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dimanche 16 juin 2013

il perd la "boule" 16/06/2013


 

LE DEBUT D'ALZHEIMER...
Un  fonctionnaire rural, spécialiste selon  ses dires en   littérature  satirique et burlesque, ingénieur  en  pissotière  à  l'occasion, mais surtout grand  donneur de  leçons se répand  sur  la LEQ, blog en  perdition, de  mes alertes concernant les finances  locales.
Près de six  mois sous  le soleil des Antilles  lui a tourné  les sens et  il a déjà  oublié  les  leçons qu'il donnait aux élus le  8 janvier  2012 concernant  leur requête auprès du TA de Rennes  de  voir  mise  à l'ordre du  jour d'un prochain conseil  municipal la révision des  indemnités du maire. 
Notre  grandiloquent  personnage, de  passage dans  la commune, qui  n'est pas avare de  mots et d'exemples  inutiles  pour  venir au secours du maire  écrivait que  le juge administratif saisi par les élus  n'aurait qu'à  puiser  sur  les articles de  mon  blog pour repousser la demande des élus.
Notre "bravache  fort en plume" concluait  à l'encontre de ceux qui  luttent  pour remettre la  municipalité en ordre de  marche...
 "C'est un combat juridique perdu d'avance par  l'opposition"
Pendant que notre spécialiste  du Code Général des Collectivités Territoriales faisait trempette en  laissant bien derrière lui les  problèmes municipaux de Saint Quay,  les  17 élus formant la  majorité  ont gagné leur  procès; l'injonction au maire a été  faite de  mettre à l'ordre du jour  cette demande avec une astreinte en cas de retard et les élus  ont  obtenu l' euro symbolique.
Le maire  n' a pas fait appel au jugement.
Les élus  ont  diminué depuis  de  moitié  les  indemnités du maire.
Bien  joli  de jouer le fonctionnaire émérite  et d'avoir  la   propension  à connaître  le CGCT par cœur,  encore faut-il  que ce seigneur  de l'analyse  ne se  mette  pas le doigt dans  l'œil  comme  le démontre  ses 2  articles du  8 janvier  2013.
En ce qui concerne  ma situation de  maire adjoint sans affectation, sans délégation, sans indemnité, je  ne l'ai volé  à personne, j'ai  plutôt mis  les  mains dans  le cambouis en  me  présentant à l'élection complémentaire et ce  n'est pas avec  le maire en  place  une sinécure .
Avec de  pareils talents affichés, spécialiste en  pissotière clochemerlesque , il est vraiment dommage  que ce  chantre  de  l'explication en  long et en  large du Code de Collectivités ne se soit pas  présenté aux élections de septembre  2012!!! tant de savoir en jachère, c'est triste...
En  2014, ce sieur se rattrapera; en attendant, je  publie  une  partie  de sa réflexion du  8 janvier  2012 et chacun appréciera son  analyse. MDR
JOUNENT Michel.

article du  8 janvier  2013 de M Ollivier sur  la LEQ: expert en ????


·                            « Le juge administratif a ainsi admis comme critère pour déterminer le niveau d’indemnisation « l’importance quantitative des fonctions effectivement exercées par le maire et ses adjoints . »


Une première observation : jamais le juge administratif n’a formé son jugement sur le temps de présence du maire dans la ville qu’il administre!JAMAIS ! et pourquoi ? parce que le maire peut emporter ses dossiers , les travailler où bon lui semble et donc oeuvrer pour la commune à Tombouctou,Tannanarive ou Paris !
Quant à l’importance quantitative des fonctions exercées par le maire et ses adjoints, pour faire oeuvre de pédagogie ,je dirais que le juge apprécie si l’on est en présence d’un « roi fainéant avec des maires du palais ».
Comme la nouvelle délibération devra être motivée et donc susceptible d’être contestée devant le tribunal administratif par monsieur Blanc, ce sera pour ce dernier un jeu d’enfant de démontrer qu’il est le SEUL ,les adjoints étant empêchés d’agir par absence de délégation , à FAIRE LE JOB !
Il n’aura qu’à aller puiser dans les articles du blog de Michel où les adjoints se plaignent de ne servir à rien !!! Et donc,si la mairie fonctionne ce n’est que…grâce au travail que le Maire fournit !
Ce que j’en conclus…c’est un combat juridique perdu d’avance par l’opposition !
Bien évidemment je laisse à chacun le soin de penser ce qu’il veut sur le « mérite » de cette indemnité.C’est une notion d’appréciation personnelle qui n’intéresse pas le juge.
Je n’ai en l’espèce qu’essayé ,une fois encore et toujours,d’apporter un point de vue juridique avec le secret espoir qu’il apportera de l’apaisement….et tout spécialement à l’occasion de la deuxième présentation du budget 2013.
jean  michel ollivier