J'EN SUIS ENCORE TOUT CHAMBOULÉ!!!
La lecture du blog municipal, en effet vient de m'apprendre
que le poète Paul Verlaine n'
était qu'un vil plagiaire.
J'en tombe de ma chaise , ma
mémoire scolaire chancelle .
En faisant la description de la copie de la borne
marquant à tort" La voie de la liberté ", il est écrit que les 48 étoiles décrivent l'état de
l'union en 1945, c'est exact .
Que l'image de la torche rappelle la statue de la liberté
(cadeau de la France aux USA ) c'est vrai .
Que la lettre A sur le flambeau représente la 3ème armée américaine, c'est encore exact.
Mais où ce n'est plus du tout exact c'est à propos des vagues
au pied de la borne, elles trouveraient leur inspiration dans
un poème de la Pléiade écrit par Joachim
du Bellay.
Là je crois qu' on est dans la confusion la plus totale quand le rédacteur de l'article
écrit le début du poème "Les sanglots longs
de l'automne coulent des longueurs monotones "
A la veille du débarquement en
Normandie les réseaux de la résistance
ont été avertis par radio Londres de
l'imminence de ce dernier par la diffusion du début d'un poème de Paul
Verlaine :
« Les français parlent aux
français par Radio Londres.
Veuillez écoutez tout d’abord
quelques messages personnels
« Les sanglots longs des violons de l’automne, je répète, les sanglots longs des violons de l’automne, blessent mon cœur d’une langueur monotone, je répète blessent mon cœur d’une langueur monotone»
Ultime précision sur ce qui est représenté sur les bornes de "La voie de la Liberté:
Les ondulations dessinées à sa base sont le symbole de l'arrivée par la mer des troupes libératrices.
C'est vrai que l'on a beaucoup sangloté pendant la guerre mais quand même pas assez pour supporter la flotte de nos libérateurs
Donc un zéro pointé pour l'auteur de l'article et une punition de 100 lignes en écrivant ... je ne dois pas confondre longueur et langueur.
« Les sanglots longs des violons de l’automne, je répète, les sanglots longs des violons de l’automne, blessent mon cœur d’une langueur monotone, je répète blessent mon cœur d’une langueur monotone»
Ultime précision sur ce qui est représenté sur les bornes de "La voie de la Liberté:
Les ondulations dessinées à sa base sont le symbole de l'arrivée par la mer des troupes libératrices.
C'est vrai que l'on a beaucoup sangloté pendant la guerre mais quand même pas assez pour supporter la flotte de nos libérateurs
Donc un zéro pointé pour l'auteur de l'article et une punition de 100 lignes en écrivant ... je ne dois pas confondre longueur et langueur.
Pour des excuses auprès de Paul
Verlaine, on verra plus tard en visitant sa tombe au cimetière
des Batignolles.
JOUNENT Michel.
Chanson créée en 1942.
Commentaire d'Albert VASSELIN:
J'ai aussi sursauté à la lecture de cette
"pseudo" citation de Verlaine complétement bousillée et surtout à
l'absence et l’ignorance crasse de référence au message à l'attention des
résistants impatients de ce message.
Commentaire de Yann Brekilien:
On peut préciser que le message a été diffusé en deux parties. Dans la soirée du 1er Juin 1944 on a pu entendre sur Radio Londres : "Les sanglots longs des violons de l'automne" et dans celle du 5 Juin : "Blessent mon coeur d'une langueur monotone". Les services du renseignement allemand étaient parfaitement au courant de ce que cela signifiait mais la 7ème Armée qui tenait les plages où allait se produire le débarquement n'a pas été mise en état d'alerte. On peut lire tout cela dans "Le jour le plus long" de Cornélius Ryan paru chez Laffont en 1960.
Commentaire de Yann Brekilien:
On peut préciser que le message a été diffusé en deux parties. Dans la soirée du 1er Juin 1944 on a pu entendre sur Radio Londres : "Les sanglots longs des violons de l'automne" et dans celle du 5 Juin : "Blessent mon coeur d'une langueur monotone". Les services du renseignement allemand étaient parfaitement au courant de ce que cela signifiait mais la 7ème Armée qui tenait les plages où allait se produire le débarquement n'a pas été mise en état d'alerte. On peut lire tout cela dans "Le jour le plus long" de Cornélius Ryan paru chez Laffont en 1960.
3 commentaires:
J'ai aussi sursauté à la lecture de cette "pseudo" citation de Verlaine complétement bousillée et surtout à l'absence et l’ignorance crasse de référence au message à l'attention des résistants impatients de ce message.
Albert Vasselin
J'ai aussi sursauté à la lecture de cette "pseudo" citation de Verlaine complétement bousillée et surtout à l'absence et l’ignorance crasse de référence au message à l'attention des résistants impatients de ce message.
On peut préciser que le message a été diffusé en deux parties. Dans la soirée du 1er Juin 1944 on a pu entendre sur Radio Londres : "Les sanglots longs des violons de l'automne" et dans celle du 5 Juin : "Blessent mon coeur d'une langueur monotone". Les services du renseignement allemand étaient parfaitement au courant de ce que cela signifiait mais la 7ème Armée qui tenait les plages où allait se produire le débarquement n'a pas été mise en état d'alerte. On peut lire tout cela dans "Le jour le plus long" de Cornélius Ryan paru chez Laffont en 1960.
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