INFORMATION JUDICIAIRE .
Depuis fin décembre 2010, je conteste la délibération municipale qui a autorisé M Blanc, maire de Saint Quay Portrieux à acheter les murs du fonds de commerce d'une librairie dans le cadre de l'aide au service de proximité.
Délibération N°10-117 du 29 octobre
2010.
Ce commerce était la boutique de la presse située quai de la République dans
le quartier du Portrieux .
Dans le cadre
d'un référé venu en audience le 21 janvier 2011 , le TA de Rennes a rejeté
l'urgence de suspendre la délibération.
Dans les attendus de
l'ordonnance, il était souligné la faiblesse du loyer demandé :
5 000 € HT. (annuel )
5 000 € HT. (annuel )
Par un courrier
en date du 21 mai 2011, monsieur le maire a porté à ma connaissance la révision du loyer en le passant à la somme de
6 500 € HT. (annuel )
Fin février 2012, le commerçant fermait boutique.
Fin mars 2012,
l'ex commerçant recevait 100 000 € pour
l'achat des murs du fonds de son commerce.
Depuis cette date , aucun loyer n'a
été payé , l'acte de bail n'ayant
pas été transmis à Mme le receveur du Trésor public d'Etables sur mer .
Le 12 juin 2014, cette requête auprès du Tribunal Administratif de Rennes
viendra en audience publique.
Pour défendre la Commune de Saint Quay Portrieux , il
n'est pas inutile de rappeler que M Blanc
avait choisi un cabinet parisien d'avocats, dédié spécifiquement au conseil et l'accompagnement du ou des justiciables auprès du Conseil
d'Etat et de la Cour de Cassation.... Rien de moins !!!
JOUNENT Michel, Quinocéen soucieux de
l'usage des deniers publics.
Commentaire de M Dalban Robert:
Commentaire de M Bruat Bernard:
Affaire suspecte, car il semble bien que le commerçant ait berné la municipalité faute pour celle-ci de ne pas avoir exigé contractuellement des engagements écrits de contreparties. En d'autres termes : je rachète les fonds pour 100.000 €, je vous accorde un loyer dérisoire , mais en contrepartie vous restez dans les lieux pendant x années. Faute de cet engagement de contrepartie, le commerçant indélicat quitte les lieux et empoche les 100.000 € sans qu'on ne puisse rien lui reprocher puisqu'on peut résilier un contrat de bail à n'importe quel moment quand on est locataire. Résultat : la mairie attend de revendre depuis 27 mois pour rentrer dans ses fonds, sous réserve que le prix de la vente soit supérieur à 100.000 € !!...
Encore un bel exemple du gaspillage dont souffre ce pays à tous les niveaux . A quand la création d'un ministère contre le gaspillage avec des gens de bon sens ?
Commentaire de Mme Bré Sylviane, conseillère municipale élue durant toute
la durée de la dernière mandature:
Pour répondre à Mr Bruhat, je me dois de dire que c'est exactement ce que j'avais annoncé au maire de l'époque . Il n'a pas voulu écouter, pensant probablement que cela ne pouvait arriver ! Et pourtant... nous avions déjà connu celà à St-Quay et pour tout dire, même encore au Port !.... Il faut avoir vécu un certain temps dans une ville et avoir un peu de mémoire, ou de bons informateurs sur place, pour se tenir au courant des faits qui ont pu se passer précédemment. Cela aurait été utile en l'occurance ...
Commentaire de M Dalban Robert:
" Votre article est interessant Monsieur JOUNENT, il m'a permis d'aller sur le site de la ville et de lire la délibération que vous citez, ainsi que les commentaires ( pertinents) de certains élus de cette époque.
Cependant, sans polémiquer sur le bien fondé ou pas de cette acquisition à la date ou la décision a été prise (le 29 octobre 2010), il est surprenant de constater que cet achat a été effectué 17 mois plus tard ! plus surprenant encore, le fait que le versement des 100 000 euros a été fait après la fermeture de cet établissement, alors que cette somme était destinée au maintien de ce commerce! c'est ce que l'on croit comprendre en lisant le compte rendu de cette séance du conseil municipal; vous avez été conseiller municipal à cette époque, pourriez vous apporter quelques précisions?
Si l'objet de la délibération n'a pas été respecté, comment le trésor public a t'il pu valider cet achat et effectuer le versement ?"
Affaire suspecte, car il semble bien que le commerçant ait berné la municipalité faute pour celle-ci de ne pas avoir exigé contractuellement des engagements écrits de contreparties. En d'autres termes : je rachète les fonds pour 100.000 €, je vous accorde un loyer dérisoire , mais en contrepartie vous restez dans les lieux pendant x années. Faute de cet engagement de contrepartie, le commerçant indélicat quitte les lieux et empoche les 100.000 € sans qu'on ne puisse rien lui reprocher puisqu'on peut résilier un contrat de bail à n'importe quel moment quand on est locataire. Résultat : la mairie attend de revendre depuis 27 mois pour rentrer dans ses fonds, sous réserve que le prix de la vente soit supérieur à 100.000 € !!...
Encore un bel exemple du gaspillage dont souffre ce pays à tous les niveaux . A quand la création d'un ministère contre le gaspillage avec des gens de bon sens ?
Commentaire de Mme Bré Sylviane, conseillère municipale élue durant toute
la durée de la dernière mandature:
Pour répondre à Mr Bruhat, je me dois de dire que c'est exactement ce que j'avais annoncé au maire de l'époque . Il n'a pas voulu écouter, pensant probablement que cela ne pouvait arriver ! Et pourtant... nous avions déjà connu celà à St-Quay et pour tout dire, même encore au Port !.... Il faut avoir vécu un certain temps dans une ville et avoir un peu de mémoire, ou de bons informateurs sur place, pour se tenir au courant des faits qui ont pu se passer précédemment. Cela aurait été utile en l'occurance ...
3 commentaires:
" Votre article est interessant Monsieur JOUNENT, il m'a permis d'aller sur le site de la ville et de lire la délibération que vous citez, ainsi que les commentaires ( pertinents) de certains élus de cette époque.
Cependant, sans polémiquer sur le bien fondé ou pas de cette acquisition à la date ou la décision a été prise (le 29 octobre 2010), il est surprenant de constater que cet achat a été effectué 17 mois plus tard ! plus surprenant encore, le fait que le versement des 100 000 euros a été fait après la fermeture de cet établissement, alors que cette somme était destinée au maintien de ce commerce! c'est ce que l'on croit comprendre en lisant le compte rendu de cette séance du conseil municipal; vous avez été conseiller municipal à cette époque, pourriez vous apporter quelques précisions?
Si l'objet de la délibération n'a pas été respecté, comment le trésor public a t'il pu valider cet achat et effectuer le versement ?"
Affaire suspecte, car il semble bien que le commerçant ait berné la municipalité faute pour celle-ci de ne pas avoir exigé contractuellement des engagements écrits de contreparties. En d'autres termes : je rachète les fonds pour 100.000 €, je vous accorde un loyer dérisoire , mais en contrepartie vous restez dans les lieux pendant x années. Faute de cet engagement de contrepartie, le commerçant indélicat quitte les lieux et empoche les 100.000 € sans qu'on ne puisse rien lui reprocher puisqu'on peut résilier un contrat de bail à n'importe quel moment quand on est locataire. Résultat : la mairie attend de revendre depuis 27 mois pour rentrer dans ses fonds, sous réserve que le prix de la vente soit supérieur à 100.000 € !!...
Encore un bel exemple du gaspillage dont souffre ce pays à tous les niveaux . A quand la création d'un ministère contre le gaspillage avec des gens de bon sens ?
Pour répondre à Mr Bruhat, je me dois de dire que c'est exactement ce que j'avais annoncé au maire de l'époque . Il n'a pas voulu écouter, pensant probablement que cela ne pouvait arriver ! Et pourtant... nous avions déjà connu cela à St-Quay et pour tout dire, même encore au Port !.... Il faut avoir vécu un certain temps dans une ville et avoir un peu de mémoire, ou de bons informateurs sur place, pour se tenir au courant des faits qui ont pu se passer précédemment. Cela aurait été utile en l’occurrence...
S. Bré , conseillère élue de la dernière mandature.
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