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lundi 11 novembre 2013

l'hypocrisie, à l'état, pure 12/11/2013

UN PEUPLE QUI OUBLIE LE PASSÉ
 SE CONDAMNE A LE REVIVRE ( Winston Churchill )
La situation politique de  notre commune à la veille des  élections  municipales  n'est en rien dramatique et elle  ne nécessitera  pas  la  parole d'un homme exceptionnel pour la qualifier.
Cette mandature appelée  à juste titre "Autrement " n'a pas  démérité de cette appellation.
Pendant près de six années son activité a oscillé  entre  le ridicule  et l'amateurisme  le  plus  éhonté, entre le gaspillage de  fonds  publics  et l'absence d'investissements nécessaires à la  modernisation  de  la commune et surtout  pendant tous ces   mois les Quinocéens  ont assisté au mauvais spectacle d'une équipe dirigée par  un maire imbu de sa  personne et persuadé  que ses collègues du conseil ont abusé de sa  naïveté.
Dès qu'il se trompe M Blanc , c'est que  l'on a abusé de sa bonne  foi ou à la limite que  l'on a, à son  insu, commis des erreurs techniques.
Et puis ne  parlez jamais à M Blanc de ce qu'il affirmait avec force  au sujet de ses colistiers  entre  les deux tours des  municipales de  2008, il voulait alors l'élection de toute sa  liste et il vantait pour  l'exécution  de son programme , la brillance de  leur qualité.
Mais dans ceux qui  oublient  un peu rapidement le  proche  passé, ce qu'ils ont écrit , dit  et qui aujourd'hui jouent au jouvenceau en oubliant  toutes leurs certitudes  d'hier , je décerne un premier  prix d'hypocrisie au candidat "number  one" de  la  liste de Mme Quéré, l'activiste Villeneuve.
Puisqu'il a un problème de  mémoire et comme  j'ai gardé   sa vindicte contre  la démolition du minigolf, je  la  publie et en toute bonne foi chacun de  mes  lecteurs pourra apprécier qu' en étant opposé hier à sa tête de  liste, les  mêmes causes  produiront les  mêmes effets.
Ceux de  la division  et de  la  magouille  pour réellement diriger la  municipalité. 
Discours de JF Villeneuve paru dans  la LEQ, le  14/8/2011 à l'intention  de M Blanc , ses adjoints et ses conseillers  municipaux
Le 13 août 2011, le coup de semonce...
En premier  lieu, je remercie tous  les participants qui se sont associés à cette  manifestation ( plus de trois cents ) malgré le temps exécrable .
Aura-t-elle atteint son but???
Cette fois, aurons nous été entendus par  une  Municipalité si préoccupés par ses querelles  internes  qu'elle  n'entend  plus les Quinocéens; à qui elle doit  pourtant des comptes.
Ce n'est pas parce qu'on  a été élu un soir de  printemps de  l'année 2008  que  l'on peut  ensuite se livrer à tous ses caprices, à toutes ses  lubies, en attendant les élections suivantes.
A ce régime-là, nous serions en autocratie, alors que, sauf erreur de notre  part, c'est bien en démocratie que nous vivons.
Le 21 février  dernier, nous avons déposé auprès  de Monsieur  le Maire,une  pétition demandant le  maintien  du minigolf à son  emplacement actuel,une pétition munie  de  760 signatures.
760 signatures, récoltées dans notre bourg et alentours; ce  n'est pas rien.
Inutile de  préciser que cela dépasse largement le nombre d'adhérents à notre association"Libre Expression Quinocéenne ".
Eh bien, pour monsieur  le Maire, c'est quantité négligeable, qui s'écarte d'un revers de  main et ne  mérite qu'une réponse formelle.
Voilà pourquoi nous sommes réunis aujourd'hui, nous  les  "indignés de  la  place du casino".
Pour  poursuivre  notre action, en toute légalité, et avec toute  la nécessité nécessaire .
Il y a environ un demi -siècle, le  minigolf est venu compléter l'aménagement du bourg entrepris quelque 40 ans  plus tôt par Alfred Delpierre, le  maire qui donna à Saint Quay Portrieux son caractère.
A propos du Commandant Delpierre justement, il est  intéressant de se souvenir des  propos qu'il tenait aux  urbanistes auxquels  il entendait confier  l'aménagement de Saint Quay.
"Il existe deux catégories  d'architectes disait-il, les  premiers ne  pensent qu'à leur gloire  personnelle. les seconds sont respectueux du bien être des utilisateurs, ils se soucient du cadre de vie et sont conscients de  leurs responsabilités".
C'est naturellement à des représentants  de  la seconde catégorie qu'Alfred Delpierre commanda  les travaux.
Et à lire le  précieux  ouvrage de Mathieu Petitjean. à lire donc dans son ouvrage, on découvre que le cabinet sélectionné préconisa d'aménager  de grands espaces  aux abords des  plages  et que  les stationnements pour automobiles devaient être prévus loin des grèves, pour  assurer le  plus grand calme  aux vacanciers, de discrets  transports  publics assurant le transport entre les  parkings et les  plages.
Reconnaissons que  le  projet, conçu dans  les années 20, était  précurseur.
Quelle  ville aujourd'hui ne se réclame pas de ces  principes.
Toutes , sauf  Saint Quay Portrieux, ou plutôt sa Municipalité???
Car  aujourd'hui, que nous prépare t-on??? Qu'est ce qui  mijote dans  les casseroles municipales???
Un projet du "tout-voiture", qui réserve le coeur de  notre bourg aux  gaz d'échappements.
Une solution  d'hier, pour un problème d 'aujourd'hui, sans  vision du lendemain.
N'est pas Delpierre qui veut ???
Et placarder  des affiches  de  l'héliporté Arthus -Bertrand ne suffit pas à recevoir  un brevet d'écologiste.
Entre  les  mains grossières des technocrates , qu'ils soient municipaux ou privés, l'âme  de notre  petite cité ne survivra  pas.
Mémoire, patrimoine, charme  et bonheur de vivre seront engloutis par la grand marée  de  leur incompétence.
Que  les choses soient claires!!!
Nous ne sommes  pas  opposés par  principe  à tout changement.
Nous sommes conscients de  la nécessité des aménagements que réclame  le développement de  la ville.
Mais nous sommes  contre le  n'importe quoi, n'importe comment, à n'importe quel  prix.
Envisageons l'avenir!!! continuons  à lutter!!!
Avant que  l' irrémédiable ne soit commis, pourquoi un ou plusieurs de nos élus ne demanderaient-ils pas formellement au maire de faire examiner une nouvelle fois  ce  projet par le conseil??? Ils en ont la  possibilité légale.
Le  maire peut certes refuser d'obtempérer . Mais  qu'il accepte ou qu'il refuse,on saura  alors qui dans cette haute assemblée est sourd  aux préoccupations de ses concitoyens.
Nous  attendons de  nos élus qu'il s'empare du dossier. Nous sommes et nous resterons attentifs  à leur comportement.
Nous n'entendons  plus  être traités comme des enfants menés  à la baguette ou que  l'on emmène au cinéma de temps en temps,pour  les récompenser d'avoir  été bien sages.
Ce n'est pas pour la vanité d'un seul  que doit se décider l'avenir de tous.
"Il n 'y a pas  pire sourd  que celui  qui ne veut pas  entendre " dit  a sagesse populaire.
Aujourd'hui, grâce à vous, à votre soutien, nous avons une chance de faire mentir le  proverbe.
C'est le  21 Avril 2011 le soir du conseil municipal que  le sort  de cet espace a été entre  les  mains des élus et c'est ce soir là que:
Messieurs  BLANC, BREZELLEC, LE CHEVOIR, NÉANT,OLIVER, TANON, Mmes GIRARDET, QUÉRÉ et Mlle THORAVAL ont voté à l'unanimité le remplacement du minigolf par un parking.
Il est à noter que  les sept autres élus restants ne se sont pas prononcés "qui dit  mot consent".
Aussi, c'est en signe de protestation que nous déposons ce bouquet de fleurs dans cet arbre et non en signe de résignation comme  on pourrait le  penser.
Merci encore  mille fois  de votre  présence, de votre appui:
                                                                                           JF Villeneuve.
Comment, après un tel  procès des élus qui  ont toujours voté  toutes les  propositions de  M Blanc , comment après  avoir  brocardé Mme Quéré sur ces goûts  hélico-écolo-bobo quand elle  promotionnait à tout va, le très  médiatique Arthus-Bertrand, peut-on envisager un avenir commun dans  la  prochaine direction municipale.
Après  le vote du  21 avril 2011 et sans l'erreur  monumentale du maire  de  procéder à une élection municipale complémentaire, il n' y aurait plus de  minigolf.
Entendre, aujourd'hui  que ceux qui se sont opposés dés  leur élection  au maire  dans ses  velléités destructrices, sont les artisans du "tout bagnole" est risible.
Surtout venant d'un activiste  qui ignore  superbement la  moindre  marche à pieds pour se déplacer en ville .
Cette équipe en construction autour de Mme Quéré  me rappelle un spectacle télé  de  ma jeunesse , elle  recèle avant le  premier tour de  municipales de  2014 tous  les  ingrédients, si elle devait réussir, d'un autre  désastre.

En attendant sur  l'affiche  de cette fameuse émission, j'organise un jeu:  celui  d'identifier les candidats  réunies autour de M Quéré, aux  marionnettes représentées .
JOUNENT Michel.

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