A moins de sept mois
des prochaines élections
municipales ,
IL EST GRAND TEMPS QUE LE MAIRE SORTANT NOUS PARLE DE SON
BILAN.
Il faudra qu'il nous explique, lui, le futur
candidat à sa propre succession, ce qu'il a fait pendant ces six années pour sortir la ville de son déclin.
Je dis ce: qu'il a fait ou pas, car
depuis six ans, il dirige seul la destinée de
notre commune.
Cette direction autoritaire des
affaires communales par M Blanc est aux antipodes des promesses tenues lors de
la campagne des municipales
de 2008.
Décidemment, la démagogie en
matière politique, même au niveau d'une
petite commune comme la nôtre,
reste la reine des batailles pour se faire élire.
Avec un culot
que j'ai appris à mieux connaître depuis que je suis élu,
notre maire disait se sentir chez soi à
Saint Quay Portrieux , apprécier la ville et aimer y vivre.
On sait la suite, présent sur la ville deux jours et demi par
semaine pendant les trois quart
de l'année et en figuration touristique
le reste du temps.
Cette équipe
"Autrement" n'est pas le fruit
du hasard , elle a été concoctée en grande partie sinon en totalité par M
Blanc.
Voler vers la victoire et subir son ivresse a occulté aux futurs conseillers la vraie nature de M Blanc.
Dès le lendemain de son élection, il n'a pas fallu bien longtemps à
attendre pour une majorité d'élus
qu'elle comprenne que le
pouvoir municipal ne se partageait
pas .
Durant ces cinq années , un
certain nombre de réalisations ont vu le
jour, elles ont toutes rencontré
des problèmes dans
leur définition , leur élaboration
et leur coût final .
Sauf une !!! celle-ci est passée comme
une lettre à la
poste, la réfection de fond en
comble de sa rue de résidence.
- l'arrêt des travaux et les modifications apportées à l'aire de carénage = un coût supplémentaire de 400 000 € .
- La construction du CLJ , après une interrogation sur son retour dans la partie basse du Centre des Congrès a coûté 370 000 €, dix mois de l'année , le CLJ est "occupé" par une dizaine de jeunes , 4 heures par semaine hors des vacances scolaires.
- La restructuration du cinéma "Arletty ", c'est d'abord le refus du premier projet par le responsable des monuments historiques, c'est son coût initial qui passe de 750 000 € à son double, c'est sa gestion erratique qui passe d'un dispositif municipal à celui d'une entreprise privée qui repasse à une gestion municipale pour enfin devenir une DSP pour les 5 années à venir.
- La refonte du quartier urbain du Casino a été le moment le plus ridicule de la vie municipale, suite au projet adopté par un conseil municipal réduit, une pétition circule en ville rassemblant 750 signatures , puis une manifestation* importante aux abords du minigolf en péril , vient ensuite le commencement de la première tranche des travaux avec un recours de la LEQ au TA de Rennes, une élection complémentaire de 7 nouveaux conseillers conduit le maire à arrêter unilatéralement les travaux, bref sans que l'économie du marché ne soit changée; il aura fallu là aussi subir les caprices du maire pour mener à bien cette réalisation et grâce à lui pendant deux ans, cette partie de la ville aura été un bazar sans nom.
- l'achat inutile pour 100 000 € des murs de la maison de la presse du Portrieux est la quintessence de la mentalité de M Blanc , même dans l'erreur il ne recule pas et surtout pour se dédouaner, il use toujours de la même tactique, ce n'est pas de mon fait mais celle d'une autre !!!
- le quartier du Portrieux du côté des venelles est le grand oublié des investissements de cette mandature; la réfection de la sortie principale de la ville " le toboggan" de la rue Geniet est intervenue la quatrième année du mandat, des jardinières ont été installées rue Paul de Foucaud et en ce qui concerne la réfection des jardins du port, il suffit de lire le blog du "Comité du Portrieux" pour comprendre l'état de mépris dans lequel cette association représentative a été tenue par le maire , en présentant son contre -projet.
- du côté du carrefour des Prés Mario, là où s'installent les cirques de passage; du feu tricolore aux ronds-points multi branches en passant par un tourne à gauche , que de temps perdu et d'argent gaspillé pour en arriver à laisser ce carrefour "dît dangereux" en l'état.
- sur l'esplanade du nouveau port, les vestiges d'un hôtel ont été détruits; un permis de construire un bâtiment de 3300 m² afin d'accueillir des commerces , des bureaux et des salles de réunions a été déposé par un promoteur "privé"; l'investissement était de l'ordre de plus de 3 millions d'euros, cela ne coûtait rien à la commune. Suite à son éviction des instances dirigeantes du Syndicat mixte du port d'Armor, M Blanc a oublié qu'il avait signé le permis de construire et de plus il s'est fait l'interprète de plusieurs commerçants du coin pour jeter un trouble important chez l'investisseur. Résultat: ce dernier attend des jours meilleurs et sans doute une autre municipalité pour poursuivre son projet + de 3 millions d'euros, avec les temps qui courent, c'est quand même inouï d'avoir laissé passer une telle affaire dont le seul but était de terminer enfin ce polder du nouveau port à l'abandon depuis des lustres.
Que reste t-il des propos de
M Blanc qui déclarait en 2008 en cachant mal sa colère que le maire
précédent n'avait pas de vision
et que sa gestion était faite d'amateurisme et d'opacité???
Que reste t-il de son cri
venant du fond du cœur parlant
de gâchis humain et d'argent???
Que reste t-il de sa promesse
de sortir la gestion de la ville de sa
médiocrité et de son allergie au dialogue???
Que reste t-il de la
volonté du maire de soulever la chape
de plomb du silence municipal qui
pesait sur les habitants???
Que reste
t-il du gros mensonge du maire
qui affirmait que pour
bien gérer la ville :
"Il ne faut pas
avoir le goût de soi. Il faut avoir le goût des autres"???
Il ne reste bien
sûr pas grand chose sinon rien;
tout ce qu'il reprochait à son
prédécesseur est devenu à
quelque chose près ce que les quinocéens reprochent à M Blanc
aujourd'hui.
On se souvient tous de la claque
électorale qu'il a reçu, il y a un
an, lors de l'élection complémentaire sollicitée
à sa demande au Préfet, ce rejet en est la démonstration.
Le maire a fait exploser son
conseil municipal, il a broyé l'appareil administratif par son
mépris des humains ( 5 directeurs
des services en 5 ans ) qui le compose et
il a divisé profondément la population et il continue avec son
association "les amis de St
Quay" en opposant les résidents
permanents aux résidents
secondaires.
Tous les travers qu'il décelait
soi disant de l'ancienne mandature ont
été multipliés à l'extrême depuis que
M Blanc dirige seul la commune.
Si le législateur
a conçu qu'il fallait 23 conseillers
pour diriger une commune comme la
nôtre, ce n'est pas sans raison.
La démocratie est au
placard dans notre ville; voilà
l'explication de tout ce gâchis
humain et financier.
Remettre la démocratie
à l'ordre du jour à Saint Quay Portrieux est le seul moyen de faire
revivre notre ville et cela ne
passe pas par un second mandat de M Blanc.
JOUNENT Michel.
* Celui qui a mis dans la rue par un jour d'orage près de 300 personnes hostiles à la destruction du minigolf, a aujourd'hui rallié l'ex-adjointe spécialisée dans le lancer de chaussette et du golf dans la rue , tout cela, personne n'est dupe, pour faire la courte échelle à M Blanc afin de bien préparer un second mandat.
On s'y perd à St Quay, hier encore cet agitateur était en guerre ouverte avec M Blanc , comme quoi la prochaine campagne des municipales nous préparent déjà bien des surprises et pour satisfaire des ambitions démesurées, des ralliements contre nature !!!
A St Quay Portrieux les serviettes et les torchons ne se mélangent pas ..qu'on se le dise.