LE DEVOIR DE RÉSERVE !!!
A l'entrée du cinéma "Arletty", depuis quelques jours , le directeur de la salle participe à la promotion d'une pétition alarmiste sur la pérennité de la salle.
Cette pétition est à l'initiative seule !!! de l'association "Ciné St ké", c'est du moins ce qu'elle laisse croire.
Cette association est traversée par de nombreuses convulsions et la dernière péripétie a été "le débarquement" de son Président fondateur.
M Le Tallec a chu dans l'oubliette de l'histoire locale et l'association s'est dotée récemment d'un président par intérim.
Cette pétition est nocive, elle décrit la venue d'un délégataire de service public dans des termes apocalyptiques et conteste le rôle , le travail et la compétence du conseil municipal.
Le conseil municipal s'est vu imposé par le maire, dans des conditions déplorables, l'ouverture du nouveau cinéma dans le cadre d'une régie municipale.
D'autre part, le maire a tout fait pour torpiller le premier appel d'offre visant à retenir un délégataire (mauvaise rédaction soi-disant de l'annonce ?).
L'association "Ciné St ké" instruit un procès en sorcellerie à l'encontre d'un futur délégataire:
• il n'a pas "les compétences requises pour gérer la salle dotée d'un équipement ultramoderne (projection numérique 3 D)".
• il ne peut pas garantir une programmation de qualité (sorties nationales, films récents, diversité ).
La pétition qui prétend défendre "notre cinéma "Arletty" est à l'évidence le fruit d'une démarche commune avec le maire et ses affidés, dans cette affaire l'association "Ciné St ké "n'est que la courroie de transmission d'une opération visant à maintenir coûte que coûte le directeur du cinéma en place .
Le directeur du cinéma a été recommandé par l'adjointe à la culture Mme Quéré et le conseiller municipal M Néant puis embauché dans des conditions opaques par M le maire.
Le conseil municipal, il faut le rappeler, envisageait l'ouverture du cinéma restructuré par la mise en place d' un délégataire de service public.
M le maire veut forcer la main au conseil municipal, et maintenir, selon le contenu de la pétition, la régie municipale pour au moins une année .
Il est évident que les pétitionnaires venant des villes voisines ne seront pas concernés par le règlement de l'adition (investissement et fonctionnement) , ce plaisir revenant aux seuls contribuables quinocéens .
A ce sujet , on sait déjà qu'une partie de l'emprunt de 1 000 000 € sur 15 ans , réalisé dans le cadre des délégations du maire en décembre 2010 sera affecté aux travaux de remise en état du cinéma (750 000 € ).
Le directeur du cinéma est actuellement un fonctionnaire territorial contractuel, il a été embauché pour six mois en avril 2011, son contrat est renouvelable de mois en mois.
On peut comprendre que cette embauche est plaisante, intéressante et gratifiante pour l'intéressé mais, comme tout fonctionnaire, il est soumis au devoir de réserve et le voir intervenir dans le débat du conseil municipal par son soutien à la pétition n'est pas convenable.
Qu'attend le maire pour rappeler au directeur son devoir de réserve et sévir???
Ne pas le faire, c'est ouvrir la boîte de Pandore à tout le personnel communal.
Cela risque de faire du bruit dans Landerneau !!!
JOUNENT Michel
1 commentaire:
Petite rectification : le président qui est évoqué dans cet article, n'est pas le "président-fondateur" de l'association Ciné St ké. Le premier président, certes éphémère, à été un certain Mr FOREST qui n'a tenu que quelques semaines et le président "débarqué" était alors trésorier de cette association.
Son accession à la présidence avait été des plus opaques.
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