"Je m'emploierai à soulever définitivement cette chape de plomb du silence municipal qui pèse sur les habitants et à libérer les opinions de chacun sur nos projets".
Le candidat Dominique Blanc en février 2008.
Une nouvelle fois , la démonstration est faite que les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent.Le conseil municipal du 3 février 2011 s'est tenu dans une ambiance lourde et il n'est pas bon pour plusieurs élus de vouloir encore penser que la ville doit se gérer d'une manière démocratique.
Le second conseil municipal de cette mandature en attribuant 16 délégations au maire , a délégué la quasi totalité de ses compétences à ce dernier.
Le conseil municipal se trouve de fait dessaisi par ce transfert et ne joue plus qu'un rôle mineur , dans la vie municipale.
Certes , le maire doit rendre compte à chacune des réunions obligatoires du conseil municipal des délégations réalisées.
Le conseil municipal peut à tout moment mettre fin à une ou plusieurs délégations.
De plus , les décisions prises par le maire sont soumises aux mêmes délibérations du conseil municipal conformément aux dispositions des articles L 2131-2 et 1 du code général des collectivités territoriales .
Le conseil municipal au complet , le 4 avril 2008 a fait preuve d'une grande irresponsabilité , voire d'un total aveuglement en attribuant tant de pouvoir au maire .
L'ivresse de la victoire électorale a anesthésié les nouveaux conseillers, les uns en imaginant que le maire ne serait pas souvent présent , lui ont accordé "un bel outil de pouvoir personnel" , le maire de son côté a mesuré avec une justesse certaine le caractère , le faible caractère de ses colistiers.
On voit aujourd'hui ce que donne cette équipe improbable , une absence de travail collectif, l'accès de plus en plus difficile aux documents administratifs pour les élus et les citoyens, l'absence trop importante du maire en ville et puis pour des raisons indéfendables , la mise au placard de l'adjoint responsable des travaux.
Au dernier conseil , le premier magistrat a une nouvelle fois manié le bâton , il ne répond jamais aux questions de plusieurs élus encore investis par la belle idée de se mettre au service des quinocéens.
Il brocarde , il ridiculise, il méprise et élude toute contestation de ces choix lorsqu'il expose le contenu des délégations prises, ainsi :
• pourquoi emprunter dans l'urgence 1000000 € pour des investissements en travaux non précisés et à un taux d'intérêt tout a fait discutable ?
• pourquoi aller chercher un avocat parisien au conseil d'Etat, pour le référé en demande de suspension de l'achat des murs de la librairie du port et en plus pour
3 000 € d'honoraires ?
• pourquoi être le seul à préparer les passations, exécutions et règlement des marchés de travaux en snobant toujours le quatrième maire -adjoint aux travaux pourtant confirmé une seconde fois à son poste?
Sur les subventions attribuées aux associations, on a assisté comme d'habitude à des votes où la clarté des résultats n'est pas évidente tant du coté des élus que chez les auditeurs du conseil.
Sur la subvention accordée au CCAS, il est avéré qu'un gros effort a été réalisé ces dernières années, il n'empêche que la proposition de maintenir cette subvention* (+ 2 % ) à la même hauteur à peu près qu'en 2010 ne s'inscrit pas dans la description économique difficile que l'on peut lire dans l'édito du maire de la parution " Saint Quay Portrieux infos."
Subventions à l'office du tourisme, aux écoles privées, à l'école de voile , votes acquis sans problème.
Subvention pour une étape du tour de France à la voile, compte tenu de l'incertitude du nombre de concurrents à cette manifestation sportive, elle sera éventuellement versée quand des précisions sur les retombées économiques sur notre ville apparaîtront justifiées.
Sur l'aide aux jeunes (FAJ) , Le conseiller Le Chevoir a fait une brillante démonstration pour porter la contribution par habitant à 0.35 € pour 2011 , elle était de 0.35 € en 2010.
Je passe sur l'aide à un commerce de restauration en redressement judiciaire suite à l'invitation du maire de ses collègues de la baie de Saint Brieuc.
Pour le vieux gréement , le projet de la nouvelle convention a été connu lors de la commission plénière, avec deux jours avant le conseil les élus ont eu largement le temps de réfléchir sur ce sujet et ont voté ce document.
Le croisement à la hauteur des prés-Mario , à chaque instant on découvre de nouvelles propositions .
Dans le programme "Autrement" on commence par des feux tricolores, ensuite on construit un rond-point à quatre branches, on passe ensuite à six branches , à quand un tunnel ou un toboggan sur la CD 786 pour sécuriser ce carrefour ?
Mais le problème qui devrait animer la municipalité dans les semaines à venir avant le vote du compte administratif 2010 , est la mise oeuvre des observations du Préfet des Côtes d'Armor.
• les dépenses et les recettes en reste à réaliser.
• couverture de la dette par les ressources propres du budget"port".
• dépenses imprévues du budget "assainissement".
Contrairement aux dires du maire , il ne s'agit pas de remarques de pure forme, mais des injonctions du Préfet avec des délais précis pour les réaliser, sinon pour le deuxième point la contrainte de saisir la Chambre Régionale des Comptes de Bretagne.
Voter le budget primitif 2011 avant le vote du CA 2010 est un choix nouveau du maire , il n'est pas sans poser des interrogations sur la manière de mener les finances de la ville.
A ce stade de la vie de la municipalité, à l'approche de la moitié du mandat, on est en droit de faire remarquer que la démission de six élus, à l'évidence en désaccord profond avec le maire pénalise lourdement les trois élus qui s'opposent à la conduite très personnelle des affaires municipales par le maire Dominique Blanc.
* + 2 % = 1 000 € à comparer aux 7 500 € de l'affaire W Abbest et aux 3 000 € dans l'affaire du libraire du port , dépensés à perte.
* + 2 % = 1 000 € à comparer aux 7 500 € de l'affaire W Abbest et aux 3 000 € dans l'affaire du libraire du port , dépensés à perte.
JOUNENT michel
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