Une seule solution,
l'établissement d'un régime démocratique
à deux vitesses imposant un droit de vote limité.
l'établissement d'un régime démocratique
à deux vitesses imposant un droit de vote limité.
"Le suffrage
censitaire est
le mode de suffrage dans lequel seuls les citoyens dont le total des impôts directs dépasse
un seuil, appelé cens,
sont électeurs.
Parfois, le cens pour être éligible est fixé à un seuil plus élevé. Il existe
des variantes, à mi-chemin entre suffrage censitaire et suffrage universel, dans lesquelles chaque
électeur a un poids différent selon son niveau d'imposition, notamment le système des trois classes en Prusse et
le vote plural en Belgique.
Ce suffrage est réservé aux riches.
Théorie: Emmanuel-Joseph Sieyès considérait que le vote est une fonction et que par conséquent
seuls les individus ayant les capacités (intelligence, niveau économique)
d'exercer cette fonction doivent y participer. Selon cette théorie, seuls
« les actionnaires de la grande société » seraient
suffisamment légitimes pour exercer l'activité de vote. Sieyès distingue les
« citoyens actifs », ceux qui paient suffisamment d’impôts directs et
qui sont capables de voter, des citoyens passifs, dont la richesse ne justifie
pas une imposition, et incapables de voter. Sieyès justifie cette position en
constatant que seuls les citoyens riches contribuent à la bonne marche de
l'économie nationale et qu'il est par conséquent juste qu'ils influent sur la
vie politique par le truchement du vote. Ceci explique le suffrage censitaire
dans la constitution de 1791, dont Sieyès a contribué à
la rédaction.
Ce mode de suffrage est à mettre en
perspective avec la théorie de la souveraineté nationale. La souveraineté appartient à la nation,
le droit de vote n'est donc pas un droit pour les citoyens mais une fonction, à l'instar du droit
qui découle de la théorie de la souveraineté populaire."
Pour faire simple, en demandant à l'entrée du bureau vote l'intention de vote du citoyen, les pauvres et leurs représentants ne troublerons pas la soupe dans laquelle font glou-glou depuis trop longtemps les mêmes corrompus.
JOUNENT Michel.
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