à propos du minigolf et du casino!!!
Le casino apporte 30% des recettes de la ville.
Le parking actuel du casino sous le nouveau CLJ est constitué de 43 places.
Dans l'aménagement voté par le conseil municipal, notre maire propose le déplacement de ces 43 places en lieu et place du minigolf, l'ancien emplacement devenant une promenade arborée pour piétons.
Cette opération ne résulte pas d'une demande de la direction du casino.
Il faut souligner que dans cette période de crise économique, le casino de Saint Quay Portrieux n'a pas connu de baisse significative de son activité et sa récente rénovation ne doit pas être étrangère à son bon classement par la presse des établissement de jeux.
Le casino, dans sa première mouture, date de 1929, il fait parti des premières réalisations du maire bâtisseur Alfred Delpierre, le minigolf semble être une réalisation des années 1950.(sans certitude )
La partie du casino qui abrite les machines à sous montre encore les caractéristiques de la première construction, celle où les étages abritaient la thalassothérapie, un établissement unique dans la région.
Depuis, ce bâtiment a beaucoup évolué, des toitures originales en ardoises ont été réalisées et la partie restaurant a connu de nombreuses transformations.
Ce premier casino a été construit sur un terrain communal, les murs appartiennent à la ville et le casino est le locataire de la commune.
A côté du casino, dans les années trente, sur un terrain communal, des constructions en bois se sont multipliées; ensuite, un bar-restaurant en maçonnerie "le Saint Quay bar" a été réalisé.
Il a connu une complète rénovation dans le début des années 2000, il a changé de propriétaire et la ville n'est pas tombée d'accord sur le montant d'un dédommagement pour en devenir propriétaire.
Le propriétaire du casino voulait, de son côté, toujours dans le début des années 2000, augmenter le nombre de ses machines à sous et la quantité des tables de jeux.
Pour cela, il fallait plaider un dossier de demande d'autorisation devant une commission ad hoc au Ministère de l'Intérieur à Paris.
Le propriétaire du casino a obtenu l'autorisation de développer son activité grâce à la plaidoirie décisive de G Lambotte, maire en exercice.
A partir de là, le propriétaire du casino de Saint Quay, propriétaire aussi des casinos de Quiberon, de Pornic et des Sables d'or, en acceptant la proposition de vente du restaurant mitoyen, est devenu propriétaire du Saint Quay Bar.
Les conditions étaient requises pour construire un établissement répondant aux textes réglementaires avec, en particulier, des entrées différenciées pour accéder aux salles de jeux et au restaurant, c'était d'autant plus nécessaire que du côté des jeux, une pièce d'identité est aujourd'hui obligatoire.
Le restaurant, avec sa mezzanine, est tournée vers la mer et offre une belle terrasse abritée du vent.
Le rôle de la mairie dans cette construction du nouveau casino a été d'insérer le mieux possible son architecture dans le paysage urbain quinocéen .
Cela semble avoir réussi et les remarques hostiles et négatives ne se font plus entendre.
Tous ces travaux ont été financés par le propriétaire du casino, il a signé un bail emphytéotique avec la mairie de 50 ans; cette durée atteinte, la mairie deviendra propriétaire de l'immeuble entier, le loyer de l'ensemble a été revu à la hausse.
Alors, quand je lis en commentaire sur le LEQ que cela a été une erreur de transformer le casino, qu'il aurait fallu plutôt construire un nouveau casino sur l'emplacement du minigolf et déplacer le minigolf à la place du casino, je me pose une simple question:
qui aurait financé ces opérations: destruction du golf, construction du nouveau casino, destruction de l'ancien casino et construction d'un nouveau golf?
LA MAIRIE !!!
Depuis quand une collectivité territoriale finance la construction d'un casino?
Le propriétaire du casino ... quel intérêt d'investir énormément plus pour avoir un restaurant en bordure du boulevard sans le plaisir d'offrir le spectacle de la mer.
Ce n'est pas parce que notre maire a des idées farfelues qu'il faut avancer des âneries.
La destruction du premier casino "Delpierre " provoquerait à l'évidence les mêmes réactions que pour le minigolf arboré, de l'animosité et de l'incompréhension; on ne touche pas au patrimoine de notre ville.
Enfin, une autre baliverne a balayé d'un revers de main celle de lier l'avenir du casino avec le classement de la commune en station balnéaire, le seul effet d'un déclassement serait la diminution des indemnités des élus.
Rédacteurs, commentateurs anonymes et administrateurs du LEQ, inutile de faire la course avec notre maire, dans le domaine des idées extravagantes , dispendieuses et à dormir debout, il aura toujours plusieurs longueurs d'avance.
JOUNENT michel
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