le respect du bien public 13/02/2015

UN ARRÊTÉ MUNICIPAL,

MÊME SUR UN SUPPORT PLASTIFIÉ 

n'est respecté que si on le fait respecter.

Pour cela, il faut donner ou redonner  à la  police municipale de Saint Quay Portrieux le rôle qui a conduit à sa création . 

Il faut appliquer à son égard les textes prévus dans le Code Général des Collectivités Territoriales  et ne plus faire d'elle des factotums distribuant des  plis  municipaux  ou d'en faire des releveurs de taxes de stationnement sur les deux marchés hebdomadaires de  la commune.

Il faut réfléchir, au niveau des élus, à d'autres  horaires de travail et à la nature de  leur fonction.

La  petite délinquance, celle qui tague les  murs et les abris bus, celle qui fracture les  locaux du parc de la Duchesse Anne, celle qui transforme la  place de Verdun en circuit pour mobylettes pétaradantes, celle qui laisse des détritus derrière elle après avoir bu et fumé d'une manière déraisonnable sous le  préau du parc, celle qui ne respecte pas la tranquillité de la  maison de retraite, doit être ramenée aux contraintes du vivre ensemble .

Bien sûr, il faut que  jeunesse se passe sans  pour autant  pour cette dernière qu'elle occasionne des dégâts et des  nuisances sonores.

Dès que  la  police municipale cesse son travail, il y a des rassemblements au Parc de la  duchesse Anne, de désœuvrés qui dans  leur ennuis gênent le voisinage.

Du temps de G Lambotte , maire  de  2001 à 2008, il y avait quatre  policiers  municipaux et un chien  policier; le Maire suivant, D Blanc,  de  2008 à 2014, a cru bon trouver une famille d'accueil pour le  chien et il a supprimé deux  postes de  policiers; le résultat aujourd'hui est qu'une  multitude d'incivilités sont produites  à des  heures  où les deux  policiers municipaux  ont retrouvé leurs foyers.

Dans  les  incivilités, je compte  la vitesse excessive des véhicules dans  les  principales voies de circulation de  la commune et le stationnement  des voitures en dépit du bon sens sur les trottoirs; ce  laisser-aller provoque pour les  personnes  poussant un landau et pour  les personnes se déplaçant en fauteuil roulant  beaucoup d'insécurité.

La  présence  des caméras vidéo ne  change  pas grand chose aux problèmes d'incivilités  rencontrés au quotidien; elles enregistrent après coup, au mieux des délits commis dans son champ de vision sans  pourtant être sûr de l'identité des auteurs.

Le soir et la nuit, en cas de problème, il n 'y a plus personne  à la  mairie; quant à la gendarmerie, elle  met en fonction du  motif des appels un certain temps... pour intervenir.

Les deux policiers  municipaux officient 35 heures  par semaine, leur temps de travail est annualisé.

Leurs heures supplémentaires sont des heures récupérables.

Les beaux jours sont annoncés   et le retour des touristes aussi; il est grand temps que  la  mission de  la  police   municipale soit redéfinie pour mieux servir les Quinocéens et les visiteurs de la station balnéaire.
La solution ne serait-elle pas dans  la création d'une police intercommunale  disponible le jour et la nuit???

JOUNENT Michel.


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Commentaire de Coulangeon Jean François:

Suite à ton article, je suis entièrement d'accord avec toi.

Un exemple: j'ai signalé à la police qu'une camionnette était en stationnement interdit, angle P.Loti et et rue des Dolmens (avec des travaux dans les rues adjacentes, donc détournement de la circulation), il a fallu deux semaines pour que le propriétaire enlève son véhicule!!!. et ce n'est pas la première fois et les problèmes c'est le soir, le samedi et dimanche et rarement la journée.

Bien cordialement.
Commentaire d'Orhan André:

Depuis quelques années des polices municipales se créent et deviennent de plus en plus importantes pourquoi et pour remplir quelles missions?

Simplement parce que l'état en charge d'assurer la sécurité des citoyens ne consacre plus de moyens à cette mission ce qui a contraint les villes et maintenant les petites et moyennes communes à se doter  et à financer une police municipale. 

Depuis une dizaine d'années, la gendarmerie s'est vue contrainte de réduire la durée d'emploi et de disponibilité de chaque gendarme et ce sans apport d'effectifs supplémentaires. Militaires, les gendarmes ne sont pas concernés par les 35 heures mais la réduction de leur disponibilité individuelle s'est traduite par  une activité globale moindre, situation aggravée par une réduction d'effectif de plusieurs milliers de postes entre 2007 et 2012. Les missions d'intervention, de secours, de police judiciaire étant incompressibles, missions auxquelles il convient d'ajouter les priorités gouvernementales et en ce moment la lutte contre l'augmentation du nombre de morts sur les routes se traduisant parfois par une répression tracassière à l'efficacité quelquefois contestable, la présence des gendarmes se fait de moins en moins visible ce qui ne veut pas dire qu'elle ait complètement disparu et en particulier la nuit quand nous dormons.

 Afin de compenser cette absence, les municipalités  se substituent à l'état et dans une époque budgétaire difficile dans laquelle il convient de supprimer les organismes en charge de la même mission, elles créent des polices municipales et ce aux frais de leurs contribuables locaux. Si bien entendu il convient de ne pas créer une "police municipale intercommunale", chaque commune doit elle se doter d'une police municipale et si oui pour remplir qu'elle mission?

Observant depuis des années le fonctionnement de la police municipale de notre ville et répondant à une demande de responsables de la municipalité précédente, j'avais remis en début de leur mandature un document rapportant le constat établi et contenant des propositions. Mon travail ne devait pas être de bonne qualité puisque aucune des propositions faites n'a été retenue.

En conclusion, la police municipale agissant dans le cadre des directives données par le maire se doit d'assurer en complément de la gendarmerie l'application des arrêtés municipaux et exercer la mission de police de proximité. Pour ce faire, ses personnels se doivent de bien connaître la population, se doivent d'adapter leurs modes d'action, leurs horaires d'emploi, leurs moyens de déplacement à la spécifité de la commune et bien entendu ne pas remplir de missions ne relevant pas de leurs attributions.