Le conseil municipal du 15 juillet 2014,
vu par un élu de la minorité.
vu par un élu de la minorité.
Ce conseil municipal traitait
essentiellement du renouvellement de la délégation de service public concernant
l'exploitation du casino:
En effet, compte tenu du calendrier, il était urgent
que le conseil municipal choisisse le nouveau délégataire sous peine de voir
notre casino cesser son activité au 31 décembre....avec toutes les conséquences
que cela représente: 1 380 000 euros de « manque à gagner », soit 22%
de la totalité de nos recettes annuelles, l'enjeu était considérable pour
l'équilibre de notre budget.
J'ai eu l'occasion, pendant
cette dernière campagne électorale, de souligner l'importance des négociations
qui allaient lier la commune au futur exploitant pendant ces 18 prochaines
années, le résultat de ces négociations auraient des répercussions
considérables sur les futurs investissements de la commune, sans compter son
influence auprès de ses partenaires territoriaux: on écoute plus volontiers
ceux qui ont les « moyens » que ceux qui ne les ont pas..
Dans une conjoncture économique
difficile, qui touche également le secteur des jeux, la négociation était
compliquée parce que la tentation des candidats était de diminuer la dotation
municipale, une « petite » commune comme la nôtre pouvant, peut être,
se contenter d' une « enveloppe » moindre si elle était
suffisamment conséquente .
Depuis le 31 décembre 1996 ,
notre ville prélevait le taux maximal prévu par la loi , 15% sur le produit des
jeux de notre casino, ce qui représente environ 1 050 000 euro / an , somme augmentée par une rétrocession des
taxes perçues par l' Etat ( entre 300 000 et 350 000 euros), on aurait pu craindre, à juste titre, que la part « casino » baisse
sensiblement.
La proposition du maintien des
taux de 15% qui nous a été faite et adoptée par le conseil municipal, est la
conclusion de négociations que la municipalité a menée depuis le mois d'avril,
et j'ai tenu a saluer publiquement, l'équipe dirigeante et le maire Monsieur
Thierry Simeliere pour ce résultat qui conforte pour les 18 prochaines années
nos rentrées fiscales.
Même si cela surprend certaines
personnes, reconnaître ce qui a été bien mené, ne me pose aucun problème,
l'intérêt de la commune a été préservé et c'est l'essentiel.
En « questions diverses »,
j'ai évoqué le cas de l'ancienne librairie du port: le tribunal administratif
ayant annulé la délibération du conseil municipal qui autorisait Monsieur
Blanc, maire à cette époque, à se porter acquéreur du local pour y maintenir ce
petit commerce de proximité( et l'exploitant), nous nous trouvons aujourd'hui
dans la situation d'un propriétaire qui n'avait pas le droit (administratif)
d'acheter!
Cette décision d'achat avait
été très contestée , y compris au sein du conseil municipal, seuls quelques
conseillers et adjoints avaient appuyé Monsieur Blanc dans cette curieuse
démarche.
Saisie par Monsieur Michel
Jounent, agissant en temps que contribuable quinocéen, le tribunal
administratif a tranché:
Le code des collectivités
territoriales ne permet qu'aux communes rurales d'intervenir financièrement
pour maintenir un dernier commerce, parce qu'il s'agit dans ce cas précis d'une
mission de service public, bien évidemment ce cas exceptionnel ne concerne pas
une station balnéaire et le tribunal administratif n'a pas manqué de le
rappeler.
Qu'adviendra t' il de ce local?
Monsieur Simeliere a précisé que la commune acceptait le jugement du tribunal
administratif, qu'il n'y aurait pas d'appel, et que les services de la préfecture apporteraient leur aide pour
démêler cet imbroglio juridique.
Plusieurs candidats (3 ???) à
la reprise de cet espace sembleraient intéressés.
Il n'en reste pas moins vrai
qu'un certain nombre de points devront être éclaircis:
Comment a t' on pu engager la
commune dans une telle impasse? Il s'agit quand même de 100 000 euros !!!
Pourquoi une telle obstination
pour le maintien de ce petit commerce alors que dans le même temps l'exploitant
avait mis en vente son fond de commerce? ( voir le « bon coin » )
Pourtant nous étions quelques
uns à avoir averti Monsieur Blanc d'une situation qui n'était pas conforme à la
délibération proposée au conseil municipal, peine perdue, son obstination , une
nouvelle fois, l' a emporté.
Michel Jounent, parfois
critiqué, a eu le mérite et le courage de souligner les incohérences de cette
délibération, de l'attaquer auprès du tribunal administratif, il a été bien
seul pendant ces 43 mois (!!!)
mais il n'a jamais renoncé,
qu'il en soit remercié parce que cela n'a pas été facile.
Bien à vous tous,
BREZELLEC Georges, conseiller municipal
1 commentaire:
Jojo et Michou bientôt en vacances ensemble du côté de l'Ile Maurice ????? Allez tout le monde me connait,je plaisante......quoi que....non non je plaisante !!!!!
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