IL Y AURA 79 ANS,
le Général De Gaulle faisait son
appel du 18 juin, celui de résister à l'envahisseur et à le chasser du pays.
Dès la fin de l'année 1941, les soviétiques
demandaient l'ouverture d'un second
front aux alliés occidentaux afin de les soulager dans les combats les opposants à la gigantesque et terrible machine de guerre allemande.
C'est seulement après les revers alors inimaginables des
armées nazis sur le front est et les
victoires capitales de Moscou, de Stalingrad , de Koursk et de Leningrad suivis de l'avance irrésistible de l'armée rouge avec des pertes humaines considérables que l'idée de réaliser un second front pris corps.
A propos du débarquement du 6 juin
1944 sur les côtes normandes , le Général De Gaulle déclara sans ambages
"La France a été traitée comme un
paillasson".
Pour mémoire le Général aux
responsabilités ou sans , il n'a jamais participé aux cérémonies de Normandie.
A juste titre, il n'a jamais accepté d'être maltraité par
Churchill "le 4 juin 1944,
Churchill m'a convoqué d'Alger à Londres puis Churchill m'a fait venir dans un train où il avait son quartier général, comme un châtelain
sonne son maître d'hôtel.
Churchill m'a alors annoncé le débarquement sans qu'aucune unité française ait été prévue pour y participer.
Nous nous sommes affrontés rudement,
moi Général, je lui ai reproché de se mettre aux ordres de Roosevelt, au lieu
de lui imposer une volonté européenne.
Churchill a crié au général de toute la force de ses
poumons ;
De Gaulle, dites -vous bien quand j'aurai à choisir entre vous et Roosevelt, je préférai toujours Roosevelt.
De Gaulle, dites -vous bien quand j'aurai à choisir entre vous et Roosevelt, je préférai toujours Roosevelt.
Et d'affirmer quand nous aurons à choisir entre les français et les américains, nous
préférerons toujours les américains .
Quand nous aurons
à choisir entre le continent et
le grand large, nous choisirons toujours le grand large".
Ce point de vue du dirigeant britannique
en 1944 à la lumière de ce qui se passe
actuellement en 2019 avec le Brexit semblait
il y a 75 ans prémonitoire et aujourd'hui c'est d'une
actualité brûlante.
Dans le livre de Roger Peyrefitte "C'était de
Gaulle publié en 1994"ou j'ai retrouvé ces anecdotes montrant la relation difficile
entre de Gaulle et les alliés occidentaux, le représentant de la France libre soulignait que
"le débarquement du 6 juin, ç'a été l'affaire des Anglos-Saxons, d'où la France a été exclue".
"le débarquement du 6 juin, ç'a été l'affaire des Anglos-Saxons, d'où la France a été exclue".
De plus ces deux forces militaires étaient bien décidés à s'installer en France comme en territoire ennemi.
Comme ils venaient de le faire en
Italie et comme ils s'apprêtaient à le faire
en Allemagne.
Ils avaient préparé leur AMGOT
(Allied Military Governement for Occupied Territotries ) qui devait gouverner souverainement
la France à mesure de l'avance des
armées .
Pour ce conduire en pays
conquis l'AMGOT avait déjà imprimé sa
fausse monnaie.
Une question qui taraude toujours les normands en 2019, était-il nécessaire compte tenu de
l'état des forces nazis moins d'une année avant la fin de la guerre de détruire par bombardements aériens les villes du havre , de Rouen, de Caen, de Bayeux etc et de tuer tant de civils.
JOUNENT Michel.
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