UN
ATOUT ET UN OBSTACLE POUR BIEN GÉRER LA COMMUNE.
LE CASINO
Chaque
année le casino dans le cadre de la loi, abonde
le compte "recette" de nos
finances locales .
En
moyenne, c'est la somme de 1 400 000 € qui tombe annuellement dans l'escarcelle de la commune.
Il
n'est pas interdit de rappeler que
les murs du Casino appartiennent
à la ville et que les gérants du
Casino paient un loyer au
propriétaire, pour les utiliser.
Beaucoup
de communes riveraines à la nôtre aimeraient connaître le sort enviable de recevoir annuellement
sans beaucoup de contraintes et d'efforts ces sommes "rondelettes ".
Je
n'irai pas sur le terrain de savoir si c'est immoral ou non de s'adonner dans
cette battisse agrandie au jeux de
hasard, si c'est moral de voir chaque matin des simples gens plein
d'illusions attendre l'ouverture des portes du Casino et les
mêmes quelques instants
plus tard ressortir les
poches vides.
Il
est terrible "le bandit
manchot" et l'addiction à cette
facétieuse machine me laisse
pantois.
Je n'ai plus
l'âge de refaire le monde et si
des milliers de personnes jugent plaisant de se faire
"plumer" ce n'est plus de
mon ressort et mon jugement
sur l'immoralité de cette
pompe à finances et bien je le
remets dans ma besace.
Une
fois survolé l'atout que représente le versement de ces sommes importantes, autour de 28 % du compte recette, il faut bien
reconnaître que cette manne évite
et conduit facilement les élus et
le maire à gérer la commune à "la
petite semaine".
Le
maire , M Blanc, a multiplié les erreurs
de gestion et sans sourciller, il a dépensé
sans résultat des sommes
importantes .
Dans n'importe quelle ville , pour les mêmes erreurs, il aurait fallu procéder à des
emprunts et endetter la ville , il aurait fallu sûrement aussi augmenter les impôts locaux.
Et
bien, l'incompétence du maire et de ceux
qui l'ont suivi n'a eu aucune
conséquence sur la fiscalité
locale; les trois taux
d'imposition votés par le conseil sont restés pratiquement les
mêmes pendant cette mandature.
Sans
les ressources fournies par le casino, comment aurait été financé le surcoût de 400
000 € provoqué par
l'arrêt des travaux et les modifications
apportées à l'aire de carénage, comment aurait été financé les 200 000 € de la première étude refusée pour
transformer de fond en comble le
cinéma, comment aurait-on financé
les 100 000 € de l'achat inutile d'une boutique sur le quai de la République , comment aurait-on
financé toutes les études
des projets aujourd'hui en "carafe " comme le carrefour des Prés Mario , les plans de circulation
et celui de sa signalétique???
Pendant
cette mandature "Autrement"
le maire
aura bien fait joujou; sans les ressources apportées sur un
plat d'argent par le casino, il est assez évident que la
gestion financière de la commune aurait connu
beaucoup plus de rigueur .
L'augmentation
éventuel des impôts, comme l'épée de Damoclès au dessus de la tête des élus du conseil municipal, aurait
conduit ces derniers à se conduire
différemment.
A
Saint-Quay-Portrieux, l'argent facile du casino
obstrue et empêche la réflexion
des élus sur le long terme.
JOUNENT
Michel
1 commentaire:
Intéressant article,à laquelle je souhaite ajouter deux pistes de réflexion :
- où en sommes-nous du partage des recettes, un temps évoqué, avec les autres communes de la Communauté?
- dans quelle mesure une meilleure gestion aurait-elle permis de diminuer les impôts locaux?
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