Le moulin , lors de sa restauration en 2003 sous le mandat de Gérard Lambotte
Des précisions
historiques et techniques sur le
MOULIN
SAINT-MICHEL
Commentaire historique :
Au 19ème
siècle, la commune de Saint-Quay-Portrieux comptait plusieurs moulins à eau et
à vent, dont le moulin de "Malgré-Tout" à Kertugal (en lieu place du
château d'eau actuel de Kertugal), le moulin des Fontaines et le moulin Saint
Michel (1875).
Ce dernier fût
édifié en 1822, puis reconstruit en 1875 par le meunier Yves Mathurin Le Gagne
et fonctionna jusqu'en 1890 environ.
Il était bâti à
gauche du chemin de la Bourgade à Ruello, en face du lieu occupé par la
chapelle St-Michel en 1858.
Cette chapelle fut
détruite en 1805.
Le moulin
St-Michel était autrefois le complément du moulin à eau Rolland dans la vallée
de Gâcon.
On y montait
alors le grain sur la colline en charrette.
Il fut vendu en
1900 à Monsieur André Herrenschmidt, qui le transforma en résidence secondaire,
en ouvrant de nouvelles fenêtres et en restaurant les ailes. Devenu propriété
de la commune en 1967,
le moulin
St-Michel fut restauré grâce à une association locale, avec le concours de
l'amoulangeur Jean Peillet.
Afin d'en
maintenir l'authenticité, une partie de l'appareillage du moulin de Kertugal
fut récupéré, ce qui permit de remettre le moulin Saint-Michel en état, tel
qu'à l'origine. L'amoulangeur Jean Peillet a remplacé l'extrémité de l'axe (en
très mauvais état) par un cylindre d'acier relié au mécanisme par des lames
boulonnées.
Le frein usé a
été remplacé ainsi que différents pièces du mécanisme général, dont la queue
(en sapin).
Le chemin
circulaire affaissé a été réaménagé avec ses 8 bornes où le meunier attachait
son treuil pour faire tourner le toit du moulin.
Une 2ème
tranche de travaux fut réalisée en 2003 par l'artisan amoulangeur Gilles Morio
de Plerneuf afin d'opérer une restauration complète (charpente et son châssis
mobile, réfection du couronnement, nouvelles ailes) ; cependant les
planchers du 2ème étage sont à refaire pour recevoir l'empoutrellement et le
mécanisme.
Le moulin St-Michel est géré par l'association "Amicale des moulin, fontaines et lavoirs" qui organise régulièrement les visites du moulin et assure son entretien.
Commentaire descriptif :
Le moulin St-Michel est géré par l'association "Amicale des moulin, fontaines et lavoirs" qui organise régulièrement les visites du moulin et assure son entretien.
Commentaire descriptif :
Le moulin St-Michel est un moulin
à vent, de plan centré, qui comprend deux étages carrés et un étage de comble,
avec 4 ouvertures, dont 3 petites fenêtres pour éclairer les étages de travail
(2 fenêtres non d'origine) et deux portes d'entrée (au nord et au sud).
Les meules sont situées au 1er
étage.
Au 2ème étage, le grenier avec un
plancher en sapin reçoit le mécanisme primaire.
La charpente transversale,
appelée "le portefée" est composée de 2 poutres reliées avec le
cintre du châssis mobile, qui glisse sur le chemin fixe.
Les 3 poutres porte-joug sont
appelées "fillettes" et l'arbre est appelé "marbre" en
Bretagne (spécificité régionale).
Le moulin est construit en
moellons de gabbro et de granite (pour l'encadrement des ouvertures).
La couverture en bois est
recouverte de bardeaux, essentes en châtaignier, appelées communément douvelles
ou encore "orseules" en Côtes d'Armor.
Les ailes sont attachées sur la barre haute et on peut réduire la toile (en textile synthétique ou en lin) en la roulant sur la bôme à rouleau (système inventé par Jean Peillet et adapté des huniers des goélettes), avec deux drisses grâce à une manivelle située à terre. L'envergure des ailes orientables à 360° grâce à une queue (mât en chêne), est de 16 mètres.
Les ailes sont attachées sur la barre haute et on peut réduire la toile (en textile synthétique ou en lin) en la roulant sur la bôme à rouleau (système inventé par Jean Peillet et adapté des huniers des goélettes), avec deux drisses grâce à une manivelle située à terre. L'envergure des ailes orientables à 360° grâce à une queue (mât en chêne), est de 16 mètres.
Quand on veut libérer les voiles,
on soulève le mât du frein et on l'accroche à un anneau fixé sur le mur du
moulin. La queue du moulin, en chêne, est manoeuvrée avec une chèvre et une
poulie attachée aux bornes, afin de faire tourner la toiture et d'orineter les
ailes. Autrefois, on utilisait un treuil et un cabestan.
Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : moellon ; granite ; schiste
Matériau(x) de couverture : bardeau
Parti de plan : plan centré
Vaisseau(x) et étage(s) : 2 étages carrés ; étage de comble
Type de la couverture : toit conique
Source d'énergie : énergie éolienne
Technique du décor : maçonnerie
Etat de conservation : restauré ; bon état
Article extrait du portail des patrimoines de Bretagne.
Commentaire:
Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : moellon ; granite ; schiste
Matériau(x) de couverture : bardeau
Parti de plan : plan centré
Vaisseau(x) et étage(s) : 2 étages carrés ; étage de comble
Type de la couverture : toit conique
Source d'énergie : énergie éolienne
Technique du décor : maçonnerie
Etat de conservation : restauré ; bon état
Article extrait du portail des patrimoines de Bretagne.
Commentaire:
Il est infernal Indigné 22410, pour un bon mot il est prêt à subir les foudres du premier magistrat pour acte de lèse-majesté.
En discutant ce dimanche
avec le meunier, il a appris sur la restauration que les responsables du moulin
ont commis les choses suivantes: "Ils n'ont pas
changé que les ailes, ils ont aussi changé six meules, hier !!!
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