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samedi 18 février 2017

alerte, 18 février 2017

Ici et un peu partout en France se pose un  problème extrêmement compliqué à solutionner:
la désertification médicale.
Les médecins partant  en retraite  se font difficilement remplacer.
Les causes sont multiples; le numerus clausus   voulu par  l'ordre médical et les gouvernements successifs, les changements de mentalité  chez les nouveaux médecins spécialisés ou généralistes  entre autres, etc...
Notre département , les Côtes d'Armor,  fait parti  des départements le plus frappé par  ce non remplacement des  médecins partant à la retraite , département qui offre en plus  une  population de  plus en plus vieillissante .
Les  maires, bien sûr,  ne sont pas les responsables  de ce phénomène, mais beaucoup d'entre eux rivalisent  d'inventivité  pour se faire remarquer  afin d'attirer des remplaçants aux médecins retraités .
Ils passent des annonces dans  la presse régionale  ou dans des  journaux corporatifs , ils se font entendre à la télé et à la radio, ils affichent  à l'entrée de leur commune des  panneaux faisant  la pub pour la venue de  remplaçants intra-muros, certains même laissent entendre qu'ils sont prêts à les rémunérer sur les deniers de leur municipalité .
Des maires aussi parlent de construire des  maisons  médicales  afin de réduire les charges sociales et autres  afférentes à chaque  praticien  en regroupant plusieurs d'entre-eux sur  un même lieu.
La raréfaction des  médecins sur une commune a des effets mécaniques sur le bon fonctionnement des  pharmacies et  sur les laboratoires d'analyses .
Dans notre ville, le désert médical progresse , un départ non remplacé , un médecin âgé ayant largement dépassé l'âge de la retraite, un  médecin venu de l'est de  l'Europe   et un médecin* maintenant surchargé par la reprise d'une partie des patients du médecin non remplacé.
Devant la réalité  d'une population largement caractérisé par son âge avancé, il serait temps que la  municipalité et son maire , toujours médecin,  se retroussent les  manches pour faire  venir des nouveaux praticiens à Saint Quay Portrieux.
Maintenir un niveau acceptable de médecins  dans  la commune est la condition "sine qua non"  pour éviter qu'elle ne s'endorme et ne dépérisse définitivement .
*Medecin qui de  plus applique la réforme du tiers payant ; le patient n'avance pas le montant de la consultation  couverte par la sécurité sociale.  

JOUNENT Michel.




Carte établie en juin 2016

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