Au lendemain de la discussion compliquée au sein du conseil municipal pour l'attribution de la subvention annuelle à SPORT NAUTIQUE SQP et au moment où se pose la question de la rénovation du vieux gréement "le Saint Quay ", le conseiller TANON a fait parvenir à tous ses collègues une note intéressante sur la gestion de ce voilier, je la fait partager à mes lecteurs.
JOUNENT Michel.
Je ne serai pas mardi à la plénière pour en parler mais voici ci-dessous
quelques commentaires, sachant que j’avais pris en main techniquement le suivi
du vieux gréement.
J’avais fait un audit et des propositions qui n’ont pas été
suivies,
relevé la gestion scandaleuse du passé,
proposé de le confier à une association comme cela est le cas à
Dahouet, Val André, Plérin et Binic
les associations ont des adhérents qui payent une cotisation de
base, une participation à la journée lorsqu’ils embarquent.
Ils sont par exemple de 90 à 120 pour le vieux gréement de Plérin,
le Grand Léjon,
Ils assument l’entretien et n’ont pas recours à des professionnels
pour le faire naviguer.
En conséquence ils coutent tous bien moins cher à leurs villes
respectives. Des subventions ne sont demandées qu’au cas par cas.
J’avais préconisé que le St Q soit confié à une association
dédiée, il y avait des volontaires mais la municipalité s’y est opposée.
Le St Q a été évalué à 28000 euros au printemps dernier en raison
de la demande de la société d’assurance.
La ville est obligée de prendre une assurance (alors que les
autres villes en sont exemptes)
lorsque l’on aura injecté 60000 euros de réparation le vieux
gréement n’en sera pas valorisé pour autant. Sa valeur vénale vis à vis de l’assurance
pourrait être revue à la hausse mais en aucun cas pour la totalité de
l’investissement.
Au point que je me demande s’il ne vaut pas mieux le bazarder et
en racheter un en meilleur état (ou rien du tout) car le cours des veux
gréement retapés n’est pas élevé.
Différer la décision d’une année, après les élections, est
possible, ça peut encore attendre une année, quitte à faire qq menues
réparations pour le prochain été, afin que les décisions à prendre puissent
l’être en dehors des enjeux électoraux.
J’ai toujours attiré l’attention sur le manque de clarté, voir
d’illégalité de la vente de passages sur le vieux gréement par l’office du
tourisme.
A partir du moment ou il y a vente, ils y a des obligations
légales et contrat de transport.
Le bricolage qui permet d’être approximativement dans les clous
est le suivant:
l’office du tourisme n’encaisse aucune marge (à vérifier), ce
n’est que de l’information.
Dans le prix payé par le passager, il y a une cotisation à SNSQP,
le reste est considéré comme la participation au passage. Encore faudrait il
que les passagers soient conscients qu'ils n’ont pas de contrat de transport
mais qu’il ont adhéré à sans le savoir à une
association ! Est ce que ces adhésions sont comptabilisées dans les 220
adhésions que revendique sport nautique ?
En début de mandature, j’ai étudié la faisabilité d’un statut NUC
qui permettait de légaliser ce genre de services.
Techniquement c’était possible, les frais à engager étaient
raisonnables. Il y avait un avantage, récupération de TVA et un inconvénient
l’obligation d’avoir un professionnel à bord avec une compétence certes mini
mais de type marine marchande. Madame Lepage avait fait une simulation de cout.
Bien à vous
Mathieu TANON
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