MÉRULE, VOUS AVEZ DIT MÉRULE !!!
Le 7 décembre 2010, la mairie annonçait en grande pompe huit mois de travaux en perspective pour restructurer le cinéma.
On indiquait aussi que, chaque semaine, les entreprises intervenantes se réuniraient autour du maître d'oeuvre et du directeur technique de la ville.
Cinq mois plus tard , suite à l'effondrement de l'escalier menant à la partie haute de la salle , on découvre que le bois formant les marches a subi les attaques d'un champignon lignivore.
Il s'attaque aux bois , cartons et livres.
Il se développe dans l'obscurité, l'humidité et l'absence d'aération; le cinéma est fermé depuis 2004.
La mérule se déplace facilement, l'homme, le vent et les animaux sont des vecteurs pour transporter les spores de ce champignon consommateur de cellulose.
En Bretagne, elle est extrêmement fréquente et toute attaque de ce champignon , non comestible, est à signaler à la mairie ou à la Préfecture.
L'éradication de ce champignon est réglementée et seules des sociétés spécialisées peuvent intervenir.
Le traitement est toujours difficile et il faut aussi se débarrasser des matériaux en contact de cette lèpre.
Traiter la cage d'escalier, refaire un escalier et exécuter un traitement curatif plus général occasionneront un surcoût non négligeable au million d'euros annoncé HT.
Pour l'adjointe à la culture, cette présence, ce sont des aléas; pour le second adjoint, on ne pouvait pas savoir avant le "désossage" de l'ancienne structure; en attendant, une personne a failli se rompre les os quand l'escalier s'est dérobé sous elle .
C'est un peu court,
madame et monsieur les adjoints.
Depuis cinq mois, dans un bâtiment fermé depuis 7 ans, dans une région où la mérule fait des ravages , aucune expertise sur la présence de ce parasite n'a été réalisée ; par contre, du côté du mini-golf, on sait, au niveau municipal, déclancher une analyse phytosanitaire pour justifier l'abattage prochain des arbres.
La mairie achète sur le quai de la République les murs d'un commerce, l'affaire n'est toujours pas réglée , apparemment, scinder une hypothèque relève d'un casse tête chinois, elle ferait bien de ce côté de se montrer plus circonspect en faisant examiner les lieux par des spécialistes de la mérule, cela éviterait éventuellement des surprises désagréables.
D'une manière générale, les notaires et les marchands de biens exigent, sans que cela ne soit encore obligatoire, la présentation par le vendeur d'une expertise sur la présence éventuelle de la mérule.
Les mauvaises surprises, les aléas se multiplient à Saint Quay Portrieux.
Qui attire un chat noir dans ce conseil municipal?
Le directeur fraîchement engagé pour la programmation et le suivi du chantier pour six mois renouvelables , pour tenir la prochaine date d'ouverture, n'a plus qu'a se munir d'un panier pour ramasser ces champignons avant qu'ils ne deviennent hallucinogènes.
JOUNENT michel
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire