AU PIED DE LA RÉSIDENCE "DES
ÎLES" ,
un immeuble* de
7 étages et de 60 logements,
existe un îlot urbanisé entre l'allée de la grève Gicquel et de la rue Notre Dame des flots, qui comprend des villas balnéaires et un hôtel aujourd'hui
abandonné depuis trois années.
Plusieurs propriétaires de ce
lieu envisagent assez mal, la rénovation et surtout l'agrandissement du Gerbot d'Avoine par un
promoteur parisien.
Ils développent l'idée que la
commune n'est pas en manque de chambres d'hôtel pour accueillir des personnes de passage (
vacanciers et touristes ) et que le Centre de Congrès est une structure
inadaptée pour être un plus au Gerbot
d'Avoine revu de fond en comble.
Pour cela, ils ont déposé le 10 septembre 2019 une requête en annulation
auprès du Tribunal administratif de Rennes, du PLU approuvé le
11 juillet 2019 par la
communauté d'agglomération de Saint
Brieuc Armor Agglomération, acte administratif
permettant prochainement
l'extension et la rénovation de l'Hôtel Restaurant "Le Gerbot d'Avoine
".
Dans cette requête argumentée
contre un investissement privé ou la commune de Saint Quay n'est qu'un
facilitateur, on trouve une chose singulière
à la fois un accord des requérants pour
rénover à minima l'Hôtel-restaurant abandonné et la proposition de
construire dans les bâtiments de la congrégation religieuse de la rue Jeanne
d'Arc, un hôtel restaurant luxueux avec un parking souterrain et un Spa.
J'imagine que le promoteur qui
veut investir plus de 10 millions
d'euros dans cette rénovation a fait une sérieuse étude de marché et si il n'a pas choisi immédiatement les bâtiments religieux, c'est que l'état des lieux est
particulièrement rébarbatif ( hauteur
des plafonds excessive, présence d'amiante et de salpêtre, toitures en très
mauvaise état, proximité des cours d'écoles primaires et secondaires ,
réfectoire pour élèves au rez de chaussé etc.
Le plus curieux dans cette
proposition alternative au projet en cours. c'est qu'elle est la reprise d'une
partie d'un projet du maire précèdent ( 2008/2014).
Maire sèchement battu aux
municipales de 2014 qui semble t-il n'a toujours pas compris les dimensions de
son échec électoral et qui par un jeu singulier tire les ficelles dans cette partie de bras de fer avec son
successeur.
La justice administrative dira le
droit, dira si la loi littorale si
élastique dans son application est respectée et au final on connaîtra si une
municipalité peut influencer la nature d'un investissement privé.
Quatorze citoyens de Saint Quay
Portrieux ont tout à fait le droit de s'exprimer sur tous les sujets , même si
ils sont des résidents secondaires et qu'ils ne votent pas dans la commune.
Mais vivre toute l'année à Saint
Quay n'offre pas de droits supplémentaires mais
montre que la commune hors vacances
scolaires s'étiole de plus en plus et pour qu'elle ne soit pas une commune
dortoir, il est tant de promouvoir une
activité pérenne comme un bon restaurant , comme l'organisation en bord de mer
de séminaires et d'un accueil hôtelier de qualité. etc.
JOUNENT Michel... qui dit Non au
minorité agissante.
* un immeuble qui dépasse les 25 mètres de haut et qui avec ses balcons domine les parties privatives des villas.
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