Dans l'effervescence de la libération de Saint Quay Portrieux et la mort de nombreux patriotes dont celle de l'adjudant Cadot , un triste évènement a noirci la vie d'un fonctionnaire de la poste.
En effet ce jour du 3 aout 1944, la poste locale a été dévalisée de la somme de 31 799,80 francs de l'époque.
Ce sont 4 hommes se réclamant de la résistance et mitraillette au poing qui exigèrent l'ouverture du coffre fort.
Le receveur porta plainte mais apparemment sans succès, les jours de la libération de la commune étaient à Saint Quay particulièrement agités, des fleurs pour certains et des cranes rasés pour celles qui avaient "fraternisé "avec l'occupant et comble d'infamie , elles avaient la tête couverte de bouse de vache.
Pas terrible pour une commune comme la notre où l'esprit bourgeois présidait.
La plainte n'aboutit pas et comme la loi des PTT le prévoyait avec le texte du 21 mai 1862 , le directeur de la poste de Saint Quay Portrieux du rembourser la somme dérobée.
Pendant l'occupation de la poste par les allemands, une partie des logements fut réquisitionnée pour des ukrainiens qui buvaient comme des trous, la poste pendant cette occupation était souvent le théâtre de beuverie infernale , de coups de feu passant auprès des enfants du responsable de la poste avec enfin pour outrance sortant du commun, l'épopée d'un officier nazi restant bloqué avec son cheval dans le tambour de l'entrée de la poste.
C'est la fille du postier qui après la mort de son père en 1990 raconta les anecdotes suivantes.
La vie ne fut pas un long fleuve tranquille durant la guerre à Saint Quay.
JOUNENT Michel.
Commentaire d'Eliane.Jenny-Bedouet: Merci d'avoir rappelé ces faits en souvenir de mes chers parents.Quand la mémoire oublié le cœur de souvient...
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Merci d'avoir rappelé ces faits en souvenir de mes chers parents.Quand la mémoire oublié le coeur de souvient... Eliane Jenny-Bedouet
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