UN CARREFOUR DÉFIGURÉ.Cela la fout mal pour une station balnéaire se voulant attractive d'offrir un tel spectacle d'autan que cela dure depuis trop longtemps.
D'un côté "l'ex. hôtel de la grève" abandonné depuis des lustres, squatté de temps en temps, un peu parfois incendié et surtout ressemblant à une ruine, qu'attend la municipalité pour demander aux propriétaires de statuer sur le sort de cette antiquité ??? faire revivre une habitation ou détruire ce taudis de centre-ville!!!
Et de l'autre l'hôtel restaurant "le gerbot d'avoine" fermé depuis l'automne 2016 lui aussi en proie au délabrement, à un squat pour jeunes en mal d'approfondissement de relations estivales et de ravage provoqué par le froid, le chaud, l'absence d'entretien et d'aération ; madame la mérule dira bientôt miam-miam si cela n'est pas déjà fait.
Pourtant en juillet 2020 un permis de restructurer la bâtisse était accordé à SVM promotion, les quinocéens ensuite avaient été conviés à prendre connaissance du projet et de la centaine d'emplois à venir.
Lors des deux réunions publiques qui ont suivi, notre maire avait fait l'article de cette belle réalisation à venir ,on allait voir et savoir que notre édile s'y connaissait en grands travaux d'autant à l'écouter qu'une liaison commerciale avec le centre des congrès serait établie, on entrait alors dans un gagnant-gagnant un hôtel de classe ( 4 étoiles) qui assure le coucher et la restauration et un centre des congrès à la pointe de la technicité pour accueillir très correctement des séminaires et autres rassemblements.
Cette restructuration a tout de suite heurté les riverains par son côté démesuré, passons sur ceux qui ne croient pas à la fiabilité économique de cette aventure financière après tout cela ne regarde que les investisseurs, un groupe de riverains a attaqué le PLU au TA (l 'affaire est en cours), les mêmes riverains ont multiplié les recours gracieux et fini par attaquer le 1er permis de construire.
Un second permis de construire est apparu le 31 janvier 2022, il donne une restructuration légèrement plus modeste, de nouveau un recours gracieux auprès de la municipalité ( repoussé par le maire ) et de nouveau le TA est saisi sur la validité du permis.
La disparition du panneau indiquant les références du second permis a jeté des doutes sur le maintien de SVM promotion dans cette affaire et le silence de la municipalité perpétue ces interrogations.
La SBAA qui a instruit ces permis de construire a aussi largement soutenu ce projet de vaste rénovation et que reste t- il aujourd'hui de ses affirmations devant la stagnation du projet à voir le jour???
Au moment de l'instruction du projet la SBAA affirmait:
- un nouvel hôtel maintiendra SQP en station de tourisme.
- ce nouvel hôtel confortera le centre des congrès.
- ce nouvel hôtel mettra en valeur un patrimoine emblématique de la commune.
- ce nouvel hôtel-restaurant valorisera la gastronomie locale, la coquille saint Jacques et les produits de la mer.
- ce nouvel hôtel participera au besoin d'hébergement et de restauration lié au projet du parc éolien .
C'est devenu une habitude dans notre commune du bruit pour annoncer une multitude de projets , le temps passe, des études se font, des dépenses aussi et pas grand-chose ne se réalise comme le second court de tennis couvert, comme les logements sociaux de la rue des écoles, comme les aménagements du parc de la duchesse Anne, comme l'emblématique chemin des douaniers et surtout comme l'abandon aujourd'hui de la réalisation de la base de maintenance des éoliennes marines à part une communication excessive et les photos du maire on est entré à Saint Quay Portrieux dans le temps de la stagnation.
J'ai traité à plusieurs reprises du tintamarre fait autour de la résurrection du Gerbot d'avoine, tant que la municipalité et son maire n'éclaireront pas les quinocéens sur l'avancée des travaux et sur l'existence encore de SVM promotion ainsi que la valeur du dernier permis de construire, je continuerai à enfoncer le clou.
JOUNENT Michel.
le toit de la salle de restaurant se délabre.