LE TRIBUNAL ADMINISTRATIF
DE RENNES
DE RENNES
fait droit à ma requête,
celle déposée il y a 43 mois.
celle déposée il y a 43 mois.
Ce
recours à la justice administrative visait à obtenir l'annulation de la
délibération municipale qui autorisait l'ancien maire Dominique Blanc à
acquérir pour la commune les murs d'un fonds
de commerce de presse pour 100
000 €.
Par
7 voix sur les dix sept élus présents et
représentés , le conseil municipal d'alors,
en date du 29 octobre 2010, a considéré qu'il était de son ressort de
venir "au secours" d'un commerçant vu son endettement et compte tenu de sa situation financière.
Arguant que la
disparition de ce commerce
de proximité (presse, livres et jeux ) pénaliserait lourdement les habitants
du Portrieux , M Blanc s'est lancé dans une
bien singulière aventure.Après avoir entendu en audience publique le rapporteur, le jugement en date du 10 juillet 2014 est le suivant:
- Article 1er :les conclusions de M JOUNENT tendant à l'annulation du contrat de vente conclu entre la commune et les époux Chauvigny, le 6 avril 2011 sont rejetées comme portées devant un ordre de juridiction* incompétent pour en connaitre.
- Article 2: la délibération N°10-117 du 29 octobre 2010 du conseil municipal de Saint Quay Portrieux est annulée.
- Article 3 : les conclusions de M JOUNENT et de la Commune de Saint Quay Portrieux fondées sur l'article L.761-1 du code de justice administrative sont rejetées .**
- Article 4: le présent jugement sera notifié à M JOUNENT, à la commune de Saint Quay Portrieux et à M Hans Chauvigny.
A ce jour et par conséquent , le conseil municipal doit prendre une nouvelle délibération prenant acte de l'annulation administrative de la délibération N° 10-117 du 29 octobre 2010 et elle se retrouve à avoir versé 100 000 € "sans cause".
La délibération prise en octobre 2010 n'avait pas pour objet la création ou l'extension d'une activité économique mais visait à aider une entreprise en difficulté, l'opération entreprise par M Blanc n'entrait pas dans le champ d'application de l'article L.1511-3 du code général des collectivités territoriales d'où son annulation par le TA de Rennes.
La commune actuelle se retrouve dans un imbroglio particulièrement inextricable suite à la méconnaissance des lois du CGCT.
Ce jugement mérite de ma part d'autres conclusions, je ne manquerai pas de les porter à la connaissance de mes fidèles et nombreux lecteurs.
JOUNENT Michel.
* sans doute une juridiction civile pour un délai à juger tournant autour de 3 ans???
** M Blanc me réclamait 3 500 € pour couvrir les dépenses d'avocats de la commune.
Commentaire de Legendrey Jules:
Michel, vous étiez dans votre / notre bon droit face à une délibération qui a été annulée par voie de justice et je vous en félicite.
Il faudrait maintenant que, dans l’intérêt de la commune (nous tous,) vous trouviez un compromis avec la nouvelle équipe communale de saint quay portrieux pour éviter un "imbroglio particulièrement inextricable".
Commentaire de Legendrey Jules:
Michel, vous étiez dans votre / notre bon droit face à une délibération qui a été annulée par voie de justice et je vous en félicite.
Il faudrait maintenant que, dans l’intérêt de la commune (nous tous,) vous trouviez un compromis avec la nouvelle équipe communale de saint quay portrieux pour éviter un "imbroglio particulièrement inextricable".
1 commentaire:
Michel, vous étiez dans votre / notre bon droit face à une délibération qui a été annulée par voie de justice et je vous en félicite.
Il faudrait maintenant que, dans l’intérêt de la commune (nous tous,) vous trouviez un compromis avec la nouvelle équipe communale de saint quay portrieux pour éviter un "imbroglio particulièrement inextricable".
J.L
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