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mardi 10 décembre 2019

non à la stagnation. le 10 décembre 2019

AU PIED DE LA RÉSIDENCE "DES ÎLES" ,
un  immeuble* de  7 étages et de  60 logements, existe un îlot urbanisé entre l'allée de la grève Gicquel et  de la rue Notre Dame des flots, qui comprend  des villas balnéaires et un hôtel aujourd'hui abandonné depuis trois années.
Plusieurs propriétaires de ce lieu envisagent assez mal, la rénovation et surtout  l'agrandissement du Gerbot d'Avoine par un promoteur parisien.
Ils développent l'idée que la commune n'est pas en manque de chambres d'hôtel  pour accueillir des personnes de passage ( vacanciers  et touristes ) et  que le Centre de Congrès est une structure inadaptée pour être un plus au Gerbot  d'Avoine  revu de fond en comble.
Pour cela, ils ont déposé le  10 septembre 2019 une requête en annulation auprès du Tribunal administratif de Rennes, du PLU  approuvé le  11 juillet  2019 par la communauté  d'agglomération de Saint Brieuc Armor Agglomération, acte administratif  permettant prochainement  l'extension et la rénovation de l'Hôtel Restaurant "Le Gerbot d'Avoine ".
Dans cette requête argumentée contre un investissement privé ou la commune de Saint Quay n'est qu'un facilitateur, on trouve une chose singulière  à la fois un accord des requérants pour  rénover à minima l'Hôtel-restaurant abandonné et la proposition de construire dans les bâtiments de la congrégation religieuse de la rue Jeanne d'Arc, un hôtel restaurant luxueux avec un parking souterrain et un Spa.
J'imagine que le promoteur qui veut investir plus de  10 millions d'euros dans cette rénovation a fait une sérieuse étude de marché  et si il n'a pas choisi immédiatement  les bâtiments religieux,  c'est que l'état des lieux est particulièrement rébarbatif  ( hauteur des plafonds excessive, présence d'amiante et de salpêtre, toitures en très mauvaise état, proximité des cours d'écoles primaires et secondaires , réfectoire pour élèves au rez de chaussé  etc.
Le plus curieux dans cette proposition alternative au projet en cours. c'est qu'elle est la reprise d'une partie d'un  projet  du maire précèdent ( 2008/2014).
Maire sèchement battu aux municipales de 2014 qui semble t-il n'a toujours pas compris les dimensions de son échec électoral et qui par un jeu singulier tire les ficelles dans  cette partie de bras de fer avec son successeur.
La justice administrative dira le droit, dira si la loi littorale  si élastique dans son application est respectée et au final on connaîtra si une municipalité peut influencer la nature d'un investissement privé.
Quatorze citoyens de Saint Quay Portrieux ont tout à fait le droit de s'exprimer sur tous les sujets , même si ils sont des résidents secondaires et qu'ils ne votent pas dans la commune.
Mais vivre toute l'année à Saint Quay n'offre pas de droits supplémentaires  mais montre que la commune  hors vacances scolaires s'étiole de plus en plus et pour qu'elle ne soit pas une commune dortoir, il est tant  de promouvoir une activité pérenne comme un bon restaurant , comme l'organisation en bord de mer de séminaires et d'un accueil hôtelier de qualité. etc.
 
JOUNENT Michel... qui dit Non au minorité agissante.
* un immeuble qui dépasse les  25 mètres de haut  et qui avec ses balcons domine  les parties privatives des  villas.

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