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samedi 29 octobre 2022

une écologie de merde, le 29 octobre 2022

le gars sait comment trouver des sources de revenus
RÉCUPÉRER telle est la question !!!

Une partie des eaux traitées, une partie des eaux de  pluie  et mieux  entretenir les réseaux de  distribution de  l'eau  potable relèvent du bon sens....

Apparemment pas chez les hurluberlus d'écolos de dernières générations qui s'opposent  à la création de bassines ou réserves d'eau afin  de faire face au changement du temps , à l'accroissement  de la  température et aux demandes toujours plus grandes de  l'agriculture  pour   nourrir une augmentation dingue de la  population à l'échelle de la  planète.

Sans attendre l'inauguration de la station d'épuration le 12 octobre 2022  marquée par une très belle photo de notre maire, j'ai posé à la SBAA la question de connaitre le sort des eaux assainies rejetées à la mer , eau entre parenthèse  ne provoquant aucune gêne  à la flore et à la faune du secteur où elle est rejetée.

Ma question  posée le 30 aout 2022:

"Bonjour,

par ce mail je souhaiterais connaitre en tant que Quinocéen les volumes  d'eau  assainie rejetées à la  mer par la nouvelle STEP de Saint Quay Pontrieux ,les mois creux et les mois touristiques et pourquoi  il n 'a  pas  été prévu   dans la nouvelle construction  de stocker  une partie  des eaux assainies  pour arroser  les terres agricoles, les stades, les plantations et jardins des 3 communes concernées  par la nouvelle usine de traitement des eaux usées

A l'avance Merci "


Réponse de la SBAA:


"Suite à votre demande faite auprès de mes services, je vous prie de trouver ci-après les éléments de réponse.
Tout d'abord, quelques points de repères chiffrés. En moyenne mensuelle, les volumes épurés varient entre 1100 et 1300 m3/j. Ces volumes sont plus importants en période pluvieuse, notamment hivernale et peuvent atteindre 2 000 m3/j. Sachant que la nouvelle station d'épuration de Saint-Quay, en service depuis fin septembre 2021, est dimensionnée pour traiter jusqu'à 3 000 m3/j.

La période actuelle, caractérisée par une sécheresse prononcée depuis plusieurs semaines maintenant, amène effectivement la question des économies d'eau et des sources potentielles pouvant contribuer à ces économies d'eau. L'arrêté préfectoral du 10 août 2022 place le département en situation de crise sécheresse au titre des milieux aquatiques. Dans le cadre de cet arrêté, l'irrigation agricole des grandes cultures, des prairies, des cultures de plein champ et autres usages agricoles sont interdits.
L’arrosage à partir des eaux traitées de station d’épuration, c'est-à-dire la réutilisation des eaux usées pour d'autres usages (arrosage de culture, ou d'espaces verts), est quant à lui encadré par un arrêté ministériel (en date du 2 août 2010 et modifié le 25 juin 2014) de telle sorte qu'aujourd'hui, au regard des normes sanitaires en vigueur (définies selon le risque sanitaire associé), l’arrosage à partir des effluents ou des eaux traitées de station d’épuration n'est pas autorisé.

Espérant avoir répondu à vos interrogations, mes services restent à disposition pour tout renseignement complémentaire.

Bien cordialement  K.DELAPORTE"

Pourtant en France et dans  le  monde devant  cette situation de manque d'eau, cruciale  pour l'avenir  de  l'humanité des usines de traitement des eaux usées construisent en même temps  des réserves  d'eau avant leur rejet dans les fleuves ou à la mer, les exemples ne manquent pas.
Mais devant cette absence de réflexion  à priori des décideurs  ils finissent toujours par retomber sur leur pattes en sortant  un arrêté ministériel  concocté par notre élite technocratique tout juste bonne à faire disparaitre le sable du Sahara  quand elles sont en charge de son avenir de sa modernisation  et de son urbanisation.

JOUNENT Michel.

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