DANS L'AFFAIRE DE LA REVENTE
DE
LA LIBRAIRIE DU PORT,
le maire de Saint Quay met ses
pas dans ceux de son prédécesseur!!!
Cette affaire n'aurait jamais dû avoir lieu; pour cela, il
suffisait que le bureau de contrôle de la
légalité de la Préfecture fasse
son travail.
Au lendemain de la décision du TA
de Rennes annulant la délibération N°10-117, j'ai écrit à ce bureau de la Préfecture
pour avoir des explications sur l'absence d'examen de cette délibération.
Les bras m'en sont tombés quand j'ai
lu les explications de ladite
Préfecture.
"la Préfecture des Côtes
d'Armor reçoit en moyenne 60 000 actes par an et tous ne peuvent pas faire l'objet d'un contrôle" (voir ci dessus
le courrier dans sa totalité ).
Autrement dit, un maire "s'asseyant
" sur le Code Général des Collectivités
Territoriales , obtenant l'aval d'un
Conseil Municipal aux ordres et que les bureaux du contrôle de la
légalité et du conseil aux collectivités soient aux abonnés absents, une délibération
en complète contradiction avec les prérogatives d'un premier
magistrat peut voir sa concrétisation.
Cela revient à l'application du vieil adage
"Pas vu , pas pris".
Heureusement les législateurs, dans leur grand sagesse, autorisent
dans une commune, pour rester à l'échelle de l'affaire de la librairie du port, un citoyen
ou plusieurs à déposer une requête en annulation auprès d'un Tribunal
administratif à l'encontre d'une délibération qu'ils jugent litigieuse.
Il suffit pour cela qu'il soit un
contribuable de la commune et que la délibération votée ait des incidences financières sur la gestion de la
commune.
Le référé que j'ai déposé en
décembre 2010 n'a pas conduit à la
suspension de la mise en oeuvre de la délibération contestée; par contre, le TA
de Rennes a souligné la faiblesse du loyer demandé au vendeur.
Aujourd'hui, l'incidence sur les
finances de la commune perdure, la nouvelle municipalité a voté la
revente des murs du fonds de commerce
pour une somme de 68 000 € à mettre en
comparaison à ce qu'a coûté réellement l'achat initial.
100 000 € + le coût de la
réalisation de l'acte d'acquisition sous forme administrative + l'enregistrement au
bureau des hypothèques + les impôts locaux
incombant à un propriétaire +
l'intervention d'un cabinet d'avocats au Conseil d'Etat pour défendre
l'ancien maire + le travail
administratif du personnel de la commune
qui, pendant plus de deux années, a multiplié les documents, les démarches, les appels à conseils pour faire avancer ce
dossier + aujourd'hui le montant des travaux à la charge de la commune pour séparer l'alimentation en eaux et
électricité de cette, maintenant, réelle copropriété.
Dans cette revente, quelle
sera la
perte réelle d'argent pour la commune???
La municipalité actuelle est la
mieux placée pour en donner
la mesure.
32 ,40, 50, 60 000 € ??? Bon, puisque le maire
a déclaré que la transparence
serait totale sur ce dossier , il ne reste
plus qu'à attendre pour en connaître les détails et la somme.
Le maire, au cours du dernier conseil à propos de l'insécurité juridique qui entoure cet achat
suivi d'une vente à perte, a fait état
sans précision dans une affaire
similaire de l'intérêt à agir et de l'atteinte excessive à l'intérêt général; en
entendant cela, j'ai cru entendre de
nouveau M Blanc, le maire sortant.
Ce n'est jamais contre l'intérêt général de voir des citoyens
s'opposer à la gabegie de certains maires .
Attendons les observations de la Chambre Régionale des
Comptes de Bretagne et on saura enfin si une commune, la nôtre, peut devenir
propriétaire d'un bien immobilier suite à une
délibération annulée par un Tribunal Administratif.
Dernière remarque, le "mitage" continue sur le quai de la République (fermeture du
Crédit maritime, fermeture de la
boutique du photographe, devenue un moment dépôt de pain)
et aussi dans ce quartier (fermeture
d'un resto rue Clemenceau et fermeture de la boulangerie , rue du commerce ).
Quant à la métaphore employée par le maire
comparant la réouverture de l'ex-librairie
à la disparition d'une dent creuse, moi je ne vois dans ce quartier du
Portrieux que la multiplication de dents irrémédiablement cariées.(une dizaine de boutiques sont fermées et à l'abandon )
Cette triste vision n'est pas près de rendre heureux les
habitants de ce quartier .
JOUNENT Michel.
Commentaire de Dunis Gilles:
Après de longs mois de silence, au vu des faits dont nous parle Michel, je pointe du doigt une des erreurs de la municipalité précédente et qui coûte fort cher au contribuable dont je fais partie.
Il est totalement scandaleux de jouer de la sorte avec notre porte monnaie.
J'espère que les fervents admirateurs voire béni oui oui de l'équipe du précédent mandat auront le courage de leurs actes et sauront reconnaître leurs erreurs....un peu tardivement.
Puisse ce mauvais exemple nous sauvegarder de pareille future erreur, chacun dispose de ses euros comme bon lui semble il n' en est pas de même lorsqu'il s'agit de l'argent du contribuable .
Commentaire d'Indigné 22410:
"Je ne m'étendrai pas sur les possibles suites judiciaires de cette affaire; je n'en ai pas la compétence. Mais je pense que la question que tu poses, Michel, est d'un intérêt juridique certain : peut-on vendre un bien, dont la justice reconnaît qu'il a été acquis illégalement. Je souhaite à l' entrepreneur qui souhaite acheter ce local toute la réussite qu'il espère. Mais je m'interroge cependant sur la voie qu'il emprunte : connaissant les difficultés rencontrés de nos jours par tous les petits commerces, je ne pense pas que la première priorité d'un créateur d'entreprise soit d'acheter les murs qui vont l'héberger." Amicalement.
Après de longs mois de silence, au vu des faits dont nous parle Michel, je pointe du doigt une des erreurs de la municipalité précédente et qui coûte fort cher au contribuable dont je fais partie.
Il est totalement scandaleux de jouer de la sorte avec notre porte monnaie.
J'espère que les fervents admirateurs voire béni oui oui de l'équipe du précédent mandat auront le courage de leurs actes et sauront reconnaître leurs erreurs....un peu tardivement.
Puisse ce mauvais exemple nous sauvegarder de pareille future erreur, chacun dispose de ses euros comme bon lui semble il n' en est pas de même lorsqu'il s'agit de l'argent du contribuable .
Commentaire d'Indigné 22410:
"Je ne m'étendrai pas sur les possibles suites judiciaires de cette affaire; je n'en ai pas la compétence. Mais je pense que la question que tu poses, Michel, est d'un intérêt juridique certain : peut-on vendre un bien, dont la justice reconnaît qu'il a été acquis illégalement. Je souhaite à l' entrepreneur qui souhaite acheter ce local toute la réussite qu'il espère. Mais je m'interroge cependant sur la voie qu'il emprunte : connaissant les difficultés rencontrés de nos jours par tous les petits commerces, je ne pense pas que la première priorité d'un créateur d'entreprise soit d'acheter les murs qui vont l'héberger." Amicalement.
2 commentaires:
Après de longs mois de silence,au vu des faits dont nous parle Michel,je pointe du doigt une des erreurs de la municipalité précédente et qui coûte fort cher au contribuable dont je fais partie.Il est totalement sdcandaleux de jouer de la sorte avec notre porte monaie.J'espère que les fervents admirateurs voire béni oui oui de l'équipe du précédent mandat auront le courage de leurs actes et sauront reconnaître leurs erreurs....un peu tardivement.Puisse ce mauvais exemple ns sauvegarder de pareille future erreur,chacun dispose de ses euros comme bon lui semble il n en est pas de même lorsqu'il s'agit de l'argent du contribuable .
"Je ne m'étendrai pas sur les possibles suites judiciaires de cette affaire; je n'en ai pas la compétence. Mais je pense que la question que tu poses, Michel, est d'un intérêt juridique certain : peut-on vendre un bien, dont la justice reconnaît qu'il a été acquis illégalement. Je souhaite à l' entrepreneur qui souhaite acheter ce local toute la réussite qu'il espère. Mais je m'interroge cependant sur la voie qu'il emprunte : connaissant les difficultés rencontrés de nos jours par tous les petits commerces, je ne pense pas que la première priorité d'un créateur d'entreprise soit d'acheter les murs qui vont l'héberger."Amicalement
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