ELLES SONT ENFIN, DE RETOUR....
A Saint Quay Portrieux comme un peu partout en France,
les hirondelles annonciatrices de l'arrivée du printemps viennent seulement d'arriver avec environ un mois de retard .
A Saint Quay Portrieux comme un peu partout en France,
les hirondelles annonciatrices de l'arrivée du printemps viennent seulement d'arriver avec environ un mois de retard .
Les causes de ce retard sont multiples, les vagues de froid ont freiné leur
immigration et elles sont restées plus
au sud dans des contrées où la nourriture reste encore abondante.
Puis, il y a les pesticides qui en détruisant les insectes , amoindrissent en polluant le maillon essentiel de la
nourriture de ces grands voyageurs, leur présence en quantité sous nos
latitudes.
Et comme cela ne suffisait pas leurs nids sont détruits, les entrées de
bâtiments agricoles sont barricadés et
les bords de toits et de fenêtres interdits par des propriétaires assoiffés de
voir leur maisons transpirées le propre et l'odeur du détergent.
Après les abeilles , chaînon indispensable, au maintien de la biodiversité
ces oiseaux qui parcourent entre 8000 et 10 000 km pour rejoindre leurs nids,
sont frappés à leur tour de disparition ou du moins d'un déclin certain.
La destruction des nids d'hirondelles ou de martinets est une infraction , le
ou les responsables s'exposent à une amende
pouvant aller jusqu' a 9 146 € et à une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à 6 mois ( art. L 415-1du
code de l'environnement )
Dans notre commune, il est grand temps de dire non à l'aseptisation de la nature.
JOUNENT Michel .
PS: " Un quart d’oiseaux en moins
En Bretagne, le nombre des oiseaux communs – ceux qu’on voit dans les jardins, les villes, les champs, les forêts – a diminué de 23 % en 15 ans. Ce déclin, qui touche toute la France et les pays européens, s’élève en moyenne, en Bretagne, à 18 % en zones agricoles, 34 % en milieu urbain et 32 % en forêt. Certaines espèces se sont presque ou totalement éteintes".
PS: " Un quart d’oiseaux en moins
En Bretagne, le nombre des oiseaux communs – ceux qu’on voit dans les jardins, les villes, les champs, les forêts – a diminué de 23 % en 15 ans. Ce déclin, qui touche toute la France et les pays européens, s’élève en moyenne, en Bretagne, à 18 % en zones agricoles, 34 % en milieu urbain et 32 % en forêt. Certaines espèces se sont presque ou totalement éteintes".
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