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vendredi 20 août 2010

LA RECONSTRUCTION DU CINÉMA
 ou l’odyssée de « La Méduse »



A lire Ouest-France, sans-doute dans l’un des derniers papiers du correspondant local sur le cinéma Arletty, l’idée toute simple que l’on va vers un désastre financier se confirme.
Pour en revenir à la frégate « La Méduse », elle était commandée par un officier qui n’avait jamais navigué et qui ne connaissait rien à la navigation ; à la tête d’une petite flotte et malgré les recommandations de ses commandants, il persista à suivre un mauvais cap, il échoua le navire sur des hauts fonds sablonneux, tenta des manœuvres désespérées, abandonna le navire avec une partie de son équipage et beaucoup de passagers sur un radeau, on connait la suite…
Tranquille à bord d’une chaloupe, il a regagné le rivage.
Sur le cinéma, en quelque sorte, le maire est le commandant de la réalisation de cet ouvrage, il multiplie les erreurs et ses compétences sont largement entamées.
Il ne respecte pas son programme, il écrivait alors sur ce sujet « réouverture rapide du cinéma théâtre ». Il n’y a plus de théâtre à ce jour.
Il a tout suite ignoré le classement depuis 1995 de cet ensemble immobilier.
Il a entamé une première étude en ne gardant que l’aspect extérieur et en bouleversant l’intérieur.
Il a fait des ronds de jambes et des courbettes pour gagner les autorités de tutelles à ses choix… en vain.
Résultat : un architecte contraint de revoir ses plans et beaucoup d’argent inutilement dépensé en études et en nombreux déplacements.
La seconde étude subit de sérieuses contraintes, tant de la part des monuments classés que du CNC, possible bailleur de subvention.
Le permis de construire est accordé en juin 2010, à la clôture de l’appel d’offre public à la concurrence, le conseil municipal de juillet n’a pas été clairement renseigné sur les marchés retenus.
Le maire annonce qu’à l’été 2011, le cinéma transformé en salle moderne ouvrira ses portes.
Le projet est maintenant en route telle la frégate « La Méduse ».
Sa construction va se faire sans plan de financement sérieux.
Comment peut-on se lancer dans une telle aventure et montrer tant de légèreté dans l’usage des deniers publics ?
Lors de l’assemblée générale de la très indépendante association « Ciné St Ke », devant un parterre déjà bien réduit de ses adhérents, le maire a donné un nouveau coût de cette opération, il parle de 1 000 000 € HT, en 2009 il chiffrait les travaux à 700 000 €.
Il parle aussi de sollicitations pour obtenir des subventions et aussi d’associer de nouveaux partenaires et d’obtenir l’abondement de la région Bretagne, du conseil général et de la fondation du patrimoine.
Cela conduit à beaucoup de questions dont une en particulier autour de la TVA : est -elle récupérable ?
Il n’y a aucune étude sérieuse sur la fréquentation de ce cinéma, il faut le rappeler, notre ville est une commune où les personnes âgées représentent près de la moitié de la population.
Des films avec effets spéciaux (3 D) à venir voir dans un quartier désert par le froid et la pluie ne draineront pas la foule, il ne faut pas rêver.
Commencer les travaux dans de telles conditions relève de la plus totale incompréhension du fonctionnement d’une collectivité locale, il y a peut-être un début d’explication sur le sort fait au DGS .
L’autofinancement de la commune pour cette année est largement entamé, un nouvel emprunt ??? De ce côté comme pour le CLJ bien malin celui qui peut accéder à la connaissance des décisions du maire.
Mais un domaine où l’on reste pétrifié par le degré d’amateurisme du maire, c’est la gestion de ce cinéma.
Dans un premier temps « Ciné St ké » apportait ses lumières sur la programmation et le fonctionnement de la salle.
On apprend toujours par la presse que le maire oscille entre une gestion par Délégation de Service Public, qu’il faudra bien sûr subventionner, ou bien une régie municipale .
Si cette régie ressemble à celle de l’aire de carénage, bonjour les finances locales !!!
Financement et gestion sont actuellement inachevés et on nous annonce le début des travaux dès la fin des vacances , Mesdames et Messieurs les conseillers municipaux sortez la tête du sable, au prochain conseil municipal, faites parler votre intelligence sur ces dépenses , arrêtez l’emballement de ce cheval fou que represente cette trop somptueuse rénovation et puis surtout regardez de plus près l’exercice solitaire des responsabilités de notre maire.
Si le mois d’août n’a pas connu une météo d’été, le mois de septembre, avec les nouvelles trouvailles du maire, sera chaud… « ça c’est sûr » comme le disait la mère Denis.
Sans attendre le nouveau cinéma, le film relatant les aventures de l’équipe municipale « Saint Quay Portrieux autrement » connaîtra de nouveaux rebondissements.

Quel acteur notre maire ! Quel scénariste ! Quel producteur !

PS : toujours pas de nouvelles de mon détracteur, M jean louis Fontana !!!



JOUNENT michel

1 commentaire:

DUNIS Gilles a dit…

Je note qu'à propos de chiffres,on ne sait pas si cela comprend l'installation totale y compris le matériel de projection numérique (probablement très onéreux)ainsi que la partie reproduction sonore.Rien,du flou,on a la nette impression qu'il faut commencer les travaux à tout prix,et pour la suite,on verra,et bien en ce qui me concerne c'est tout vu,il faut arreter de prendre les enfants de Saint Quay pour des contribuables sauvages....J'attend un sursaut de nos élus,ouvrez les yeux,songez que TOUS vous nous engagez ds un désastre financier que vous aurez cautionné par votre silence et votre soumission,vous pouvez peut etre encore arreter l'avion fou,mais vite,demain il sera trop tard.