CINÉMA.
Variations autour du mot masculin cinéma, à Saint Quay Portrieux.
• Cinéma: Art de composer et ensuite de réaliser un film et en ce qui concerne nos artistes locaux, un film au scénario démagogique "Saint Quay Portrieux Autrement".
• Cinéma: Salle de spectacle destinée à la projection de films.
• C'est du cinéma: ( familier ) ce n'est pas sincère, et je pense au travail des conseillers municipaux au sein du conseil municipal qui ont oublié depuis longtemps le sens de l'intérêt général.
• Faire du cinéma: se faire remarquer par une attitude affectée en l'occurrence celle du maire faisant de la restructuration de la salle classée à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1995 ???, l'objet central de son activité avec la réfection de la rue de sa résidence.
Ces quatre définitions du mot cinéma sur notre ville se recoupent , se mélangent et se confondent.
Pour réaliser son dessein, diriger la ville, pour assurer son succès, M Blanc, avec ses colistiers, n'ont pas fait dans la dentelle, ils ont dépeint la municipalité sortante en la faisant plus noire que noire et distillé la peur autour du coût de la construction de l'aire de carénage.
La distribution du film montrant son ascension a rassemblé surtout des personnes à l'ego surdimensionné et ses colistiers ont découvert un peu tard que sur l'affiche présentant le film, leur nom n'avait pas la même dimension; en majuscule pour M Blanc et en minuscule pour les conseillers jouant ... les figurants.
De plus, les élus n'avaient vraiment pas lu le scénario du film, ils ont découvert sur le tard les répliques sans appel qui donnent le beau rôle à M Blanc.
Quelquefois, il arrive que des participants au film renâclent, ils voudraient que les projecteurs et l'objectif de la caméra s'attardent un peu plus sur leur personne mais, avec la vedette qu'est M Blanc, ils mangent pour la plupart du temps leur chapeau, au mieux, ils boudent.
Des élus ont quitté la production dès les premiers coups de manivelles, ils n'ont pas aimé que le maire tire tout la couverture à soi , manipulé par une espèce de "coach" qui s'est servi d'eux pour régler des comptes personnels avec M Blanc, ils sont sortis de la scène communale sans panache.
Aujourd'hui, on peut dire qu'ils avaient raison de quitter cette singulière réalisation mais leur absence manque aux autres "comédiens" qui veulent sauver le film "Autrement " d'un échec annoncé.
Le tournage du film va durer normalement six années, sa réalisation connaît des à-coups, elle rencontre une certaine publicité lorsque les artistes du casting font savoir leurs différents mais ce qui est acquis pour cette production, ce sont les moyens illimités que lui procurent les finances communales .
Pour cette super production au titre -pas facile à porter -" Autrement" , il fallait une super salle de projection !!!
Le producteur, scénariste, metteur en scène, responsable du casting, M Blanc, aura bientôt l'écran adéquat pour montrer aux quinocéens et à tous les habitants du Trégor et Goélo réunis, des films récents , des films anciens et des films dans le cadre du cinéma d'art et d'essais.
Ce sera le nouveau et beau cinéma "Arletty" et personne, devant le coût délirant de sa réalisation, ne saurait dire le contraire.
Cinéma sans que les élus aient beaucoup discuté de la transformation de la place JB Barat, l'environnement immédiat du cinéma sera somptueux et la réalisation de la voie triomphale menant à l'entrée du cinéma seront à ajouter aux 1 300 000 € déjà engagés dans la restructuration de la salle de projection.
Pour obtenir une subvention du CNC, le maire a jeté aux orties sa promesse électorale, celle de la réouverture rapide du cinéma théâtre.
La réalisation d'un cinéma magnifique, adossée à une place maintenant royale , n'a pas pour autant réglé le montant excessif de son fonctionnement et le torpillage systématique des offres d'appel pour gérer la salle par une DSP.
Il faudra trouver la clientèle et le pari du maire n'est pas gagné pour faire du cinéma l'élément central de sa lutte contre le déclin de la ville.
Les derniers conseils municipaux ont montré ce qu'était "faire du cinéma", se joignant au second adjoint coutumier de nombreux revirements de positions, les conseillers ont taquiné le maire.
Sur le même sujet , ils ont voté pour un soir, puis ensuite contre un autre soir et quelquefois ils se sont abstenus, les auditeurs des conseils n'y comprennent plus rien .
Chez les élus régulièrement en désaccord avec le maire, l'espoir de transformer le comportement du maire à leur égard semble bien mince, les problèmes de personnes qui les opposent sont définitifs et le maire, avec un certain plaisir, s'amuse de leurs attitudes.
Hormis l'adjoint indemnisé, tous les élus en désaccord sont là à titre bénévole, sur le traitement du dossier cinéma ils ont été inopérants et non rien changé à la gestion très personnelle du maire, tout au plus ils ont retardé l'ouverture du cinéma.
La population quinocéenne ne comprend pas que ces élus ne présentent pas leur démission, plus ils tardent et plus ils seront rendus conjointement responsables de cette fuite en avant qui conduit cette municipalité à dépenser sans compter.
Il faudrait, dès la rentrée de septembre, une fois le cinéma inauguré en grande pompe,une fois la curiosité passée, laisser M Blanc seul face à la réalité de sa gestion .
Ce n'est pas pour autant que les futurs démissionnaires rejoignant les plus anciens pourront expliquer les raisons qui les conduit à former cette liste improbable dite "autrement" avec M Blanc.
Entre les élus, leur détestation réciproque aujourd'hui crève l'écran et heureusement que le ridicule ne tue plus.
JOUNENT michel
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