A propos d'un article du journal "Ouest-france " sur
la ville de Saint-Quay-Portrieux...
CET ARTICLE EST PEU SCRUPULEUX, ERRONÉ
ET SURTOUT D'UNE GRANDE COMPLAISANCE
la ville de Saint-Quay-Portrieux...
CET ARTICLE EST PEU SCRUPULEUX, ERRONÉ
ET SURTOUT D'UNE GRANDE COMPLAISANCE
sur les conclusions rendues par
la Chambre Régionale des Comptes de Rennes sur une partie de la gestion de la Commune par la dernière
municipalité et sur son ex-maire.
PEU SCRUPULEUX: parce que les travaux
de la CRC ne commencent qu'à partir
de l'exercice 2010, cela a évité à la CRC de revenir sur l'arrêt des travaux sur l'aire de carénage,
sur le montant des pénalités à devoir aux constructeurs, sur le coût
supplémentaire des modifications
apportées à cette aire (diminution de sa
surface, pose d'un second portail et réalisation de travaux pour un chantier naval privé); résultat pour équilibrer le budget annexe de cette aire de carénage, le
maire a dû couvrir, à la demande de la CRC, un déficit en procédant à un emprunt de 400 000 € ....
Cela a permis aussi d'oublier que dans les premiers mois du mandat le maire s'est planté
en oubliant volontairement de se mettre
en contact avec le directeur au second inventaire des monuments classés; cette bévue a coûté une fortune à la commune, le retournement du sens de projection ayant été refusé et l'ensemble des premières études et plans jetés à la poubelle.
ERRONÉ: sur la reprise de l'idée
du non accomplissement du schéma
directeur d'aménagement urbain prévu sur une période de 12 ans,
le conseil ne pouvait pas
à l'évidence le réaliser sur 6 ans ; de plus, en reprenant sans ambages l'autre affirmation
que
des dissensions entre les membres
du conseil auraient nui à la bonne
gestion de certaines affaires
communales est particulièrement
triste de la part du journaliste d'OF, car
il oublie simplement l'immense responsabilité, dans ce capharnaüm du maire en place.
Ce maire a résolument ignoré,
suite à un ego hypertrophié, les principes démocratiques qui régissent le
fonctionnement d'une collectivité territoriale.
Devenir maire est le résultat d'un double vote*, cette
situation devient intenable pour un premier magistrat quand il se retrouve en permanence minoritaire au sein de son conseil.
Le poste de maire n'est pas une
charge assurée automatiquement pendant six ans, le maire de Saint Quay a cru échapper à sa rapide mise en minorité en
organisant des élections partielles.
Mal lui en a pris, il a subi un échec cuisant lors de cette
élection complémentaire , bien facilement accordée par le Préfet.
Cela n'a cependant pas réduit
mais plutôt dédoublé ses
prétentions de tout dominer dans le fonctionnement du conseil municipal à partir de Paris.
COMPLAISANT : quand le
journaliste de l'O-F écrit
que l'ancien maire a laissé une
situation financière saine et que dans
la fin de ce même article, il fait apparaître le propos enfin sensé de
l'ancien maire soulignant
que l'ancienne "municipalité
a fait beaucoup de choses".
Un maire sans l'autorisation de la
majorité de son conseil n'est rien et que la situation financière saine du mandat
2008/2014 est à mettre au compte des
élus et surtout ceux qui ont voté les
travaux réalisés.
Et où le journaliste de l'OF est
en parti aveugle et sourd, c'est quand il reprend sans sourciller la saillie de l'ex-maire affirmant que les conseils municipaux
ressemblaient à du théâtre shakespearien.
Non, monsieur le journaliste, les
conseils municipaux dirigés par l'ex
maire tenaient plus du spectacle "des branquignols" et le premier magistrat n'était pas Hamlet et quand souvent la séance du conseil
tournait à un spectacle de guignol, il n'était
au mieux que gnafron** le compère du premier.
Enfin une dernière vérité
vérifiable par tous , le maire sortant n'a jamais eu de quitus personnel sur sa gestion
mais une suite de désaveux judiciaires et on ne peut plus clair de la part des Quinocéens; ils l'ont moqué à l'élection
complémentaire et l'ont renvoyé sévèrement dans ses
foyers lors de l'élection municipale en 2014.
Et chose regrettable , seul l'avis du maire sortant est pris en considération par la presse locale sur le rapport de la CRC , interviewer la première adjointe aurait sans doute pondéré le triomphalisme de l'édile sortant...
Et chose regrettable , seul l'avis du maire sortant est pris en considération par la presse locale sur le rapport de la CRC , interviewer la première adjointe aurait sans doute pondéré le triomphalisme de l'édile sortant...
JOUNENT Michel .
*les électeurs élisent d'abord un conseiller municipal , puis le conseil en place procède à l'élection du maire.
**gnafron appelé aussi zigoto.
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