LES ERREMENTS AUTOUR DE DEUX
COMMERCES DE PROXIMITE...
Dans les attendus du refus , on considère en s'appuyant sur le PLU, que le cœfficient d'imperméabilisation n'est pas respecté, que l'emprise au sol n'est pas respectée, que le projet d'extension présente par son aspect extérieur une couverture en bac d'acier de couleur ardoise ,etc..
COMMERCES DE PROXIMITE...
A Saint Quay Portrieux, il ne
reste plus qu'un seul boucher-charcutier.
Avec son épouse et son personnel, ils forment une équipe déterminée à servir des produits de qualité, ils offrent en centre ville un commerce vivant et très
fréquenté.
Ce commerçant dynamique n'est
pas propriétaire des murs
du fonds de commerce , son bail se termine dans deux ans .
Il se propose
d'agrandir son établissement en achetant
un bout de terrain à la congrégation religieuse mitoyenne de son
commerce, pour cela il a déposé un permis de construire le 15 mai
2013.
Il s'était déjà fixé un calendrier
pour les travaux à venir, il envisageait de les faire après la saison estivale.
Le maire,
lors d'un achat dans sa boutique,
lui a fait savoir qu'il refusait de
signer son permis de construire.
Dans les attendus du refus , on considère en s'appuyant sur le PLU, que le cœfficient d'imperméabilisation n'est pas respecté, que l'emprise au sol n'est pas respectée, que le projet d'extension présente par son aspect extérieur une couverture en bac d'acier de couleur ardoise ,etc..
L'arrêté du 24 mai 2013 refusant
le permis de construire est
consultable en Mairie (dossier N° PC 022 325
13 Q0010 ).
Avant de refuser ce
permis , n'eu-t-il pas été plus courtois
d'apporter une aide administrative à la rédaction de cette demande de permis de construire pour que cette affaire aboutisse le
plus rapidement possible.
Evidemment, cela aurait voulu dire
que M Blanc était déterminé à
permettre l'évolution d' un commerce de proximité, maintenant unique dans notre
commune.
En cette fin de mandat, notre maire
manque de souffle, la sauvegarde du petit commerce n'est plus au centre de ses préoccupations, son horizon immédiat est celui des prochaines
municipales.
Pourtant en 2010, monsieur Blanc avait fait feu de tout
bois dans le cadre d'une aide au service
de proximité en faisant voter par le
conseil municipal, la délibération N° 10-117 conduisant à acquérir pour 100 000 € les
murs du fonds de commerce de
la librairie du port en graves difficultés financières.
Cette acquisition était
liée à l'engagement des gérants de
la boutique que l'on maintenait
en place par cet achat, au paiement d'un
loyer annuel de 5 000 € HT
dans un premier temps devenu
6 500 € HT un peu plus tard.
L'absence
d'une étude sérieuse de tous les aspects de ce dossier est largement à ce jour avérée surtout quand on reprend en détails les 18 mois de cette histoire .
Les Quinocéens ont
constaté, le dernier jour de février 2012, malgré l'intervention de la municipalité, que le
libraire avait définitivement fermé son commerce.
Cela n'a pas empêché le maire
de verser les 100 000 € convenus,
le 23 mars 2012 ...trois semaines après la fermeture de ce commerce.
Le maire, dans sa grande bonté, a ensuite exonéré les commerçants du paiement des loyers qui devait intervenir dès la transaction réalisée.
Autrement dit, les contribuables
Quinocéens en sont de leurs poches
pour 100 000 € + à ce jour 15 mois de loyers impayés soit 11 661 € TTC+ une caution de 2 loyers mensuels d'un montant de 1392 € TTC .
Cette affaire ratée sur
toute la ligne représente une dépense inutile de 113 053€ TTC* et je ne compte pas les
différents travaux exécutés depuis
par la commune pour donner
un air de fête à un local
se dégradant suite à son inoccupation.
D'un côté on use d'un zèle courtelinesque pour décourager un commerçant
à rester à Saint Quay
Portrieux et de l'autre
on jette l'argent des
contribuables par la
fenêtre pour sortir des ennuis un commerçant
très imprudent en affaires.
Pourquoi cette absence de travail du maire autour de cette question vitale , l'existence d'un commerce local de proximité???
JOUNENT
Michel.
* pour mémoire 113 053 €=741 579.06 francs, représentant une dépense municipale et un manque à gagner pour la municipalité.
* pour mémoire 113 053 €=741 579.06 francs, représentant une dépense municipale et un manque à gagner pour la municipalité.