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lundi 4 mai 2015

à propos de Robert Richet 4/05/2015


UNE DISCUSSION OISEUSE SUR 
UN ANCIEN MAIRE
Le  sujet en est  l'incohérence architecturale de notre commune .


Un  article paru sur le  blog  du conseiller* municipal délégué aux relations  publiques  a jeté la confusion; il a fait des amalgames douteux  et de mauvaises approximations sur le sujet.
Jusqu'à preuve du contraire, cet élu-bloggueur   fait encore partie  de la  majorité du conseil et, comme sa délégation l'indique, il engage par ses écrits polémiques ses collègues .
Son article n' a cessé de subir des  modifications;  en l'occurrence, on peut se  poser des questions sur la solidité de son premier  raisonnement.
La  fin de la seconde guerre mondiale a vu sur le territoire de la commune la  multiplication de constructions immobilières.
Comme toujours à Saint Quay et ailleurs, elles  ont connu des détracteurs et des  opposants, mais  à les décrire comme la réussite de  méthodes de voyous, là, on n'est  plus dans un débat  sur l'esthétisme immobilier  mais dans la diffamation.
J'ai du mal  à croire que  le député maire Robert Richet ait pu imposer à son conseil, pour des raisons  mercantiles, la signature du permis de construire de la résidence des  îles,  d'autant que son premier adjoint d'alors était François Héry, connu et respecté depuis pour être resté 42 ans au service des Quinocéens.
Le député Richet a cédé une partie d'un des ses biens  immobiliers  pour le transformer en Centre des Congrès municipal .
Selon la  presse de  l'époque, il est aussi l'un de ceux qui ont envisagé et travaillé le  projet de contruire un  port en eau profonde.
Enfin, il est le bâtisseur du quai,  qui porte aujourd'hui son nom , cette construction gagnée sur la  mer a permis de rendre cohérent l'utilisation du port d'échouage .
                                          le  Portrieux avant la construction du quai 
Depuis  les années 1950, peu de constructions nouvelles  se sont inscrites dans  un style précis, breton, néo breton, voire  normand; au contraire, ces constructions  sont  le fruit d'une modernité affligeante comme  par exemple :
·la construction de  l'immeuble au dessus de  la  piscine d'eau de  mer.
·les "cubes" à l'angle de  la rue Déroulède et de Castelnau .
·le grand  immeuble  au  bas de  la rue de la Victoire, à proximité  d'une    résidence d' armateur  du  XVIII siècle.
·l'immeuble, plus récent, qui a remplacé un garage  sur le quai de la  République .
·les différentes  transformations  d'hôtels en logements, jugés  hors  normes .
·et que dire de la réalisation du nouvel hôtel de ville, démesuré pour une    ville         de 3 000 habitants  est d'un commun absolu.
· Il est préférable de ne rien ajouter sur les constructions du Port d'Armor; c'est laid et c'est un  avis,  hélas,  partagé  par un grand  nombre  de  personnes.
Seules les nouvelles  constructions  pavillonnaires restent tant bien que  mal dans  une certaine  homogénéité de style.
Le temps  n'est plus a juger les choix ou erreurs  passés  des élus mais à demander à ceux qui dirigent maintenant  la commune de se  montrer exigeants sur l'incorporation dans  le paysage  urbain des nouvelles constructions .
Robert Richet , c'était aussi,  selon le mémoire réalisé par Bertrand Burlot,
un ingénieur  né 26 juillet  1920 à Verdun ( Meuse ), Président  du Syndicat du bâtiment  des Côtes du Nord en  1953, Président de la CCI  de Saint Brieuc  de  1961/1974, Député (UNR/UDT) de  1962 à 67, conseiller  général en 1965, conseiller régional en  1973 et maire  de la commune durant 12 années du 23 novembre  1965 au 4 octobre  1977 (date de  son décès  à Boulogne Billancourt).
Ancien du BCRA (service de renseignement de  la France Libre )  pendant la guerre, il a reçu à titre  militaire  la Croix de la Légion d'honneur, la Croix  de guerre, la Médaille de la Résistance et la Médaille de la France Libre.
A un moment où l'on célèbre le 70 ème anniversaire de  la capitulation sans condition de  l'Allemagne  nazie  et de ses alliés européens, la sortie injurieuse du sieur Roques à l'encontre du résistant Robert Richet  et reconnu comme tel est d'une  parfaite ineptie!!!

JOUNENT Michel.
   
* élu indemnisé ...pour quel travail???

Commentaire de Pauline Carton:
" je suis d'accord avec vous Monsieur Jounent et heureuse que vous rétablissiez la vérité concernant l'action de Monsieur Robert Richet maire de notre commune entre 1965 et 1977; je tiens à souligner que Monsieur Richet était un homme et un maire très apprécié des quinocéens et que sa disparition brutale a été un choc pour notre ville.
Comment, 38 ans après, peut on juger l'action d'un homme en la retirant du contexte de l'époque? Comment peut on caricaturer à ce point cette même époque en la limitant à la seule construction d'un immeuble? Aujourd'hui,j'ai envie de crier:
"Mais ou étiez vous en 1970 Monsieur Roques pour vous permettre de telles insinuations? Qu'avez vous fait concrètement pour notre commune pour prétendre être à la fois enquêteur et donneur de leçons? Croyez vous que votre action municipale mérite les 2500 euros que les contribuables vous ont versés en 13 mois de mandat?"
Un peu d'humilité vous ferait le plus grand bien.
Commentaire de Jean Michel Forest:
Enfin un article sur St Quay qui fait l'effet d'un courant d'air frais.
Il faut bien cela pour chasser les mauvaises odeurs provenant des insinuations et sous-entendus suintant d'un autre site qui porte le nom de notre commune et dont le propriétaire est un élu de son conseil municipal.... 
Le mieux serait, peut-être, de ne plus le lire, car il fait honte ... 

4 commentaires:

Gilles PICOLET a dit…

Belle image que cette vue aérienne, où les immeubles surplombant la Plage de la Comtesse, ou ceux derrière les Bretania n'étaient pas encore construits...

Pauline Carton a dit…

" je suis d'accord avec vous Monsieur Jounent et heureuse que vous rétablissiez la vérité concernant l'action de Monsieur Robert Richet maire de notre commune entre 1965 et 1977; je tiens à souligner que Monsieur Richet était un homme et un maire très apprécié des quinocéens et que sa disparition brutale a été un choc pour notre ville.
Comment, 38 ans après, peut on juger l'action d'un homme en la retirant du contexte de l'époque? Comment peut on caricaturer à ce point cette même époque en la limitant à la seule construction d'un immeuble? Aujourd'hui,j'ai envie de crier:
"Mais ou étiez vous en 1970 Monsieur Roques pour vous permettre de telles insinuations? Qu'avez vous fait concrètement pour notre commune pour prétendre être à la fois enquêteur et donneur de leçons? Croyez vous que votre action municipale mérite les 2500 euros que les contribuables vous ont versés en 13 mois de mandat?"
Un peu d'humilité vous ferait le plus grand bien.

tonnerre gait a dit…

voilà notre Michel tout gentil avec les anciens maires ; zut alors j'aimais bien ses réflexions acerbes !

Jean-Michel FOREST a dit…

Enfin un article sur St Quay qui fait l'effet d'un courant d'air frais. Il faut bien cela pour chasser les mauvaises odeurs provenant des insinuations et sous-entendus suintant d'un autre site qui porte le nom de notre commune et dont le propriétaire est un élu de son conseil municipal.... Le mieux serait, peut-être, de ne plus le lire, car il fait honte ...