MON COUP DE GUEULE !!!
Dans les 28 pays formant l'Union Européenne auront lieu du 22 au 25 mai 2014, des élections permettant la mise en place d'un nouveau Parlement Européen.
A l'issue de
l'élection de 751 députés, élus à la
proportionnelle sur un tour, ces derniers éliront pour la première fois le Président de la commission
européenne.
En France, il s'agira d'élire 74 députés, ce nombre
est proportionnel au nombre d'habitants
de notre
pays rapporté aux 500 millions d'habitants de l'UE.
La France est divisée en 8 circonscriptions.
La notre est celle du "Grand ouest" et nous devrons y élire 9 députés.
La notre est celle du "Grand ouest" et nous devrons y élire 9 députés.
Ces élections devraient être un grand
moment de discussions, de
propositions, de débats pour soulever le couvercle de l'incompréhension et du scepticisme que représente cette Union Européenne bureaucratique, tatillonne, grognonne et
coercitive.
Aujourd'hui, cette UE
n'est qu'un marché ouvert à tout
vent, c'est la logique des banquiers
qui triomphent et c'est aussi 26 millions de chômeurs.
L'UE apparaît
de plus en plus comme
une bâtisse mal foutue, les locataires se
plaignent, la toiture laisse
passer la pluie et les
ouvertures ne ferment plus.
Devant le désastre que semble prendre cette construction européenne
dans notre pays, on n'assiste à aucune campagne électorale sérieuse; les politiques se cachent et à 15 jours de cette consultation, on peut difficilement faire moins
pour
amener les électeurs à se
déplacer.
Le ridicule
n'étant jamais sûr, on l'atteindra quand même ce dimanche 25 mai
en ayant à choisir parmi les 25 listes de la région "Grand Ouest".
25 listes, on en voit déjà les effets dans notre commune de cette floraison de listes avec la multiplication de panneaux électoraux, près d'une centaine
dans la ville.
pour lire les professions de foi, il est indispensable de se chausser de bottes ...place d'Armes.
pour lire les professions de foi, il est indispensable de se chausser de bottes ...place d'Armes.
J'imagine déjà
la soirée du dépouillement et la comptabilité des votes .
Campagne électorale inaudible, candidatures farfelues
au delà du raisonnable, il ne faudra pas
s'étonner du nombre d'abstentions et par conséquent de ce nouveau défi à la
démocratie .
Voter est un
devoir, on n'en prend pas le chemin ce 25
mai prochain.
JOUNENT Michel.
Commentaire de M Bruhat Bernard:
En 2005, les français avaient répondu "non" au référendum sur le traité constitutionnel. Raisons : constitution libérale sans uniformisation des régimes fiscaux et sociaux.
Deux ans plus tard, un certain Sarkozy, devenu président de la République, s'assoit sur la décision souveraine des français et vote de traité de Lisbonne avec les gouvernements de son bord .
Depuis ce vote, la très libérale et pro-américaine commission Barroso dirige l'Europe avec l'appui sans faille d'Angela Merkel et de ses alliés inconditionnels. Laquelle Merkel bénéficie des réformes structurelles majeures de son prédécesseur G. Schröder, social démocrate.
Depuis, 7 ans nous vivons avec ce binôme et ses alliés sans que nous puissions rien dire puisque les principales décisions doivent être prises à l'unanimité des 28 membres ou à moins de bloquer tout en opposant notre véto !
Il faut cependant remarquer que nous n'avons jamais voulu nous remettre en cause et qu'aucune réforme structurelle sérieuse n'a été mise en place depuis la crise de 2008. La première décision courageuse vient d'être prise pour la diminution des Régions, la suppression des Conseils Départementaux, puis le regroupement des petites communes. Economie prévue : entre 12 et 25 milliards par an !!
L'élection du 25 mai est fondamentale car, soit nous continuons avec la même majorité au Parlement européen et nous continuerons à souffrir pendant 10 ans du fait de la concurrence déloyale entre les Etats européens, soit nous choisissons l'autre voie sociale-démocrate qui est d'instaurer une égalité fiscale et sociale entre les pays et donc une concurrence loyale, en restant bien entendu dans l'Euro. Monnaie qui, malgré tout ce qu'on peut lui reprocher, nous a permis de traverser cette crise sans trop de dommages économiques. Comme le dit Monsieur Jounent, voter est impératif, mais il faut un vote utile si l'on veut faire avancer l'Europe. Si l'on reste chez soi, nous continuerons de subir. C'est peut-être après tout ce que cherche les français ?..
Commentaire de M Bruhat Bernard:
En 2005, les français avaient répondu "non" au référendum sur le traité constitutionnel. Raisons : constitution libérale sans uniformisation des régimes fiscaux et sociaux.
Deux ans plus tard, un certain Sarkozy, devenu président de la République, s'assoit sur la décision souveraine des français et vote de traité de Lisbonne avec les gouvernements de son bord .
Depuis ce vote, la très libérale et pro-américaine commission Barroso dirige l'Europe avec l'appui sans faille d'Angela Merkel et de ses alliés inconditionnels. Laquelle Merkel bénéficie des réformes structurelles majeures de son prédécesseur G. Schröder, social démocrate.
Depuis, 7 ans nous vivons avec ce binôme et ses alliés sans que nous puissions rien dire puisque les principales décisions doivent être prises à l'unanimité des 28 membres ou à moins de bloquer tout en opposant notre véto !
Il faut cependant remarquer que nous n'avons jamais voulu nous remettre en cause et qu'aucune réforme structurelle sérieuse n'a été mise en place depuis la crise de 2008. La première décision courageuse vient d'être prise pour la diminution des Régions, la suppression des Conseils Départementaux, puis le regroupement des petites communes. Economie prévue : entre 12 et 25 milliards par an !!
L'élection du 25 mai est fondamentale car, soit nous continuons avec la même majorité au Parlement européen et nous continuerons à souffrir pendant 10 ans du fait de la concurrence déloyale entre les Etats européens, soit nous choisissons l'autre voie sociale-démocrate qui est d'instaurer une égalité fiscale et sociale entre les pays et donc une concurrence loyale, en restant bien entendu dans l'Euro. Monnaie qui, malgré tout ce qu'on peut lui reprocher, nous a permis de traverser cette crise sans trop de dommages économiques. Comme le dit Monsieur Jounent, voter est impératif, mais il faut un vote utile si l'on veut faire avancer l'Europe. Si l'on reste chez soi, nous continuerons de subir. C'est peut-être après tout ce que cherche les français ?..
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En 2005, les français avaient répondu "non" au référendum sur le traité constitutionnel. Raisons : constitution libérale sans uniformisation des régimes fiscaux et sociaux.
Deux ans plus tard, un certain Sarkozy, devenu président de la République, s'assoit sur la décision souveraine des français et vote de traité de Lisbonne avec les gouvernements de son bord .
Depuis ce vote, la très libérale et pro-américaine commission Barroso dirige l'Europe avec l'appui sans faille d'Angela Merkel et de ses alliés inconditionnels. Laquelle Merkel bénéficie des réformes structurelles majeures de son prédécesseur G. Schröder, social démocrate.
Depuis, 7 ans nous vivons avec ce binôme et ses alliés sans que nous puissions rien dire puisque les principales décisions doivent être prises à l'unanimité des 28 membres ou à moins de bloquer tout en opposant notre véto !
Il faut cependant remarquer que nous n'avons jamais voulu nous remettre en cause et qu'aucune réforme structurelle sérieuse n'a été mise en place depuis la crise de 2008. La première décision courageuse vient d'être prise pour la diminution des Régions, la suppression des Conseils Départementaux, puis le regroupement des petites communes. Economie prévue : entre 12 et 25 milliards par an !!
L'élection du 25 mai est fondamentale car, soit nous continuons avec la même majorité au Parlement européen et nous continuerons à souffrir pendant 10 ans du fait de la concurrence déloyale entre les Etats européens, soit nous choisissons l'autre voie sociale-démocrate qui est d'instaurer une égalité fiscale et sociale entre les pays et donc une concurrence loyale, en restant bien entendu dans l'Euro. Monnaie qui, malgré tout ce qu'on peut lui reprocher, nous a permis de traverser cette crise sans trop de dommages économiques.
Comme le dit Monsieur Jounent, voter est impératif, mais il faut un vote utile si l'on veut faire avancer l'Europe. Si l'on reste chez soi, nous continuerons de subir. C'est peut-être après tout ce que cherche les français ?....
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