MONSEIGNEUR BLANC ,
le châtelain de Saint Quay Portrieux.
Selon le blog municipal, "la voix de son maître", le maire a accédé, à la demande des élus qui, sur le chapitre de la distribution des subventions aux associations ont demandé tout simplement le respect du règlement en la matière, voté à la demande du maire en juillet 2010.
La rédaction de l'article municipal indiquant la tenue d'un conseil municipal non prévue au 21 février 2013 suite aux réunions des commissions thématiques m'inspire un pénible sentiment de commisération de M Blanc à l'égard des élus.
• premièrement, les élus avaient bien raison de mettre leur nez dans la vie des associations; on découvre de curieuses demandes de subventions et le projet de certaines associations est loin d'être clair.
• secundo, il est temps que les élus se montrent rigoureux dans l'usage des deniers publics, en temps de crise économique aiguë, le pays, la région, le département et la ville connaissent où vont connaître des restrictions budgétaires importantes.
• et tertio , les élus ont pu découvrir que le maire, Président de toutes les commissions municipales, découvrait les dossiers lors de leur présentation , aucun travail de sa part en amont.
C'est extrêmement pénible de constater que les demandes de subventions ont été déposées avant le 15 novembre 2012 et que depuis près de trois mois elles dorment dans des placards par le comportement autoritaire de M Blanc.
Pourtant, beaucoup d'entre elles auraient mérité un examen dès leur réception, afin de parfaire le dossier et s'assurer de la présence de la documentation demandée.
Mais voilà, notre premier magistrat n'apprécie pas ses collègues qui forment la majorité; il jouit encore d'une autorité dévolue initialement pour cette responsabilité par une majorité absolue d'élus alors qu'il est maintenant ultra minoritaire.
Le pire, dans cet examen par les commissions des demandes de subventions , c'est qu'il s'est fait au pas de charge pendant les deux jours par semaine où le maire est visible en ville.
Le maire a été très certainement surpris par la large participation des élus à chaque commission et il en sera de même pour celle des finances , on ne rigole pas avec les finances locales; fini les 400 000 € perdus par l'arrêt des travaux de l'aire de carénage, fini la dépense pour l'achat inutile d'une boutique pour 100 000 € et son oubli de percevoir les loyers prévus .
Les temps changent, monsieur le monarque local, la majorité est bien décidée à ne plus écouter vos sornettes du genre... demande de voter un avenant pour solder la Scobat (travaux de terrassement) 26 mois après le début des travaux de restructuration du cinéma et 15 mois après son ouverture.
Les arcanes de la gestion de la ville sont difficiles mais, à des élus décidés, rien n'est interdit pour découvrir le dessous des cartes municipales .
JOUNENT Michel, élu à la recherche des mystères municipaux.
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