LES PARTIELLES DE SEPTEMBRE...
ne seront ni plus ni moins qu'un référendum sur la politique municipale de M Blanc.
Certes, ce ne sera pas le référendum que proposait le maire avec, pour seul sujet, le minigolf.
Ce scrutin s'adresse à toute la population; il dira sans détour ce que pensent les quinocéens sur les 53 mois de sa chaotique gestion de la municipalité.
Ils diront et c'est à espérer, si les 19 mois qui restent pour atteindre la fin de la mandature seront à l'image de cette gestion gravement contestée par une opposition issue de la liste "Autrement ", celle là même élue en totalité en mars 2008.
C'est du jamais vu pour notre ville de voir une municipalité faisant autant parler d'elle en termes aussi peu élogieux.
Selon les journaux régionaux et locaux, la commune est dans la tempête, elle est aussi sous la tourmente et la cité s'enflamme au sujet du minigolf .
S'ajoutant au mauvais temps de cet été , on se demande encore ce qui pourrait attirer les touristes à séjourner ou à passer par notre ville.
Saint Quay Portrieux a de nombreux défis de modernisation à relever.
Des problèmes essentiels sont laissés de côté comme celui de l'assainissement et la mise à niveau de son usine de retraitement des eaux, la signalétique de la ville est toujours en étude, le quartier des pêcheurs et les abords de la chapelle Sainte-Anne du Portrieux sont abandonnés.
Hormis le fleurissement récent et plaisant pendant "la pleine saison" au bas des rues de Clemenceau et de la Victoire, ce quartier est d'une grande tristesse.
La sortie de la ville par la rue Geniet est à l'image de la gestion de M Blanc... une suite d'ornières , de trous et un enrobé de la chaussée déformée comme "une tôle ondulée".
L'image la plus triste de cette gestion autoritaire est le gaspillage des deniers publics, les études en tout genre pullulent depuis mars 2008, la charge des emprunts a augmenté, les dépenses inutiles comme l'arrêt des travaux de l'aire de carénage, l'achat irraisonné de la boutique de presse du port et puis, contrairement aux promesses du programme "Autrement", le Cinéma-Théâtre n'a pas été remis dans sa configuration initiale, la partie théâtrale a disparu ainsi que la polyvalence de la salle "Arletty".
La gestion du cinéma est un gouffre financier et la réalité de ce déficit de la gestion commence à transpirer grâce aux élus responsables formant une opposition majoritaire face au maire.
Ce déficit est en passe de devenir "astronomique".
La part du fonctionnement dans le budget de la commune a fait en quatre années un bond conséquent , la comparaison avec les ratios nationaux est éloquente.
C'est vrai que la valse des DGS, l'emploi d'un responsable de la communication, le saupoudrage fantaisiste des associations comme le spectacle "son et lumière" et autres pitreries dus à l'adjointe à la culture finissent par chiffrer.
Ces partielles doivent prendre la forme d'un désaveu cinglant pour le maire et son dernier carré de fidèles.
M le maire a beau faire le bravache en disant qu'il est élu pour la durée du mandat, il ne pourra pas échapper, au soir des partielles, à l'examen honnête du nouveau rapport des forces au sein du conseil municipal.
Dans le cas contraire, il montrerait que son seul souci n'est pas le devenir de la commune ni de l'intérêt général mais la soif sans borne de garder à tout prix le titre ronflant de maire...
JOUNENT Michel
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