TAXE DE SÉJOUR...
Des communes, comme la notre classée en station balnéaire peuvent demander aux vacanciers stationnant sur leur territoire de payer une taxe de séjour .
La taxe de séjour doit être payée par les touristes occupant un hébergement dans un hôtel, dans une chambre d' hôte ou par exemple occupant une place dans un terrain de camping avec leur voiture et tente ou avec leur camping-car.
Le montant de la taxe est fixé par le Conseil Municipal et elle est due par personne et par nuit.
La taxe de séjour permet d'alimenter le financement des dépenses liées au tourisme, à l'amélioration de la fréquentation de la station balnéaire ou à la protection des espaces naturels faisant l'intérêt de la commune.
De nouveau sans beaucoup de rapport avec les vacances scolaires, le terrain en libre occupation du port d'Armor voit l'arrivée de nombreux camping caristes.
lundi 20 octobre 2014
Avec la température élevée de ces derniers jours, la cabane accueillant les poubelles des restaurants de l'esplanade du nouveau port est submergée de détritus provenant à l'évidence des autocaristes; cela sent très mauvais et ce n'est pas beau à voir.
Malgré des conditions sanitaires limites de ce stationnement sauvage, les camping caristes sont de plus en plus nombreux à fréquenter cette zone .
Les informations circulent entre camping caristes du genre " vient à Saint Quay, l'eau est gratuite , les eaux noires faciles à se débarrasser, le stationnement est gratuit et plus on est nombreux , plus on se serre sur le terrain et plus la sécurité est assurée".
La municipalité qui a un grand projet du côté du Portrieux, celui de rénover de fond en comble le quai de la République et son prolongement quai Richet doit s'emparer avec le Syndicat mixte du Port d'Armor de la situation "lamentable" de cette entrée maritime de la ville.
Dans un premier temps, il faut faire payer le stationnement des camping caristes et leur imposer une taxe de séjour, ensuite il faut trouver une aire pour une dizaine de camping cars pour de brefs séjours et puis établir avec le camping "Bellevue" une discussion conduisant à l'ouverture de l'établissement pendant toute l'année en faisant pendant la période hors saison estivale, des prix fortement attractifs.
Il y aura au train où vont les choses de plus en plus de camping cars, notre station attire du monde, les respect du stationnement en ville reste à construire .
A un moment ou un nouvel élan se fait jour au niveau de la municipalité pour entreprendre "un meilleur vivre ensemble", il est urgent de prendre "le taureau par les cornes" en profitant du début de ce mandat pour remettre de l'ordre dans la commune .
PROPRETÉ ( des rues, trottoirs et points de tri ) SÉCURITÉ ROUTIÈRE ( stationnement et vitesse ) et pour cela il faut redéfinir le rôle et les tâches de la police municipale.
JOUNENT Michel.
Sur les commentaires précédents par Denis Roques:
Commentaire de Bruhat
Bernard:
Vous avez déjà attiré
ces problèmes à plusieurs reprises sur votre blog.
Je ne vois pas ce qui
peut retarder les décisions évidentes à prendre en urgence par la municipalité.
Laxisme ? Somnolence ?
Autisme ? Les trois ??
Commentaire de
Kervoelen Michel:
J'ai honte de voir l'état de l'escalier du centre de
congrès.(photos du 20/10/2014).Monsieur Blanc pourquoi ne pas
l'avoir refait en même temps que l'aménagement du bas ?
Mais apparemment cela ne gène pas non plus la nouvelle
municipalité qui n'a pas trouvé le moyen de faire le nettoyage de l'herbe
depuis son élection.
Les vacanciers sont la , à la fin de la semaine c'est Quay des
Plumes , faudra il que l'on se prennent tous par la main pour faire
la toilette de cet escalier ?
QUELLE HONTE....
Commentaire de Roques Denis:
Faire payer le stationnement des camping-cars sur le
terre-plein du port d'Armor et leur imposer une taxe de séjour n'est pas
envisageable, car le terre-plein du port d'Armor est depuis peu classé en zone
submersible, en effet, les dernières études ont montré qu'en cas de conditions
climatiques extrêmes, il pourrait se voir entièrement submergé. Les autorités*
prendraient une énorme responsabilité en pérennisant un stationnement interdit
depuis 1990. En cas de tempête par grande marée, une seule vague pourrait
disperser les camping-cars, rappelez-vous Fukushima, la Faute sur mer...
(*) je crois savoir que le pouvoir de police revient au syndicat
mixte du port d'Armor et non à la ville de Saint-Quay-Portrieux.
Sur le commentaire précédent:
RAISON DE PLUS POUR FAIRE RESPECTER CETTE INTERDICTION SI LA ZONE EST SUBMERSIBLE.
ACTUELLEMENT VOUS PRENEZ LE RISQUE ET DONC ASSUMEZ VOS
RESPONSABILITÉS EN ACCEPTANT CET ÉTAT DE FAIT .
KERVOELEN Michel.
Commentaire de Bruhat Bernard:
Entièrement d'accord
avec le commentaire de Monsieur Kervoelen.
Je pense que le
commentaire de Monsieur Roques était sur le mode de la plaisanterie car je ne
vois pas le rapport entre le paiement du stationnement par les camping-cars et
la zone submersible !!
Si ce n'est pas une plaisanterie, c'est grave.
Si ce n'est pas une plaisanterie, c'est grave.
Car si le terre-plein
du port est classé en zone submersible, il faut immédiatement démolir la Criée
et tous les bâtiments construits.
Rappelez-vous La Faute
sur Mer .!!
Le maire serait mis en
examen en cas de catastrophe pour ne pas l'avoir anticipée ! Je n'ose imaginer
!...
Bref, un peu de
sérieux, et demandez à la police municipale ou nationale de faire enfin leur
boulot. Sur les commentaires précédents par Denis Roques:
Je réponds à deux commentaires en réponse à mon propre commentaire de votre article "taxe de séjour". Ce sera un peu long, mais j'écris en minuscules... Pour commencer je précise que j'exprime mon point de vue personnel et que je ne suis le représentant ou le porte-parole de personne.
Monsieur Kervoelen, vous vous adressez à moi comme si j'étais responsable du non respect de l'interdiction de stationnement depuis 24 ans. J'ai pourtant précisé dans mon billet que le pouvoir de police sur le port d'Armor revient au syndicat mixte du port d'Armor, dont je ne fais pas partie, et non à la ville de Saint-Quay-Portrieux. Comme je l'ai écrit, le stationnement des camping-cars est interdit depuis 1990. Depuis 24 ans les autorités n'ont pas jugé bon de faire respecter cette interdiction. La nouvelle municipalité de Saint-Quay-Portrieux prend très au sérieux les conditions d'accueil et de stationnement des camping-cars, une réunion de la commission urbanisme a été entièrement consacrée à ce sujet et une deuxième réunion se tiendra dans les prochains jours.
Monsieur Bruhat, je ne plaisantais pas, et je vais vous expliquer le rapport entre le paiement du stationnement par les camping-cars et la zone submersible. Un camping-car, ou autocaravane, présente la particularité d'être à la fois un véhicule automobile et un mode d'hébergement (caravane). En tant que véhicule automobile, il a le droit de stationner aux mêmes endroits que les véhicules (utilitaires) de même gabarit. La particularité d'un véhicule en stationnement est qu'il est vide d'occupants. Mais en tant que mode d'hébergement, il peut être occupé par des vacanciers, un ou plusieurs jours d'affilée. Il ne s'agit plus de stationnement mais de camping, parfois avec tables et chaises dehors. Le fait de percevoir une taxe de stationnement (syndicat mixte) et une taxe de séjour (ville), légitimerait ce camping jusqu'à présent sauvage et permettrait aux camping-caristes d'exiger des commodités adaptées et de de se retourner contre la ville en cas de sinistre matériel ou corporel. Comme une vague poussée par un vent d'est un jour de grande marée balayant leur véhicule, comme un enfant jouant dans le parking renversé par un camion ou un engin portuaire. Je précise par ailleurs, que selon le PLU, "les aires de stationnement au port d'Armor sont autorisées, à condition qu'elles soient liées directement aux activités portuaires et nautiques", ce qui n'est pas le cas du camping.
Vous dites : "si le terre-plein du port est classé en zone submersible, il faut immédiatement démolir la Criée et tous les bâtiments construits." Concernant les bâtiments existants, j'ai été étonné, lorsque je les ai vu se construire, qu'ils n'aient pas été surélevés de quelques dizaines de centimètres par rapport à la plate-forme. C'est une règle de construction élémentaire qui permet d'éviter les inondations en cas de submersion des terre-pleins, que ce soit par une vague, une pluie extrême, un déversement accidentel d'hydrocarbures... J'ai constaté le même errement sur le bâtiment abritant les clubs de plongée où le sol du garage est même en-dessous du niveau de la plate forme. On compte cependant près de 4 millions de logements situés en zone inondable en France, et personne n'envisage de les démolir, on préfère faire jouer la solidarité et laisser les assureurs payer les dommages, après avoir pris un arrêté de catastrophe naturelle chaque fois qu'il a plu un peu plus que d'habitude, mais c'est une autre histoire. Au port d'Armor, en application des études sur les zones inondables, les nouveaux bâtiments devront être surélevés de 60cm par rapport au niveau du sol. Les bâtiments existants sont construits en lourd (ossature en béton armé) et présentent peu de risques de ruine ou d'effondrement. Mais ce n'est pas le cas des camping-cars, légers et susceptibles d'être emportés par le courant.
Enfin vous écrivez : "Rappelez-vous La Faute sur Mer .!!" Relisez mon commentaire.
Et : "Le maire serait mis en examen en cas de catastrophe pour ne pas l'avoir anticipée !" Le maire, oui... mais le maire de Plourhan, Loïc Raoult, en tant que président du syndicat mixte du port d'Armor.
Et : "demandez à la police municipale ou nationale de faire enfin leur boulot" Vous me prêtez des pouvoirs que je n'ai pas.
Re-commentaire de Bruhat Bernard:
Il ne reste plus à
espérer qu'au bout de x nouvelles réunions de la commission d'urbanisme une
décision sera enfin prise.
Depuis 1990, cela ne
fait " que" 24 ans !! Il faut savoir un jour prendre ses
responsabilités surtout lorsqu'il s'agit d'une nouvelle équipe.
Cela montre qu'elle
sait faire avancer les dossiers et répondre aux lanceurs d'alerte qui ont
parfois du bon sens !
En
tout cas, merci de votre réponse assez complète.
Commentaire de Rocquevert Noël sur "la mise au point " de Denis Roques;
Commentaire de Rocquevert Noël sur "la mise au point " de Denis Roques;
J'ai lu vos derniers commentaires
intéressants, qui prouvent que le stationnement des camping-cars sur le port ne
laisse personne indifférent..
Peut être est
il nécessaire de préciser à Monsieur Roques que le "pouvoir de
police" du maire est valable sur tout le territoire de la commune, il n'y a pas
d"enclave" (publique ou privée); il ne faut pas confondre ce pouvoir
avec celui de la "police portuaire" qui reste très limité: par
exemple l'enlèvement d'un véhicule sur cet espace (par la fourrière) ne peut se
faire que par un arrêté municipal, et non pas par la volonté du président du
syndicat mixte.
Je rassurai
aussi Monsieur Roques quant à la dangerosité de cette zone en cas de forte
marée conjuguée avec une forte tempête:
Les "côtes
marines" existent, il suffit de regarder la hauteur des terre-pleins par
rapport aux plus forts coefficients....ou tout simplement d'aller faire un tour
le jour des grandes marées, on constate que le phare de l'ancienne jetée a les
pieds dans l'eau alors que les sanitaires du port d'armor sont largement
au-dessus du niveau de la mer, n'avez vous pas remarqué que les enrochements du
port en eau profonde ont été placés nettement plus haut que la digue du port à
échouage?
En 24 ans, des
tempêtes se sont succédées, il n'y a jamais eu la moindre vague scélérate
déferlant sur le port, certes on doit rester prudent mais on ne doit pas non
plus verser dans le catastrophisme, le classement de cet espace en "zone
submersible" est récent et ne repose sur aucun critère sérieux, on est
plus dans un "principe de précaution" qui ne fera qu'ajouter une
couche de plus aux démarches administratives qui étouffent notre pays...
Quant aux
stationnement des camping-cars, c'est une autre histoire......
Ultime commentaire de Denis Roques sur ce sujet:
Ultime commentaire de Denis Roques sur ce sujet:
Le blog de Michel est
en train de se transformer en forum !
Qu'il me soit permis de répondre à Monsieur Roquevert.
Mais d'abord je vous saurais gré, Monsieur Jounent, de bien vouloir retire la mention "conseiller municipal" après l'énoncé de mon nom, car comme je l'ai précisé à maintes reprises, je m'exprime sur ce blog à titre privé et mes propos n'engagent que moi.
Je vous laisse la police et je vais revenir un sujet que je connais mieux, l'hydraulique. Dans l'implantation et le dimensionnement de ses ouvrages hydroélectriques, EDF prend en compte les débits et les cotes des plus hautes eaux extrêmes. On parle ainsi de crue centennale, millénale ou décamillénale. Les nouveaux barrages sont ainsi dimensionnés pour permettre l'écoulement d'une crue millénale (barrages en béton) ou décamillénale (barrages en remblai). Et les risques présentés par les centrales nucléaires sont maintenant réévalués en prenant en compte des phénomènes météorologiques de probabilité décamillénale.
En revanche, les ouvrages pluviaux les plus courants ne sont conçus que pour la crue décennale ou centennale.
Une crue millénale ne survenant en moyenne que tous les 1000 ans, tout un chacun se pense à l'abri. Mais dans les faits, sur un grand territoire (la France), la survenance d'une crue millénale n'est pas rare, car les phénomènes météorologiques sont parfois très intenses en un lieu donné, et il y a beaucoup de sites exposés. Qui plus est, la force des phénomènes naturels s'intensifie, en raison des interventions de l'homme sur le paysage (déforestation et voirie favorisant le ruissellement) et sur l'atmosphère (CO2). La mémoire humaine est courte, on se souvient des crues et des niveaux d'eau extrêmes survenus au cours des cent dernières années, puis on oublie, et on rebâtit dans des zones inondables. Lorsque je travaillais sur la construction de barrages sur le Tarn, en 1980, j'avais été frappé de voir des maisons se construire en-dessous du niveau de la crue de 1930, ce niveau était pourtant matérialisé sur les ouvrages d'art par des plaques bien visibles. Ces maisons ont été inondées lors de la crue de 1982...
Ce qui est criminel, c'est de laisser construire des bâtiments et des habitations dans des zones inondables ou dans le lit de cours d'eau, c'est malheureusement le cas dans beaucoup de communes et ça va plutôt en s'aggravant.
A Saint-Quay-Portrieux, le quai Richet est légèrement submergé à chaque marée d'équinoxe, il n'est donc pas calé au-dessus de la marée annuelle. Les ruisseaux ont été canalisés (la Berzéoué) et on a construit dans leur lit.
Les immeubles du port s'ils devaient être reconstruits, verraient certainement leurs rez-de-chaussée surélevés et leurs sous-sols prohibés ou étanchéifiés.
Vous indiquez à juste titre que "les sanitaires du port d'armor sont largement au-dessus du niveau de la mer" et que "les enrochements du port en eau profonde ont été placés nettement plus haut que la digue du port à échouage", cela s'inscrit exactement dans cette démarche probabiliste et sécuritaire.
En revanche, vous dites que "le classement de cet espace en "zone submersible" ne repose sur aucun critère sérieux". Je n'ai pas eu connaissance de cette étude. Si vous l'avez lue, qu'est-ce qui vous permet d'affirmer qu'elle n'est pas sérieuse ? Le fait qu'aucune vague n'ait déferlé sur le port en 24 ans ne nous met pas à l'abri d'une grosse tempête d'équinoxe.
Alors, construire les nouveaux bâtiments au-dessus de la cote d'inondation est une sage mesure, et ne pas autoriser le stationnement nocturne de véhicules de camping l'est aussi.
Qu'il me soit permis de répondre à Monsieur Roquevert.
Mais d'abord je vous saurais gré, Monsieur Jounent, de bien vouloir retire la mention "conseiller municipal" après l'énoncé de mon nom, car comme je l'ai précisé à maintes reprises, je m'exprime sur ce blog à titre privé et mes propos n'engagent que moi.
Je vous laisse la police et je vais revenir un sujet que je connais mieux, l'hydraulique. Dans l'implantation et le dimensionnement de ses ouvrages hydroélectriques, EDF prend en compte les débits et les cotes des plus hautes eaux extrêmes. On parle ainsi de crue centennale, millénale ou décamillénale. Les nouveaux barrages sont ainsi dimensionnés pour permettre l'écoulement d'une crue millénale (barrages en béton) ou décamillénale (barrages en remblai). Et les risques présentés par les centrales nucléaires sont maintenant réévalués en prenant en compte des phénomènes météorologiques de probabilité décamillénale.
En revanche, les ouvrages pluviaux les plus courants ne sont conçus que pour la crue décennale ou centennale.
Une crue millénale ne survenant en moyenne que tous les 1000 ans, tout un chacun se pense à l'abri. Mais dans les faits, sur un grand territoire (la France), la survenance d'une crue millénale n'est pas rare, car les phénomènes météorologiques sont parfois très intenses en un lieu donné, et il y a beaucoup de sites exposés. Qui plus est, la force des phénomènes naturels s'intensifie, en raison des interventions de l'homme sur le paysage (déforestation et voirie favorisant le ruissellement) et sur l'atmosphère (CO2). La mémoire humaine est courte, on se souvient des crues et des niveaux d'eau extrêmes survenus au cours des cent dernières années, puis on oublie, et on rebâtit dans des zones inondables. Lorsque je travaillais sur la construction de barrages sur le Tarn, en 1980, j'avais été frappé de voir des maisons se construire en-dessous du niveau de la crue de 1930, ce niveau était pourtant matérialisé sur les ouvrages d'art par des plaques bien visibles. Ces maisons ont été inondées lors de la crue de 1982...
Ce qui est criminel, c'est de laisser construire des bâtiments et des habitations dans des zones inondables ou dans le lit de cours d'eau, c'est malheureusement le cas dans beaucoup de communes et ça va plutôt en s'aggravant.
A Saint-Quay-Portrieux, le quai Richet est légèrement submergé à chaque marée d'équinoxe, il n'est donc pas calé au-dessus de la marée annuelle. Les ruisseaux ont été canalisés (la Berzéoué) et on a construit dans leur lit.
Les immeubles du port s'ils devaient être reconstruits, verraient certainement leurs rez-de-chaussée surélevés et leurs sous-sols prohibés ou étanchéifiés.
Vous indiquez à juste titre que "les sanitaires du port d'armor sont largement au-dessus du niveau de la mer" et que "les enrochements du port en eau profonde ont été placés nettement plus haut que la digue du port à échouage", cela s'inscrit exactement dans cette démarche probabiliste et sécuritaire.
En revanche, vous dites que "le classement de cet espace en "zone submersible" ne repose sur aucun critère sérieux". Je n'ai pas eu connaissance de cette étude. Si vous l'avez lue, qu'est-ce qui vous permet d'affirmer qu'elle n'est pas sérieuse ? Le fait qu'aucune vague n'ait déferlé sur le port en 24 ans ne nous met pas à l'abri d'une grosse tempête d'équinoxe.
Alors, construire les nouveaux bâtiments au-dessus de la cote d'inondation est une sage mesure, et ne pas autoriser le stationnement nocturne de véhicules de camping l'est aussi.
9 commentaires:
Vous avez déjà attiré ces problèmes à plusieurs reprises sur votre blog. Je ne vois pas ce qui peut retarder les décisions évidentes à prendre en urgence par la municipalité. Laxisme ? Somnolence ? Autisme ? Les trois ??
Concernant la propreté il y a beaucoup à faire .
J'ai honte de voir l'état de l'escalier du centre de congrès.(photos du 20/10/2014).Monsieur Blanc pourquoi ne pas l'avoir refait en même temps que l'aménagement du bas ?
Mais apparemment cela ne gène pas non plus la nouvelle municipalité qui n'a pas trouvé le moyen de faire le nettoyage de l'herbe depuis son élection.
Les vacanciers sont la , à la fin de la semaine c'est Quay des Plumes , faudra il que l'on se prennent tous par la main pour faire la toilette de cet escalier ?
QUELLE HONTE....
Faire payer le stationnement des camping-cars sur le terre-plein du port d'Armor et leur imposer une taxe de séjour n'est pas envisageable, car le terre-plein du port d'Armor est depuis peu classé en zone submersible, en effet, les dernières études ont montré qu'en cas de conditions climatiques extrêmes, il pourrait se voir entièrement submergé. Les autorités* prendraient une énorme responsabilité en pérennisant un stationnement interdit depuis 1990. En cas de tempête par grande marée, une seule vague pourrait disperser les camping-cars, rappelez-vous Fukushima, la Faute sur mer...
(*) je crois savoir que le pouvoir de police revient au syndicat mixte du port d'Armor et non à la ville de Saint-Quay-Portrieux.
RAISON DE PLUS POUR FAIRE RESPECTER CETTE INTERDICTION SI LA ZONE EST SUBMERSIBLE.
ACTUELLEMENT VOUS PRENEZ LE RISQUE ET DONC ASSUMEZ VOS
RESPONSABILITÉS EN ACCEPTANT CET ÉTAT DE FAIT .
Entièrement d'accord avec le commentaire de Monsieur Kervoelen. Je pense que le commentaire de Monsieur Roques était sur le mode de la plaisanterie car je ne vois pas le rapport entre le paiement du stationnement par les camping-cars et la zone submersible !!
Si ce n'est pas une plaisanterie, c'est grave. Car si le terre-plein du port est classé en zone submersible, il faut immédiatement démolir la Criée et tous les bâtiments construits. Rappelez-vous La Faute sur Mer .!! Le maire serait mis en examen en cas de catastrophe pour ne pas l'avoir anticipée ! Je n'ose imaginer !... Bref, un peu de sérieux, et demandez à la police municipale ou nationale de faire enfin leur boulot.
Il ne reste plus à espérer qu'au bout de x nouvelles réunions de la commission d'urbanisme une décision sera enfin prise. Depuis 1990, cela ne fait " que" 24 ans !! Il faut savoir un jour prendre ses responsabilités surtout lorsqu'il s'agit d'une nouvelle équipe. Cela montre qu'elle sait faire avancer les dossiers et répondre aux lanceurs d'alerte qui ont parfois du bon sens !
En tout cas, merci de votre réponse assez complète.
J'ai lu vos derniers commentaires intéressants, qui prouvent que le stationnement des camping-cars sur le port ne laisse personne indifférent..
Peut être est il nécessaire de préciser à Monsieur Roques que le "pouvoir de police" du maire est valable sur tout le territoire de la commune, il n'y a pas d"enclave" (publique ou privée); il ne faut pas confondre ce pouvoir avec celui de la "police portuaire" qui reste très limité: par exemple l'enlèvement d'un véhicule sur cet espace (par la fourrière) ne peut se faire que par un arrêté municipal, et non pas par la volonté du président du syndicat mixte.
Je rassurai aussi Monsieur Roques quant à la dangerosité de cette zone en cas de forte marée conjuguée avec une forte tempête:
Les "côtes marines" existent, il suffit de regarder la hauteur des terre-pleins par rapport aux plus forts coefficients....ou tout simplement d'aller faire un tour le jour des grandes marées, on constate que le phare de l'ancienne jetée a les pieds dans l'eau alors que les sanitaires du port d'armor sont largement au-dessus du niveau de la mer, n'avez vous pas remarqué que les enrochements du port en eau profonde ont été placés nettement plus haut que la digue du port à échouage?
En 24 ans, des tempêtes se sont succédées, il n'y a jamais eu la moindre vague scélérate déferlant sur le port, certes on doit rester prudent mais on ne doit pas non plus verser dans le catastrophisme, le classement de cet espace en "zone submersible" est récent et ne repose sur aucun critère sérieux, on est plus dans un "principe de précaution" qui ne fera qu'ajouter une couche de plus aux démarches administratives qui étouffent notre pays...
Quant aux stationnement des camping-cars, c'est une autre histoire......
Bien à vous
Le blog de Michel est en train de se transformer en forum !
Qu'il me soit permis de répondre à Monsieur Roquevert.
Mais d'abord je vous saurais gré, Monsieur Jounent, de bien vouloir retire la mention "conseiller municipal" après l'énoncé de mon nom, car comme je l'ai précisé à maintes reprises, je m'exprime sur ce blog à titre privé et mes propos n'engagent que moi.
Je vous laisse la police et je vais revenir un sujet que je connais mieux, l'hydraulique. Dans l'implantation et le dimensionnement de ses ouvrages hydroélectriques, EDF prend en compte les débits et les cotes des plus hautes eaux extrêmes. On parle ainsi de crue centennale, millénale ou décamillénale. Les nouveaux barrages sont ainsi dimensionnés pour permettre l'écoulement d'une crue millénale (barrages en béton) ou décamillénale (barrages en remblai). Et les risques présentés par les centrales nucléaires sont maintenant réévalués en prenant en compte des phénomènes météorologiques de probabilité décamillénale.
En revanche, les ouvrages pluviaux les plus courants ne sont conçus que pour la crue décennale ou centennale.
Une crue millénale ne survenant en moyenne que tous les 1000 ans, tout un chacun se pense à l'abri. Mais dans les faits, sur un grand territoire (la France), la survenance d'une crue millénale n'est pas rare, car les phénomènes météorologiques sont parfois très intenses en un lieu donné, et il y a beaucoup de sites exposés. Qui plus est, la force des phénomènes naturels s'intensifie, en raison des interventions de l'homme sur le paysage (déforestation et voirie favorisant le ruissellement) et sur l'atmosphère (CO2). La mémoire humaine est courte, on se souvient des crues et des niveaux d'eau extrêmes survenus au cours des cent dernières années, puis on oublie, et on rebâtit dans des zones inondables. Lorsque je travaillais sur la construction de barrages sur le Tarn, en 1980, j'avais été frappé de voir des maisons se construire en-dessous du niveau de la crue de 1930, ce niveau était pourtant matérialisé sur les ouvrages d'art par des plaques bien visibles. Ces maisons ont été inondées lors de la crue de 1982...
Ce qui est criminel, c'est de laisser construire des bâtiments et des habitations dans des zones inondables ou dans le lit de cours d'eau, c'est malheureusement le cas dans beaucoup de communes et ça va plutôt en s'aggravant.
A Saint-Quay-Portrieux, le quai Richet est légèrement submergé à chaque marée d'équinoxe, il n'est donc pas calé au-dessus de la marée annuelle. Les ruisseaux ont été canalisés (la Berzéoué) et on a construit dans leur lit.
Les immeubles du port s'ils devaient être reconstruits, verraient certainement leurs rez-de-chaussée surélevés et leurs sous-sols prohibés ou étanchéifiés.
Vous indiquez à juste titre que "les sanitaires du port d'armor sont largement au-dessus du niveau de la mer" et que "les enrochements du port en eau profonde ont été placés nettement plus haut que la digue du port à échouage", cela s'inscrit exactement dans cette démarche probabiliste et sécuritaire.
En revanche, vous dites que "le classement de cet espace en "zone submersible" ne repose sur aucun critère sérieux". Je n'ai pas eu connaissance de cette étude. Si vous l'avez lue, qu'est-ce qui vous permet d'affirmer qu'elle n'est pas sérieuse ? Le fait qu'aucune vague n'ait déferlé sur le port en 24 ans ne nous met pas à l'abri d'une grosse tempête d'équinoxe.
Alors, construire les nouveaux bâtiments au-dessus de la cote d'inondation est une sage mesure, et ne pas autoriser le stationnement nocturne de véhicules de camping l'est aussi.
Une solution simple et très peu coûteuse pour dissuader les camping-cars de s'alimenter en eau gratuitement :
Mettre un panneau "EAU NON POTABLE" !!!
Qui sait, cela peu fonctionner et dissuader les futurs visiteurs....
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