ÇA BOUGE A SAINT QUAY ???
Avec ses 3 000 habitants, bon an, mal an notre commune
perd inexorablement ses commerces de proximité .
Malgré les fêtes, festivals en
tout genre et son mouvement associatif en plein boum la commune s'éteint et la
longue période de mauvais temps que nous connaissons en plus, participe
à cela.
La seule chose qui se maintient
intra-muros est le nombre d'agences
bancaires SIX pour l'instant et que dire
du nombre d'agences immobilières NEUF
s'activant dans l'espace communal, à cela
il faut ajouter le rôle du boncoin.fr, des notaires installés autour de notre ville et
des annonces entre particulier.
Tout est en vente et à vendre à Saint Quay
Portrieux.
Les récents travaux,
au demeurant réussis comme la rue de Dol ou du côté du port ne changent rien à l'affaire .
A l'issu des travaux des Jardins
du port combien restera t-il de commerce, combien se remettront commercialement
de la longueur et de la gène due aux travaux.
En 2014, la
nouvelle municipalité n'a pas
tiré la leçon du jugement rendu par le tribunal administratif de
Rennes jugeant illégale la délibération
du conseil municipal dirigé par D Blanc.
Cette délibération conduisait à acheter les murs d'un fonds de commerce d'une librairie pour 100 000 € , l'ancienne municipalité n'a jamais appliqué en plus les clauses inclues dans
l'acte de vente , le paiement de loyers.
La nouvelle municipalité a entrepris des travaux afin de
trouver un acquéreur ( 5 000 €) et ensuite a bradé le montant de la vente de
ces murs , 68 000 € en janvier 2015 avec les arguments suivants: " La
ville a souhaité en effet que l’activité qui s’installera participe au dynamisme
économique de la commune et à son attractivité, et qu’elle renforce la
diversité de l’offre commerciale existante. Elle devra par ailleurs constituer
une offre cohérente au regard des autres activités professionnelles présentes
sur la commune et en particulier sur le quartier, et au regard de la
population, permanente et / ou touristique".
Depuis peu cette boutique est devenue une
agence immobilière,* c'était apparemment pas bien vu de la part des élus et du maire lorsqu'ils ont fait
ce choix .
JOUNENT Michel.
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