L'EFFET BOOMERANG
Le maire a fini par récolter ce qu'il a semé.
Depuis plus de quatre années à la tête de la municipalité, il a peu travaillé et fait beaucoup d'erreurs.
La première adjointe a mis un terme au harcèlement en tout genre que M Blanc lui faisait subir, elle a vidé son sac lors du conseil municipal du 23 Mai 2012 et c'est éloquent.
Les langues se libèrent et le personnage apparaît dans toute sa splendeur , il est tout sauf ce que l'on croyait savoir sur lui et surtout ce qu'il disait de lui.
Son interview dans le bulletin diocésain des Côtes d'Armor a fini par faire tomber le masque de sa duplicité.
Il prend des décisions , cela se termine mal et c'est toujours de la faute des autres.
Par fax, il fait arrêter les travaux de l'aire de carénage, il part 15 jours en vacances, il doit emprunter 400 000 € supplémentaires pour payer des indemnités et les transformations par rapport au projet initial ... ce sera la faute de son prédécesseur.
Il convainc son conseil municipal d'acheter les murs d'un commerce en difficulté; dix sept mois plus tard, la transaction de 100 000 € se réalise enfin; entre temps, le commerce a disparu et les loyers attendus contre cet achat sont toujours en attente; là c'est la faute de l'administration et de ses lourdeurs.
Comme promis dans le programme "Autrement", il se lance hélas tout seul dans la restructuration du cinéma, il oublie que le cinéma fait parti d'un ensemble immobilier classé, il modifie l'architecture du projet en supprimant la partie théâtrale, il n'entend pas ses collègues quand l'enveloppe budgétaire explose.
Cette fois-ci, il a trouvé écho sur le tard pour asseoir ses goûts mégalomaniaques d'un directeur très conciliant et d'une association soi-disant cinéphile relayant à bon compte la politique du maire et de son adjointe Mme Quéré.
Le résultat, on le connaît: un coût exorbitant pour une ville de moins de 3 500 habitants et une gestion largement déficitaire..
Pressé de mettre un peu d'ordre dans la gestion et direction de la salle de cinéma, il organise une passation de marché si biscornue que le Tribunal Administratif de Rennes annule le choix bien curieux du maire et de son DGS.
Au niveau des recettes du cinéma il y a un couac, le trésorier payeur d'Etables sur mer conteste l'état de régisseur à l'ancien directeur.
Cette situation est si confuse que l'ancien directeur n'a pas obtenu par le trésorier payeur , le paiement de différentes factures.
Quant à ses honoraires pour le mois de Mai 2012, là on rentre dans la 5éme dimension, on parle même d'activité gratuite.
Si le maire avait écouté son conseil, s'il l'avait suivi sur la recherche d'un Délégataire de Service Public efficace pour réduire la charge financière, nous ne serions pas à constater la fermeture provocatrice de la salle.
Le maire essaie encore une fois de faire porter sur les autres ses erreurs, les affichettes apposées sur les portes d'entrée informant que le cinéma est fermé sont d'une curieuse rédaction et taisent la décision de justice.
Au cours du conseil municipal du 23 Mai, les manoeuvres du maire pour se sortir de sa périlleuse position sont restées vaines , il est mis maintenant régulièrement en minorité sur tous les sujets pris par ses seules décisions.
Après le départ de dix élus , le conseil municipal du 23 Mai, faute de quorum, a cessé ses travaux , ce n'est pas la première fois dans notre commune et pour beaucoup de quinocéens cela devient de plus en plus insupportable.
La population quinocéenne est choquée et ne comprend pas que l'on puisse dégrader à ce point le fonctionnement d'une petite commune de moins de 3 500 habitants.
La position du maire à la tête de la municipalité est maintenant très fragilisée, ses longues absences, son autoritarisme et son comportement conduisant à opposer les uns aux autres ne conduisent à rien de bon pour la ville.
Il n'y pas d'autre issue aujourd'hui pour se sortir de cette situation que celle de retourner aux urnes pour élire un nouveau conseil municipal .
Enfin il faut rappeler que la décision du TA de Rennes porte sur l'annulation d'une passation de marché pour désigner le directeur du cinéma.
Cette décision n'implique nullement la fermeture du cinéma "Arletty"
La fermeture intempestive de la salle est une provocation du maire pour monter la population contre les 10 élus qui s'opposent à la dilapidation des deniers publics.
JOUNENT Michel
3 commentaires:
Ensuite Ouest-France annonce pour demain une manifestation à 18h devant l'Arletty, manifestation pour la réouverture du cinéma, Madame Quéré sera présente dit l'article ... Ce n'est pas devant le cinéma qu'il faut manifester mais bien devant la mairie, car c'est bien à cause de cette municipalité qu'on en est là ...
> Je rejoins l'analyse finale de Mr Michel Jounent, en aucun cas le tribunal administratif de Rennes exige la fermeture du cinéma Arletty... Et il est faux d'affirmer comme certaine rumeur le fait que le CNC va réclamer ses subventions ( A qui sert la rumeur ? )
Le fermer c'est encore une fois avoir choisi la plus mauvaise solution ... Je renouvelle donc ma proposition d'hier : embaucher pour la saison et suite à une vraie demande d'appel à candidature ( et il ne serait pas mauvais qu'un observateur neutre du département veille au grain )un responsable en attendant, sur le long terme, une exploitation conforme aux intérêts des quinocéens ... Il ne faut d'ailleurs pas se leurrer ce bel outil ne fera jamais de bénéfice à lui tout seul, mais on peut largement en limiter le déficit...
Le changement c'est maintenant...
notre maire a passé son week-end à Saint-Quay.
je l'ai vu. Il manifestait pour la réouverture du cinéma qu'il a décidé de fermer. Lol...
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