LE FANFARON...
Dans
l'interview de M Blanc , couvrant une page entière de "La Presse d'Armor", ce
dernier confirme une idée constante, il ne répond jamais aux questions posées , surtout quand elles sont
pertinentes.
Une
nouvelle fois, par ses singulières réponses, les
penchants narcissiques de M Blanc sont mis en évidence.
Son rôle dans
la multiplication des conflits au
sein du conseil est passé sous silence.
Il
est, selon ses dires, entouré de vilains autochtones, sans
parler qu'il aura été pendant
toute cette mandature la victime d'une multitude de complots et de
trahisons.
Son
passage aux affaires communales est maintenant, depuis presque 6 années, un
vrai roman de gare.
Comme le ridicule
n'a pas de limite chez M Blanc,
il nous raconte que "c'est son
look parisien qui dérange".
C'est à pleurer tellement l'argument est fallacieux.
Dans
cet interview, plusieurs réponses faites
à la journaliste ne résistent pas, en les analysant, à leur
peu de sérieux.
Le maire serait
soi disant en relation avec les hautes
autorités de la capitale
pour faire avancer des dossiers , comme
par exemple celui permettant la
poursuite du classement de la commune en station touristique.
Le maintien important de ce
classement repose essentiellement
sur des investissements privés, (augmentation du parc hôtelier , rénovation du parc locatif ,
développement du commerce de proximité,
etc); aujourd'hui, la situation est inquiétante pour le
maintien de ce classement.
Ce
sujet est ancien et la date butoir du dépôt de ce dossier est la fin 2013, il n'est toujours pas abordé au sein du conseil.
Sur
le cinéma et l'appui du CNC pour sa
restructuration, il est difficile encore d'imaginer que cette recherche se poursuit
depuis 2008.
Sur l'aménagement urbain du quartier du quartier du Casino, le maire ose
affirmer que de la priorité
donnée initialement aux piétons
est passée à celle des "bagnoles".
Venant
d'une personne qui use et abuse de sa voiture pour faire le moindre
pas en ville est proprement
ridicule. et je ne parle pas de
ses stationnements en infraction.
Le projet du maire était de fractionner le Bd
Général De Gaulle en faisant passer la circulation des voitures et des poids
lourds le long des vieilles battisses
de la rue des Sablons et de la rue du Commandant Malbert.
Opposer
la circulation continue, tout au long
de l'année, des véhicules à une circulation plus aisée des piétons
sur une petite partie de l'année
est original et c'est dommage que
M Blanc n 'ait pas pris du temps sur ses séjours parisiens
pour convaincre les
riverains devant supporter les désagréments de cet éventuel itinéraire
de circulation.
Quant à l'évocation
dans cet interview de l'arrivée
de la
base de maintenance des
éoliennes, notre maire est stupéfiant; il parle de cela comme si il
y était pour quelque chose .
Ce premier
pas pour choisir le
port d'Armor ne doit rien aux
hautes autorités parisiennes et aux relations de M Blanc , il est le résultat du travail des élus du Syndicat mixte du
port.
Un
point c'est tout, il n'y a pas de dossier sur cette construction à la mairie et les connaissances sur ce sujet par
M Blanc se résument à ce qu'il lit dans la
presse .
Justifier à quelques mois des prochaines élections municipales qu'un maire
peut résider la moitié de l'année
hors de la commune sans
nuire à la bonne gestion de la commune
est grotesque.
La
commune reste l'échelon administratif où
la population est au plus près de ses représentants, ce contact de tous les jours est nécessaire et doit perdurer
dans une commune de 3 000 habitants.
Maintenant
que l'on sait que
notre maire à plein d'activités annexes, qu'il écrit,
qu'il lit, qu'il conseille
financièrement un grand groupe
religieux , qu'il participe à des mécénats, il est urgent de lui
faire comprendre que ses aller-retour
sur Paris nuisent gravement à la recherche de son bonheur et qu'il n'est
pas raisonnable de la
part de ses derniers supporter de
l'empêcher de se réaliser en trouvant le bonheur sur terre.
M
Blanc, cela sera d'autant plus facile de rester
à l'année sur Paris quand vous
saurez que dans le fond, les Quinocéens
n'aspirent après les deux
mandats que nous venons de vivre
qu'à une seule chose: l'élection d'un maire du cru , accessible,
disponible en dirigeant humainement et démocratiquement le conseil municipal.
JOUNENT
Michel