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mercredi 8 février 2012

au théâtre 08/02/2012

DU LANCER DE CHAUSSETTES...


        à la représentation théâtrale de la pièce de jean Genet "Les bonnes " en passant par la comédie "Les précieuses ridicules " *, la volonté d'installer une activité culturelle durable à Saint Quay Portrieux donne la mesure aujourd'hui de la démagogie du candidat Blanc pendant les municipales 2008 sur le bâtiment municipal où les acteurs et actrices exerceront prochainement leurs talents.
Les propos irresponsables sur le coût de la réhabilitation (2 500 000 €) du Centre des Congrès, les propos tendancieux sur l'occupation insuffisante des salles de ce dernier au cours de l'année paraissent bien dérisoires quand on sait l'engouement nouveau de l'adjointe à la culture pour faire du Centre des Congrès une salle de théâtre en remplacement de celle détruite par la restructuration coûteuse du cinéma théâtre " Arletty".
Il n'est plus temps de regretter la disparition de la partie théâtrale du cinéma-théâtre municipal, la subvention obtenue du CNC en est la cause mais on peut dire sans détour que la salle du Centre des Congrès où se joueront les oeuvres théâtrales n'a pas une acoustique extraordinaire, que les derniers rangs sont bien loin des acteurs, que les colonnes de la salle gênent le spectateur, que la scène est petite et pas assez élevée et que le confort des chaises est bien loin de celui des fauteuils du cinéma.
Le blog municipal nous informe que des travaux sont prévus mais ils ne feront pas de cette salle l'outil culturel et de divertissements qu' aurait été le maintien de la partie théâtrale avec ses loges dans le bâtiment classé "Arletty".
On dit souvent qu'il faut de tout pour faire un monde, et le choix des pièces en fait partie.
Proposer une pièce de Molière est une assurance pour connaître un succès de fréquentation surtout quand, dans une ville comme la nôtre où le mot ridicule est conjugué à tous les temps mais envisager "Les bonnes " est un pari osé.
Il est à souhaiter que l'intrigue de la pièce n'inspirera pas le petit personnel de service à trucider leurs employeurs , en l'occurrence s'agissant de la pièce de jean Genet, de leur employeuse.
Pièce au contenu sulfureux du magnifique auteur des "Paravents" et du sublime poème "Le condamné à mort" interprété en chanson par Mouloudji.
En attendant, dans le monde compliqué où nous vivons et dans notre commune avec sa municipalité brinquebalante, si madame Quéré, la maire adjointe, a quelque influence dans le choix des pièces proposées, qu'elle nous fasse venir du Feydeau , du Labiche ou tout autre auteur capable de provoquer un sourire dans notre cité dont l'équipe municipale, comme dit M Brezellec , est la plus bête de son Histoire.

 * dans  "les  précieuses ridicules" il est  plaisant et approprié d'entendre   le vers suivant  dit  par  le marquis  Mascarille:
"Hors de  Paris, il n'y a  point de salut pour  les  honnêtes  gens"
On  ne  peut que penser  à notre bon  maire appelé aussi  Monsieur  Tiers !!! 

JOUNENT Michel

2 commentaires:

Joseph RIMBERT a dit…

Personne n'a rien à craindre car le ridicule ne tue plus!

indigné22410 a dit…

Tous les commentaires sont précieux; aucun ne sera ridicule.
Alors, lâchez-vous, participez!