Pages

mercredi 31 octobre 2018

l'effroyable guerre de 1914/18, le 1novembre 2018

 

ELLE FUT LONGUE ET MASSACRANTE!!!


"La guerre en l'occurrence celle de  1914/18, un massacre de gens qui ne connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas" déclarait Paul Valéry ( 1871- 1945 ).
Pour les gens qui ne connaissaient pas:
Il est évident qu'un paysan breton, un moujik russe , un tyrolien autrichien  ou un paysan de  Poméranie  n'avaient en août 1914  aucune raison de se massacrer entre eux
Pour les gens qui se connaissaient...bien , les monarques européens .
Selon un article du Figaro du 6 août 1914, ces  dirigeants massacreurs   se connaissaient plus que bien.
"Le roi d'Angleterre, le Tsar, l'empereur d'Allemagne sont en effet cousins germains. La mère de Guillaume II, la princesse Victoria d'Angleterre, était en effet la soeur du roi Edouard VII. Le père de Georges V notre allié d'aujourd'hui. Georges V, d'autre part, se trouve le cousin germain du Tsar par sa mère, la reine douairière Alexandra, princesse de Danemark, et soeur de l'impératrice douairière de Russie, Maria Feodorovna, que le gouvernement allemand vient d'expulser d'Allemagne avec une grossièreté si odieuse.
Le roi Albert de Belgique, qui vient de prendre le commandement de l'armée belge défendant l'indépendance de son pays, attaqué au mépris du droit des gens, n'est le proche allié à aucun de ces trois souverains. Sans parler cependant de sa parenté déjà un peu lointaine avec, la maison royale d'Angleterre par la maison de Saxe-Cobourg et Gotha, à laquelle appartenaient son grand-père, le premier roi des Belges Léopold Ier, et le prince-consort, époux de la reine Victoria d'Angleterre et père d'Edouard VII, il se rattache, par sa mère, à la maison de Hohenzollern, dont sont les rois de Prusse. Le comte de Flandre, père du roi Albert de Belgique, avait épousé en effet la princesse Marie de Hohenzollern, de la maison princière de ce nom. Il est vrai que la branche princière de Hohenzollern à laquelle appartient le roi Charles de Roumanie, frère de la comtesse de Flandre, constitue une branche séparée depuis plusieurs siècles de la maison royale de Prusse, et que depuis la réforme (la branche princière est restée catholique), les unions entre l'une et l'autre sont à peu près sans exemple"
En 2018, la pensée de Paul Valéry est toujours d'actualité.

JOUNENT Michel.


mardi 30 octobre 2018

une usine des traitement des eaux en centre ville ??? , le 30 octobre 2018



AU NIVEAU DES PERMIS DE CONSTRUIRE,
il est étonnant  de voir se terminer une construction en bordure de la rue Martouret dans le périmètre de protection du cinéma, en non visibilité certes mais à quelques mètres près en plus ou moins des 500 mètres  reglementaires,  mais  le plus criant, c'est de constater que cette construction se fait  à proximité immédiat de  l'usine de traitement des eaux usées (entre 50 et 100 mètres ).
A l'évidence, les propriétaires connaissent cette proximité avec actuellement des  odeurs et du bruit ; le bruit c'est la transformation des boues en briquettes par une  machine mobile très bruyante depuis que l'usine de traitement des eaux ne peut plus répandre ces déchets sur des terres agricoles et le passage de camions pour transporter ces briques de boue  à un  incinérateur situé   ailleurs.
Mais immédiatement, quand enfin les travaux de rénovation de l'usine commenceront  ce sera au moins selon le Préfet de région  trois années de travaux , de gène et une  circulation difficile au devant de l'usine et de la nouvelle construction.
Les propriétaires de la maison en construction  ont choisi ce lieu  et obtenu l'aval de la  municipalité, c'est très étonnant de la part de la  municipalité qu'elle se soit montrée si peu regardante quant à l'octroi d'un permis de construire car à l'évidence cela fera de ces futurs propriétaires  comme les proches voisins de  l'usine, des futurs Quinocéens mécontents et rouspeteurs.
Conclusion: cette usine de traitement des eaux construite en  1980 était alors en périphérie de la commune, demain au train où vont les nouvelles constructions elles sera insérée en centre ville  dans une commune s'agrandissant sans cesse  vers  Plourhan .

JOUNENT Michel.

mardi 23 octobre 2018

décés d'un conseiller municipal, le 23 octobre 2018



Notre ami , le conseiller municipal Jean-Claude MOYAT s'est éteint  ce jour .

Il faisait partie de la liste d'Isabelle Quéré.

il faut respecter les textes ,le 23 octobre 2018

UN PERMIS DE CONSTRUIRE "BLACKBOULÉ" 
à Saint Quay Portrieux.
Le permis de construire instruit par Saint Brieuc Armor agglomération et signé par le second adjoint de la commune n'a pas résisté à la requête en urgence auprès du TA de Rennes , d'un voisin.
Il est suspendu   jusqu' à son examen sur le fond.

Article 1er : L’exécution de l’arrêté en date du 5 février 2018 par lequel le maire de Saint-Quay-Portrieux a délivré un permis de construire à M. Patrick Gridel pour la construction d’une maison d’habitation, ensemble de la décision du 13 juillet 2018 portant rejet de son recours gracieux, est suspendue jusqu’à ce qu’il soit statué au fond sur la légalité de cet arrêté.
Article 2 : Le surplus des conclusions de la requête est rejeté.
Article 3 : Les conclusions présentées par la commune de Saint-Quay-Portrieux et M. Patrick Gridel sur le fondement de l’article L. 761-1 du code de justice administrative sont rejetées.

JOUNENT Michel qui se demande encore qu'est-ce que la municipalité est allée faire dans la galère du conflit qui existe au sein d'une fratrie depuis des lustres???

dimanche 21 octobre 2018

Exposition Marie-Thérèse Auffray, le 21 octobre 2018

A PROPOS DE MARIE-THERESE AUFFRAY .


extrait de sa biographie:
Née en 1912 à Saint-Quay-Portrieux, dans les Côtes-d'Armor, Marie-Thérèse Auffray « cumulait » : femme, artiste, homosexuelle, cégétiste, conseillère municipale d'opposition, arc-boutée contre la bourgeoisie... Il n'en fallait pas plus pour se mettre le village à dos.
Ses toiles percutantes, qui font défiler la société française d'après-guerre dans une cruelle galerie, n'épargnent pas les habitants d'Échauffour.
"Le Bateau ivre" le dancing de M-T Auffray
Discrète, ce qui n'est pas forcément plus apprécié que le scandale, elle tient l'auberge du village avec sa compagne Noëlle Guillou, vend modestement des journaux et du tabac. Mais correspond avec Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir.
Elle a été le professeur de Bernard Buffet et l'amie de Maurice de Vlaminck. Dans l'auberge, une salle est entièrement tapissée de reproductions de Modigliani...
Certains se souviennent peut-être d'être allés guincher au Bateau ivre, le dancing qu'elle avait ouvert en 1947 et qui a accueilli les clients jusqu'en 1970. On y entendait du jazz, le rock d'Elvis Presley...
Autre curiosité autour de cette femme résistante, celle d'être l'amie de Maurice De Vlaminck jugé comme collabo  à la fin de l'occupation 39/45.

samedi 20 octobre 2018

une peinture qui interpelle, le 20 octobre 2018


UNE VISION DU MONDE DÉRANGEANTE.

En début d'après midi, de ce  samedi  20 octobre vers  14 h  les portes du Centre des Congrès où se tenait l'exposition de Marie-Thérése Auffray étaient closes.
Surprenant et navrant, l'absence de la  moindre explication affichée  sur la porte d'entrée.
Vers 15 h 15,  j'ai pu voir cet ensemble de toiles, peint par une  personne à la vie particulièrement compliquée et ayant eu le courage  de  traduire cette complexité dans sa  peinture .
Cette exposition mérite le détour et je forme le voeux que les bénévoles qui tiennent cette exposition respecteront les horaires indiqués sur les affiches officielles faisant la réclame  de cette mini rétrospective  des oeuvres de la Quinocéenne  Marie -Thérèse  Auffray .

JOUNENT Michel .
"la misère" peinte par Marie Thérése Auffray en 1946...  

vendredi 19 octobre 2018

en direct du TA de Rennes, le 19 octobre 2018


LE TRIBUNAL ADMINISTRATIF  DE RENNES


a tenu son audience ce matin sur l'affaire opposant un Quinocéen à la Commune de Saint Quay Portrieux.
Ce propriétaire résidant au 1 bis de la rue du Président Le Sénécal conteste le permis de construire d'une maison  à proximité immédiate de la sienne.
La décision du juge des référés sur l'éventuelle suspension du permis sera  rendue dans les jours à venir...
Dans cette singulière affaire, trois avocats ont fait valoir leurs points de vue durant l'audience.
L'avocat choisi pour la commune reste à ce jour complètement inconnu du conseil municipal.
Singulière façon de faire vivre la démocratie dans notre commune quant aux correspondants de la  presse locale, ils sont  aux abonnés absents.

JOUNENT Michel.

mardi 16 octobre 2018

l'érosion des côtes , le 16 octobre 2018.


la falaise au bout de l'allée de la Barbe brulée.
LES CONSÉQUENCES D'UN  DÉRÈGLEMENT VISIBLE.
17 députés dont Eric Bothorel, le député de notre circonscription, s'alarment  d'un phénomène grave et inquiétant, celui de l'érosion constante  des côtes en France.
Que se soient des côtes  sableuses ou rocheuses, partout dans  l'Hexagone ou dans l'Outre-mer le recul est inexorable.
L'immobilier au bord des côtes est en danger voire abandonné prochainement  tellement  l'insécurité  devient  manifeste.
A un moment où la Loi Littoral, loi qui date de 1986 est contestée dans le cadre du projet appelé "loi Elan"  qui vise à densifier les constructions en bord de mer, il est urgent d'ouvrir les yeux sur la mise en route de futurs et  graves problèmes de sécurité publique.
Comme par exemple l'accord de 2 permis de construire par la commune de Saint Quay Portrieux sur  une bande de terrain comprise entre  50 et 100 mètres de la partie haute  de l'estran.
OUI il faut anticiper  les conséquences du réchauffement de la planète, de la  montée des eaux, de la fragilisation des bords de mer et pour cela refuser par électoralisme l'accord de permis de construire ou de modification sensible  de constructions existantes en bord des falaises.

JOUNENT Michel.  

lundi 15 octobre 2018

vers la sortie, le 15 octobre 2018

UN CONSEILLER MUNICIPAL (de la majorité)"VIDE SON SAC".
Avec l'aimable  autorisation de l'intéressé.
Cliquez sur le courrier pour ouvrir le lien dans une nouvelle fenêtre.

le secret encore le secret, le 15 octobre 2018


OUBLI OU CALCUL???
Lors du premier Conseil municipal élisant le Maire et ses adjoints en avril 2014, une délibération a accordé au maire 17 délégations sur les  28 possibles  afin de lui permettre la mise en oeuvre de l'action des services  et d'en assurer le bon fonctionnement.
Les décisions sont  prises  par voie d'arrêté municipal  et le maire  doit en rendre compte  lors du conseil municipal  qui suit .
Au début d'octobre  2018,  s'appuyant sur la délégation  N° 16, celle permettant d'intenter  au nom de la commune les actions en justice ou de défendre  la commune dans les actions intentées contre elle, le maire a eu recours à un cabinet d'avocats de Saint Brieuc pour défendre la commune d'une action en justice administrative celle du TA de Rennes, d'un Quinocéen qui conteste l'attribution d'un permis de construire au  1 quater  de la rue du Président Le Sénécal.
Le 12 octobre  2018, malgré l'annonce officielle depuis plusieurs jours  sur le site du Tribunal Administratif de Rennes  du nom du requérant , du dépositaire  du permis de construire  et du défenseur qu'est la commune, accompagnés du nom de leurs avocats,  le maire  contrairement à la décision  prise   dans le cadre de l'article L 2122-22 soumise aux mêmes règles applicables aux délibérations du conseil municipal  n'a pas rendu compte  de son action au CM suivant immédiatement  sa décision de recourir à un cabinet d'avocats  ...POURQUOI???
JOUNENT Michel .
   ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 


samedi 13 octobre 2018

le goût du secret, le 13 octobre 2018


Comme  disait le chanteur Jacques Dutronc...
"ON NOUS CACHE TOUT, ON NOUS DIT RIEN"
C'était le cas hier soir au Conseil municipal, le maire, dans le cadre de ses délégations, s'est bien gardé d'informer ses collègues qu'il avait fait appel à un cabinet d'avocats pour  défendre la commune d'une requête auprès du TA de Rennes visant,  de la part d'un propriétaire, à contester un permis de construire au 1 quater de la rue du Président Le Sénécal.
Permis de construire instruit par Saint Brieuc Armor Agglomération et signé par le maire adjoint à l'urbanisme.
Et sur la fin du conseil, parmi  les questions diverses, un conseiller municipal délégué aux sports s'est inquiété du devenir de l'ancienne maison de la  presse devenue pendant un couple d'années une boutique de sportwear et aujourd'hui une agence  immobilière.
La réponse du maire fut sèche et condescendante ; si la démarche de revente  des murs était la bonne, si le candidat choisi était le bon, qui aurait pu prévoir selon le maire que le couple de commerçants connaîtrait  les affres de la séparation???
Des causes réelles  que tout le monde ressent sur la disparition des commerces de  proximité, on est passé à la lecture de "Confidences" ou de "Closer" ...
Sacrée Soirée au Conseil  comme disait l'ancien présentateur.
Pour en revenir  à la présence d'un cabinet d'avocats, si le permis de construire est correctement instruit, pourquoi, dans cette première instance qu' est un  référé visant dans un premier temps à suspendre les travaux, avoir sorti la grosse artillerie???
Cela sera sans doute nécessaire au moment de la  requête sur le fond demandant l'annulation du permis.
Il faut savoir aussi que la justice administrative est relativement lente .
Je dénonce le choix d'avoir choisi ce cabinet d'avocats de Saint Brieuc, bien connu  pour avoir été récusé pour incompétence notoire sous le dernier mandat dans l'affaire de   l'attribution d'un délégataire  pour gérer le Cinéma "Arletty ".
Cet aréopage d'avocats avait oublié ou fait semblant de ne pas connaître les textes réglementant le fonctionnement  des collectivités  territoriales.
Avec mon ami Michel Rocfort, nous  n'étions pas encore élus; par un courrier à leur adresse,  nous leur avions fait savoir que le maire n'avait plus  ni les délégations appropriées  ni l'accord du conseil  du conseil municipal pour le solliciter.
Fort de leur suffisance,  ce cabinet briochin*nous avez répondu que notre démarche était inutile et suivie d'un circulez déontologique .... il n'y a rien à voir!!!
En saisissant le Bâtonnier de Saint Brieuc , la nouvelle réponse du  cabinet d'avocats fut claire, rapide  et sans  détour, il cessait immédiatement toute diligence avec la mairie.
Entre temps, l'un des avocats du cabinet avait produit un mémoire en défense dans cette mauvaise  affaire d'attribution d'une DSP pour le cinéma; pour ce travail, il n'avait pas fourni de facture mais s'était appuyé sur l'assurance de la municipalité pour obtenir le  paiement du travail réalisé ...
Très curieux quand même!!!
La suite de cette histoire a pris ensuite  un tournant rocambolesque, on en  sourit encore  parmi d' anciens élus.
Alors revoir ce cabinet réapparaître dans un litige entre voisins autour d'un permis de construire est étonnant  et caractérise la continuité entre les deux dernières mandatures sur la manière  de diriger la commune... Le Secret!!!
Sur le litige autour d'un permis de construire à proximité immédiate du GR34, le référé aura lieu le  19 octobre  2018 à Rennes , il  y a déjà  trois avocats  ou cabinets d'avocats sur le coup : le requérant, le demandeur de permis et la  municipalité qui a accordé le permis.
Quand  à l'ancienne boutique de presse , les bourdes se sont multipliées autant sous l'ancienne  municipalité que sous la nouvelle.
·        l'achat des murs pour sauver un commerçant surendetté.
·        Le paiement de l'achat ( 100 000 €)  alors que le commerçant avait déjà baissé le rideau .
·        beaucoup de  loyers  jamais réclamés
·    la demande réussie  de séparer l'annulation de la délibération de la transaction financière par l'actuelle municipalité.
·      le choix  de l'acheteur....  avec  un dispositif  d'achat étonnant: un  acte conditionnel ou réméré.
·  l'ignorance singulière des autorités municipales que rapidement le commerce de sportwear était en vente sur leboncoin.fr
·  ignorant aussi que le couple  ouvrait en même temps un second commerce en ville  au terme d'investissements importants.

Que la commune crée les conditions pour que l'envie de devenir commerçant à Saint Quay Portrieux, c'est bien et nécessaire,  mais choisir les commerçants et le type de commerçants à voir venir  est raisonnablement une erreur.
C'est pourquoi l'interprétation que notre maire a donné sur le départ du commerçant de sportwear  au Portrieux  montre une nouvelle fois  la susceptibilité d'un premier  magistrat qui n'admet aucune reconnaissance de ces échecs ou de ses  promesses électorales  encore non tenues.

JOUNENT Michel qui revendique le droit de s'intéresser à la vie communale et le droit de faire ses courses quotidiennes  hors des boutiques bobos.... 

* Marion-Leroux-Sebillotte-English, il s'agit du fameux cabinet d'avocats briochins renvoyé à son étude en  2012 pour méconnaissance des textes réglementant une municipalité. 
Commentaire de la Vigie  22410:
Dans votre article, vous mentionnez que le permis de construire de la rue Président le Sénécal a été accordé par l'Adjoint à l'Urbanisme.
Avez-vous pris connaissance de ce permis de construire et pouvez-vous nous préciser si ce permis portait bien une délégation de signature ?... car, dans ce domaine, tout ce qui se fait, se fait au nom du Maire et ce type d'acte porte forcément une délégation de signature.
Par ailleurs, vous mentionnez un cabinet d'avocats étant intervenu dans une précédente affaire. Savez-vous si, finalement, ce cabinet d'avocats a reçu, à l'époque,  des honoraires pour un travail qui n'a pas été exploité ? Les Quinocéens aimeraient savoir où va leur argent et ont tout lieu de se demander si l'appel, qui est à nouveau fait à ce cabinet, ne permettrait pas, dans les faits, de régler une sorte de dette ancienne. Il apparaît pour le moins étrange de demander l'assistance d'un cabinet qui ne semble pas avoir fait ses preuves dans le passé, puisque vous mentionnez l'intervention sans équivoque du Bâtonnier.

mercredi 10 octobre 2018

un urbanisme incompétent, le 10 octobre 2018


JETER L'ARGENT PAR LES FENÊTRES.

Entre la décision d'acheter par la municipalité précédente  les murs d'un fonds de commerce de presse et aujourd'hui  la  présence en lieu et place d'une agence immobilière,  près de  8 années se sont écoulées.
Huit années  qui ont vu une succession de décisions, toutes  plus curieuses  les unes que les autres et pas à l'avantage  des finances  locales.
C'est un véritable sac de noeuds que cette affaire et il faudra  bien un jour trancher "ce noeud gordien" puisque rien ne permet de  le dénouer.
Le commerce local  de proximité est en danger ici et ailleurs et les achats par Internet ne vont pas arranger cette situation .
En octobre  2010, la municipalité  s'est mise en difficulté et en contradiction avec les textes réglant le fonctionnement des collectivités locales, en faisant le choix de sauver un commerçant surendetté.
A cette époque, je me suis posé une  question pourquoi lui  et pas un autre ou des autres ???
Il  y avait manifestement anguille sous roche!!!
En faisant une requête auprès du TA de Rennes, j'ai obtenu l'annulation de la délibération litigieuse seulement  4 ans après le vote de cette dernière.
Par un forcing  peu commun l'ancien maire a cependant  réalisé le versement de la somme convenue pour l'achat (100 000 €) après la fermeture du commerce de presse en début 2012.
Dans les attendus du jugement, le TA de Rennes a fait le distinguo entre l'annulation de la délibération et l'acte conduisant au versement du montant de l'achat, il fallait alors aux dire du TA aller devant une juridiction civile pour obtenir le remboursement des  100 000 €  à la commune.
C'était  alors de toute évidence  à la nouvelle municipalité d'ester en justice.
Elle ne l'a pas fait, elle avait l'optique  d'installer un commerçant"bon en tout" pour reprendre l'ex-boutique de presse  abandonnée depuis  plus de deux années.
On connaît la suite , ce fameux commerçant "branché" a fini par mettre la clé sous la porte deux ans environ après l'ouverture de son activité.
Au moment de la revente du fonds de commerce, au conseil municipal procédant à cette transaction un conseiller municipal avait alerté  sur les aléas  et sur la fragilité de la situation juridique en cours , il n' a pas été entendu .
Il avait mis aussi en garde les élus responsables de se mêler des cas individuels de commerçants en difficulté.
A la situation déjà complexe , la nouvelle municipalité en a ajouté une nouvelle couche, celle de réaliser  la vente sous le sceau d' un acte conditionnel ou réméré.
Autrement dit pendant 5 ans  le nouveau propriétaire  ne  l'était pas vraiment.
Je  me demande encore pourquoi ce type de vente a t'il été réalisé ???.
En fermant son commerce de sportwear le commerçant n'a trouvé d'autres solutions que de louer ses murs à l'agence  immobilière située à  50 mètres de là.
En attendant cette opération a coûté aux contribuables Quinocéens.
·        32 000 € entre l'achat et la revente.
·        5 000 €  de travaux pour permettre la vente  du commerce abandonné.
·    les avocats au conseil d'Etat de Paris pour le référé demandant la suspension  de la délibération municipale en 2011
·        les avocats  au conseil d'Etat de Paris  sur le fond  en  2014.
·        l'acte administratif  d'achat  réalisé par le centre de gestion de Plérin.
·        la séparation des circuits d'alimentation eau et électricité.
On oscille entre  40 000 et 45 000 € de perdus dans cette incroyable aventure fruit de multiples erreurs d'appréciations volontaires ou pas.
C'est plutôt triste à un moment où les collectivités territoriales subissent des transferts de charges , des diminutions de dotations de la part de  l'Etat  et pour notre commune de charges nouvelles et   importantes  représentées par le centre médical.

JOUNENT Michel.  

jeudi 4 octobre 2018

sales bêtes, le 5 octobre 2018


UNE VISION QUI ALERTE!!!

A l'approche de  l'automne,  le nid de frelons asiatiques construit au sommet d'un arbre du parc de la duchesse Anne est sans doute déserté de ses milliers de  locataires, il n'empêche qu'il offre le spectacle navrant d'immigrants venus d'ailleurs cherchant assurément à procéder au grand remplacement  de nos colonies d'abeilles...des abeilles  bien de chez  nous.
A quand  la suppression du nid de ces envahisseurs au  sommet du premier arbre à gauche en franchissant la grille du parc.

JOUNENT Michel.


nos élus ont le "melon",le 4 octobre 2018


MODESTIE , OU ES TU ???

Lors de l'inauguration du centre de santé, chacun des spectateurs a pu entendre et voir   à la fois  les louanges adressées par les autorités départementales  présentes au maire, suite  à sa présentation  du projet  et maintenant à sa mise en oeuvre .
Pour notre commune  y avait-il une autre solution au désert médical en cours  que de réaliser cette maison médicale?? Peu de Quinocéens le pense...
Les mentalités chez les médecins généralistes  ont  tellement changé ces dernières décennies  que sans cette solution d'embaucher des médecins salariés * par la municipalité et installés au frais de la commune, que leur venue aurait été quasiment impossible.
Le problème d'assurer   rapidement l'équilibre du budget annexe ainsi  créé reste à démontrer d'autant qu'au salaire des trois médecins,  il faut ajouter les salaires de deux secrétaires  à mi-temps, de différentes charges domestiques et l'amortissement  des travaux  d'aménagement de la maison de santé.
Dans  et avec son lyrisme coutumier dans la présentation en général des réalisations  municipales en cours,  notre maire n'a pu s'empêcher de sortir une saillie dont il est coutumier,  celle de brocarder ceux qui  parlent et discutent, à l'inverse de lui  qui, avec son équipe, réalise .
Dans une démocratie représentative les seules qui peuvent faire ou oublier leurs promesses électorales sont ceux qui ont réussi l'épreuve électorale et comme par exemple dans notre ville par un mode de scrutin  assez injuste, il ne représente au soir du second tour de l'élection municipale que 54.37 % des votants et 36. 03 % des inscrits, il devrait  accepter que parmi ceux qui l'ont ignoré au moment de l'élection municipale, émettent un avis quelque peu différent du sien.
Mais c'est la mode aujourd'hui  à tous les niveaux l'accès au pouvoir devient "jupitérien" , on brocarde la minorité et on est condescendant envers ceux qui s'expriment différemment.
La libre expression est tournée en dérision , c'est  curieux ce besoin  de dominer les petites voix  de ceux qui refusent  d'être autre chose que des courtisans policés.
Il ne faut pas oublier que  pour gérer une  ville sans  problème comme la nôtre qui jouit de revenus substantiels avec son Casino , couler du béton et du goudron à tout va ne représente pas avec une administration pléthorique comme la notre un exploit considérable.
Ici comme  un peu partout dans le pays  monte le désir de voir qu' un peu de  modestie se fasse  jour chez  nos dirigeants élus.

JOUNENT Michel. 

*médecins salariés  qui ne feront pas de visite  à domicile en semaine et jours fériés .
Rappel d'un bon mot de Paul Valéry par la Vigie  22410.
  "La politique est l'art d'empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde."