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samedi 18 décembre 2010

Au conseil municipal du 17 /12/ 2010 ,

C'est "L'AVEU" pour les cinéphiles ou simplement la reconnaissance par le second adjoint au maire des erreurs coûteuses résultant de l'arrêt des travaux de la construction de l'aire de carénage.
Cet élu, nous le savons, est à géométrie variable , au langage inconstant , à la mémoire fragile et ne se gênant pas pour trahir la confiance de ses colistiers "amis" d'hier.
Il reconnaît aujourd'hui que cette décision irréfléchie et largement approuvée par les vingt trois membres de la municipalité était une erreur.
Il nous dit qu'il parle sans user de la langue de bois,il chiffre le coût de cette décision à 125 000 € , il veut que cessent toutes les polémiques autour de ce sujet.
Il est l' architecte en chef de ce sabotage , aujourd'hui il s'agace de l'autre vérité sur la réalité des sommes jetées à la mer.
Il continue à nier toute les évidences mises à jour par le document réalisé et publié sur mon blog , par le document aussi adressé à la presse, au préfet, au conseil général,à la cour des comptes de Bretagne et à de multiples associations.
Ce document est étayé par des documents provenant de la préfecture dans le cadre de la légalité des délibérations prises par les municipalités.
Ce document est le fruit du travail du maire sortant G Lambotte et de moi-même M Jounent et il n'a reçu à ce jour aucun démenti.
M Brezellec , il faut ajouter aux 125 000 € d'indemnisation aux entreprises, les 18 000 € pour les espaces verts et les 55 256 € de travaux supplémentaires, on arrive à la somme de 212 495 € environ TTC, à cela s'ajoute l'indemnité de 35 000 € à la Nantaise des eaux pour rupture de contrat de la DSP.
Les chantiers travaillant sur l'ensemble portuaire ont participé à leur manière à la campagne électorale des municipales , en décourageant entre autre toute venue d'un fermier sur cette aire de carénage.
Au lendemain de l'élection et dans les mois qui ont suivi , ils ont tout obtenu de la municipalité, la modification de la surface de l'aire au bénéfice d'un chantier en particulier , ils ont obtenu la disparition quasi totale de la partie en self service , ils ont obtenu que l'on ne regarde pas de trop près le détail de leur activité sur cette aire transformée en hiver en port à sec et il est visible que la concurrence des prix des prestations est très faible.
M Brezellec au cours de ce conseil en a raconté une bien bonne sur l'efficacité de la régie municipale sur la DSP.
A l'en croire , la DSP n'aurait rapporté que 35 000 € annuellement sur chaque exercice de 2009 et 2010.
Ce contrat prévoyait qu'au delà de 2 000 opérations annuelles , le fermier verserait 100 euros par opération supplémentaire , le chiffre entrevu avec les chantiers dans la préparation du projet de l'aire envisageait 2 500 opérations (une opération, c'est soit une mise à l'eau soit la sortie de l'eau d'un bateau ) , dans cette perspective l'annuité de remboursement de l'emprunt de la municipalité, 26 % du coût de réalisation , était couverte.
Les chantiers réunis ont fourni à la municipalité pour les exercices 2009 et 2010 le chiffre de 1 650 opérations environ, M Brezellec, vous n'avez usé d'aucun moyen pour vérifier la sincérité des chiffres annoncés, ce n'était pas le cas avec la DSP.
Les chantiers juges et parties, la régie municipale maintenue à l'écart, vous ne manquerez pas M. l'adjoint d'informer les quinocéens sur le partage des opérations entre chantier.
En tablant sur 250 jours ouvrables par an ,il y a de l'inquiétude à se faire pour la viabilité ces quatre entreprises.
Ce soir de conseil, la tension était palpable entre le second adjoint et le conseiller Lorant , ce n'est pas étonnant, le temps pour ce dernier d'avaler des couleuvres est révolu.
Dans les investissements à réaliser ,il y a l'installation d'un portillon supplémentaire pour entrer dans l'aire de carénage à proximité de la capitainerie du port d'échouage.
Ce portillon était prévu dans la construction initiale, M Brezellec a effacé sa réalisation en indiquant que le capitaine du port n'avait qu'à utiliser un vélo , aujourd'hui on réalise au bout de trois années d'attente sa construction , il y a de la réflexion chez le second adjoint et là encore de l'argent gâché.

JOUNENT michel







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