La très triste rue Saint-Guillaume à Saint Brieuc.
Le commerce de proximité... ICI ET AILLEURS,
IL EST EN PROIE A UN SÉRIEUX MALAISE.
Comme à Saint Brieuc notre
commune voit l'offre de son commerce de
proximité se réduire.
Les travaux importants prévus au Portrieux, sur le port d'Armor et
selon certaines sources rue de Dol sont des
initiatives porteuses à long
terme mais risquent d'être désastreuses pour les commerçants à proximité
immédiate de ces embellissements.
La publicité faite autour des
deux marchés locaux et leur
labellisation est intéressante mais ces derniers connaissent une fréquentation importante
combien de semaines par an???
4, 5, 6 ou 8 semaines mais pas plus.
La vie commerciale à Saint Quay
Portrieux se fait maintenant au
carrefour des islandais à Etables-Binic autour
de plusieurs grandes enseignes .
Comme à Saint Brieuc, les
différentes municipalités Quinocéennes
ont laissé faire et autorisé la
venue de commerces à la nomination connue dans tout le pays.
Aujourd'hui, cette dégringolade du commerce de proximité est irréversible seul peut survivre dans notre commune des commerces différents et surtout de
qualité.
Les commerçants à Saint Quay ne
forment pas une d'association active, ils
n'organisent plus depuis
longtemps des initiatives
promotionnant la vie commerciale de la
ville, ils ne font plus grand chose de collectif pour empêcher la disparition
du commerce de proximité local.
Il n'existe aucune réflexion d'ensemble
à l'échelle de la commune pour résister
au déclin commercial .
Si notre municipalité peut et doit apporter son aide à
une éventuelle renaissance du tissu commercial local , c'est aux commerçants
locaux et à ceux qui veulent s'installer intra-muros d'initier ce renouveau.
Pour en revenir à Saint Brieuc,
son maire actuel est considéré par l'union
des commerçants briochins comme un élu qui ne prend pas la mesure de la situation désastreuse du commerce et l'urgence
de la faire évoluer .
Après avoir été hostile comme élu
de l'opposition à la construction de
centre commercial "les champs" il a entrepris à la tête de la
municipalité* comme maire sa
construction .
Ce centre commercial
est souvent considéré comme la
cause de
la fermeture de nombreuses
enseignes ; en 2016, il y a
180 commerces fermés sur un total
estimé à 595 , les rues Saint Guillaume et de la Charbonnerie sont devenues des voiries lugubres , le
mitage y atteint la barre des 30% .
De nombreux travaux sont annoncés
à Saint Brieuc ; autour des halles, autour de la gare SNCF, de la deuxième
phase du transport urbain TEO et
puis en face du centre commercial "Les
champs " la construction du siège de
la nouvelle agglomération .
Le problème de faire vivre avec
plus intensité notre commune toute l'année n'est ni simple ni aisé d'autant que la ville est avant tout une cité influencée par un nombre important de
résidents secondaires , résidents totalement conservateurs qui veulent surtout que rien ne change entre leurs différents
séjours en ville et surtout que les
impôts locaux restent à leur niveau actuel.
Des commerces se sont ouverts ces derniers temps , un peu bobo sur
les bords combien tiendront encore la
route dès la pleine saison terminée ???,
Une boutique de vêtements et de
location de vélos, ouverte il y a 14 mois est déjà en vente sur "le bon
coin".
Oui, s'installer à
Saint Quay n'est pas simple et vaincre
la désertification commerciale
est tout sauf facile.
JOUNENT Michel.
* notre maire faisait partie de la municipalité briochine qui a fait construire le centre commercial
"les champs ".
Dans ce centre 10 cellules sur 31 sont vides de commerçants!!!
Dans ce centre 10 cellules sur 31 sont vides de commerçants!!!
1 commentaire:
Forcément, Saint-Brieuc ne c'est jamais penché sur ses faiblesses (un territoire réduit) ni ses forces (une agglomération importante, LE pôle majeur du département, une situation à la mi-chemin entre Rennes et Brest, la proximité de la mer...
Non, au lieu de ça, chacune des communes du grand Saint-Brieuc a joué de son côté (Langueux-Trégueux-Plérin-Yffiniac-...) au détriment de l'attractivité globale ou de la cohésion de l'ensemble.
Ce qui est fait, est fait mais, la situation actuelle ne peut que favoriser les achats réalisés en voiture, soit à Langueux, à Plérin ou, plus près de nous, aux Prés Calans ou à Lanvollon. Hors, ces espaces ne sont pas plus viables (Les Islandais sont en train de mourir) et ne croissent qu'en "pompant" l'énergie dans les communes voisines (Guingamp et le désert de sa future agglomération ; le Rond-Point du Ponlô et les anciens bourgs voisins de Pléguien, Pludual, voire Lanvollon et Plouha).
A Saint-Brieuc, nous avons une petite commune au coeur d'une grande agglomération qui fait l'inverse de ce qu'il faudrait faire. Arrêter de miser sur la voiture... Le vélo n'est pas adapter à cette ville mais la marche, le bus ou le tramway si... Et c'est en incitant les briochins a rester dans leur ville, à la vivre, que le centre de Saint-Brieuc repartira...
Certes, de lourds travaux sont nécessaires (accélérer et multiplier TEO, refaire le Légué, les rues de la gare, du Gouédic, des 3 Frères Le Goff [le tout pouvant être mutualisé]) au prix de problèmes passagers pour une visibilité à long terme. Si rien n'est fait pour stopper l'usage de la voiture dans l'agglomération, trois nouveaux pôles verront le jour. Au Perray, à l'échangeur Rocade Sud / Route de Vannes, sur la Rocade Sud près des Plaines Villes. Quatre autres pôles de l'agglomération continueront à croître à Binic, Eleusis, Plérin et Trémuson.
Tant mieux pour eux mais tant pis pour Saint-Brieuc.
Aucun effort n'est fait sur l'image de marque : le commerce touristique à l'échelle de la Bretagne ou du grand-ouest vers Erquy, Le Légué, les Rosaires, Binic, Saint-Quay (ou plus vert à Plélo, Plouha, ...). Rien, pourtant des TGV circulent tous les jours et il ne suffirait que d'un bus pour finir le trajet...
En conclusion :
- développer urgemment les transports en communes
- redonner un cachet à la ville
- valoriser les pôles littoraux
- innover
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