions ne sont pas de vraies réformes structurelles, mais des économies de bout de chandelle.
La fusion des communes est la seule solution qui permettra des économies de large échelle et compensera la baisse des dotations de l'Etat. Elle permettra même des baisses d'impôts locaux grâce :
- à la diminution du nombre d'élus : 1 seul maire et 1 seul conseil municipal
- à la mise en commun des besoins en investissement
- à la baisse sensible des frais de fonctionnement
- à des meilleurs tarifs obtenus dans les services grâce au volume
etc....
Quelques fusions de communes ont déjà eu lieu en France avec succès. Il suffit que les maires et les élus s'entendent. Cela n'est possible que si on a le sens de l'intérêt général. Il vaut mieux le faire avant que ce ne soit des lois qui obligent ces fusions. Ce sera plus rigide car l'Etat imposera les villes devant fusionner nominativement pour que les communes aient au minimum 15.000 habitants. De plus, nous sommes le seul pays en Europe à avoir 36.000 communes pour 65 millions d'habitants. Tous nos voisins en ont au moins quatre fois moins.
De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace.... ! Et montrer enfin que nous savons nous remettre en question, sous peine que notre pays ne sorte à moyen terme de sortir de l'Histoire.
Monsieur Bruhat,notre pays est déjà entrain de sortir de son histoire,pieds et poings liés à Bruxelles,voilà le résultat,et ce n"est que le début,UN SEUL mandat pour TOUS les élus,députés,sénateurs etc etc à partir de là les choses changeront,avez vous entendu un candidat à une quelconque élection ds la périphérie de Nimes faire campagne contre la corrida?? Il est certain de prendre une bonne gamelle,donc pour être élu allons ds le sens du poil....
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