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jeudi 26 septembre 2013

argent gaspillé 26/09/2013


UN ATOUT ET UN OBSTACLE POUR BIEN GÉRER LA COMMUNE.
LE CASINO
Chaque année le casino dans le cadre de la loi, abonde  le compte  "recette" de nos finances  locales .
En moyenne, c'est la somme de 1 400 000 € qui tombe annuellement dans  l'escarcelle de la commune.
Il n'est pas  interdit de rappeler  que  les  murs du Casino appartiennent à la ville  et que les gérants  du  Casino  paient un loyer au propriétaire, pour  les utiliser.
Beaucoup de communes riveraines à la nôtre aimeraient connaître  le sort enviable de recevoir annuellement sans beaucoup de contraintes et d'efforts ces sommes "rondelettes ".
Je n'irai pas sur le terrain de savoir si c'est immoral ou non de s'adonner dans cette   battisse agrandie  au jeux de  hasard, si c'est  moral  de voir chaque  matin des simples gens  plein  d'illusions attendre l'ouverture des portes du Casino et  les  mêmes  quelques  instants  plus tard ressortir les  poches  vides.
Il est terrible "le  bandit manchot" et  l'addiction à cette facétieuse  machine me  laisse pantois.
Je  n'ai plus  l'âge de refaire  le monde et si des  milliers de  personnes jugent plaisant  de se faire  "plumer" ce n'est plus de  mon ressort et mon jugement  sur  l'immoralité  de cette  pompe à finances et bien  je  le  remets dans  ma besace.
Une fois survolé l'atout que représente le versement de ces sommes  importantes, autour de  28 % du compte recette, il faut bien reconnaître  que cette  manne évite   et conduit facilement  les élus et le  maire à gérer la commune  à "la  petite semaine".
Le maire , M Blanc, a  multiplié les erreurs de gestion  et sans sourciller,  il a dépensé  sans résultat des sommes  importantes .
Dans  n'importe quelle ville , pour les  mêmes erreurs,  il aurait fallu  procéder  à des  emprunts  et endetter  la ville , il aurait  fallu sûrement aussi augmenter les impôts  locaux.
Et bien, l'incompétence du maire  et de ceux qui l'ont suivi n'a eu  aucune conséquence  sur  la fiscalité  locale; les  trois taux d'imposition votés par le conseil sont restés pratiquement  les  mêmes  pendant cette  mandature.
Sans les ressources fournies par le casino, comment aurait été  financé le surcoût  de  400 000 €  provoqué  par  l'arrêt des travaux et les  modifications apportées à l'aire de carénage, comment aurait été financé les  200 000 €  de la  première étude refusée pour transformer de fond en comble  le cinéma,  comment aurait-on financé les  100 000 € de  l'achat inutile d'une boutique sur  le quai de la République , comment aurait-on financé  toutes  les études  des  projets  aujourd'hui en "carafe " comme  le carrefour des   Prés Mario , les  plans de circulation et celui  de  sa signalétique???
Pendant cette  mandature "Autrement" le  maire  aura bien fait  joujou; sans  les ressources apportées sur  un  plat d'argent par le casino, il est assez évident  que  la gestion financière de  la commune  aurait connu  beaucoup  plus de rigueur .
L'augmentation éventuel des  impôts, comme  l'épée de Damoclès au dessus de  la tête des élus du conseil municipal, aurait conduit ces derniers à  se conduire différemment.
A Saint-Quay-Portrieux, l'argent facile du casino  obstrue et empêche   la réflexion des élus sur le long terme. 

JOUNENT Michel

1 commentaire:

Unknown a dit…

Intéressant article,à laquelle je souhaite ajouter deux pistes de réflexion :
- où en sommes-nous du partage des recettes, un temps évoqué, avec les autres communes de la Communauté?
- dans quelle mesure une meilleure gestion aurait-elle permis de diminuer les impôts locaux?