Une année pour établir
un document comportant tant de truismes sur la gestion de notre commune laisse pantois.
La mandature précédente (2008/2014)
n'a pas été expertisée en totalité mais seulement sur les deux /tiers de sa durée
par la CRC de Bretagne ( exercice 2010 et suivants).
La CRC, en sortant de son contrôle le plus grand et gros investissement
communal de son histoire, a éludé nombre de problèmes qui ont ensuite contribué à la détérioration pendant six années de la vie du conseil municipal Quinocéen.
Mais surtout, ce qui
transpire dans le document de 80 pages , c'est que la CRC a évité de se
prononcer sur les causes réelles des disfonctionnements du conseil municipal de Saint Quay .
La crise interne du conseil a soi
disant considérablement nui à la bonne gestion des affaires communales mais, selon la CRC, les turbulences au sein du
conseil n'ont pas impacté la situation financière de la commune
???
En somme, un vrai tour de force de la
part des manants qui ont osé troubler le breuvage de notre seigneur, le
bon maire sortant.
La CRC s'est penchée longuement et essentiellement sur la restructuration du cinéma et elle a
fait la démonstration que la
décision d'opter pour un délégataire de
service public (CinéOde ) pour le faire fonctionner était une bonne
chose , que les résultats obtenus par celui-ci a placé sa fréquentation
au dessus de la moyenne nationale des
cinémas de la même strate des communes françaises
La CRC, comme les élus
réfractaires aux méthodes de gestion du maire sortant, a souligné les
incohérences du maire et je dis avec"sa petite coterie" pour mener ce grand chantier.
- rejet de la première mouture pour restructurer la salle (écran mis à l'opposé de sa position actuelle ).
- avec pour conséquence une réduction importante du nombre de places.
- ignorance volontaire de l'inscription du cinéma au second inventaire des monuments classés.
- conditions drastiques de la part du directeur des monuments classés pour reconstruire la salle en précisant que ces travaux devraient offrir la possibilité de refaire éventuellement la salle à l'identique de sa dernière version de cinéma théâtre.
Cela a coûté
très cher de snober le directeur des monuments classés, mais le pire selon la
CRC est ne pas avoir mené de front la restructuration de la salle et sa future gestion.
La petite
coterie que je dénonce a fait preuve
d'un autisme total sur ce problème essentiel qui était la gestion d'une petite salle, dans une petite ville et qui ne s'anime que trois mois par an.
Pour imposer
une DSP pour gérer le cinéma, il a fallu
passer par la justice; encore bravo au
maire sortant plus inspiré pour écrire "son roman de gare" que de promouvoir la démocratie au sein du
conseil municipal.
Les
dissensions, les disputes, les turbulences et même les voies de fait selon le
maire sortant ne sont pas tombées sans
raison du ciel.
Cette situation
trouve sa source dans la négation de ce
qu'est la collégialité et la démocratie au
sein d'une direction municipale.
C'est quand
même bien le maire sortant qui a usé seul de six cadres supérieurs pendant le mandat ( Directeur général des
services); il avait le pouvoir de les
embaucher et de les virer sans en référer à son conseil et il s'en n'est pas privé.
Cette valse des
DGS a nui au bon fonctionnement de la vie
municipale, la CRC en comptabilise seulement quatre*.
En 2012, 7
conseillers municipaux sur 17 encore
présents ont voté l'achat des murs
d'un fonds de commerce; la librairie du port sur la base d'une
délibération annulée par la suite par le tribunal administratif de Rennes , la CRC n'en parle pas .
La perte sèche
depuis la revente de cette boutique est de l'ordre de 40 000 € et comme la
nouvelle municipalité n'a pas réclamé
les loyers dus par les vendeurs, la
perte financière pour les contribuables Quinocéens est plus proche des 60 000 €.
Dans toutes les
communes , le dernier mot revient au
maire que l'on appelle aussi
l'ordonnateur et cela quelque soit l'ambiance au sein du conseil.
A Saint Quay, le maire sortant a usé et abusé de son "pouvoir personnel"; la CRC le constate quand elle démontre la faiblesse du taux d'exécution des dépenses et des recettes d'investissement du budget principal et des budgets annexes.
A Saint Quay, le maire sortant a usé et abusé de son "pouvoir personnel"; la CRC le constate quand elle démontre la faiblesse du taux d'exécution des dépenses et des recettes d'investissement du budget principal et des budgets annexes.
La CRC va même
plus loin; elle s'interroge sur la fiabilité et la sincérité des
prévisions faites au moment
de l'élaboration des budgets
primitifs.
On se
souvient que les élus ont eu le plus grand mal du monde à se faire entendre lors de la
constitution de tous les budgets primitifs; les commissions ne fonctionnant pas, les réunions plénières
ne servant pas à grand chose et les conseils municipaux donnant le plus souvent l'image d'une mascarade démocratique .
L'administration
d'une municipalité est devenue de plus en plus complexe; être élu demande
beaucoup d'abnégation, de travail personnel et se sentir utile et l'être dans un conseil
municipal n'est pas des plus aisés.
Mon expérience
d'élu m'a convaincu qu'il ne faut pas grand chose pour faire tourner la tête à un
élu quand il devient maire; j'ai de plus en plus l'impression que les tares
de l'ancien régime sont
toujours en germe dans certains esprits recherchant par la démocratie la constitution d'une honorable
carrière politique .
Au dernier
conseil municipal, les élus se devaient
de débattre sur les 80 pages du
document produit par la CRC; seul le maire lisant et commentant un résumé du document et le conseiller de la minorité G Brezellec sont intervenus , mais rien , le silence total de la part des autres membres de
la majorité ou plutôt à les observer, chez
eux , beaucoup d'ennui.
J'ai parlé plus
haut d'une "petite coterie" pour réaliser la restructuration du
cinéma, celle qui en était le porte drapeau, Mme Quéré, a osé reprendre G Brezellec en défendant l'indéfendable et en niant sans preuve le bon fonctionnement de la salle par le délégataire choisi contre son avis.
Ce n'est à
l'évidence pas facile pour cette personne de reconnaître que c'est elle et
seulement elle qui a nui à l'intérêt
général en organisant la fermeture de la salle
pendant six semaines et en faisant lors d'une grotesque manifestation, un
procès en sorcellerie à ses collègues du
conseil municipal.
JOUNENT Michel
, élu durant 19 mois sur les 72 de l'avant dernier mandat.
* les six DGS du
mandat de l'avant dernier maire : Mr
Blanchet , Mme Robert, Mr Landau, Mme Sarchet, Mr Bosko Hermann et Mr
Louesdon.