APRÈS LE "MOI PRÉSIDENT",
le Président sortant de la République Française est apparu comme le
spécialiste de l'anaphore.
Lors du débat télévisé en 2012,
le candidat du PS avait précédé une quinzaine d'affirmations de "Moi Président",
on connaît la suite et ses nombreuses
imprudences gravées maintenant sur des supports numériques .
L'anaphore en commençant par cinq fois ses phrases "je ne veux pas " et en
terminant par cinq fois aussi ses
phrases par "rien n'est écrit", cela dans son discours de candidature à la primaire du parti socialiste.
Toujours dans l'utilisation de figures de style de
notre langue nationale il se montre comme un champion de la pratique de l'oxymore.
Lui qui a dynamité la gauche qui a décrété qu'elle était scindée en deux parties irréconciliables, il veut
maintenant les rassembler, une besogne digne d'Hercule et Sysiphe réunis.
Et comme notre catalan est prêt à tout pour remplacer
celui qui l'avait fait premier ministre il use aussi de métaphore dans
ses discours et aussi de métonymies .
Bref depuis peu, il est plus
hollandais que Hollande, plus français qu'un français* de naissance, plus
loyal que le dernier des
politiciens, il est prêt à
tout pour devenir Président.
L'ennui pour lui est que la primaire entre les socialistes est faite
chausse-trappes et même remportée, il lui sera dur, très dur d'être parmi les
deux choisi par tous les citoyens pour
participer au second tour des présidentielles.
JOUNENT Michel.
* Aux USA pays complexe où est né la démocratie moderne , pour
se présenter à l'élection présidentielle il faut être né américain et en plus dans la complexité de la
constitution US on peut être élu sans recueillir la majorité des votes .
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