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lundi 5 octobre 2015

Quitus ... mon oeil 5/10/2015

A propos d'un article du  journal "Ouest-france " sur 
la  ville de Saint-Quay-Portrieux...
CET ARTICLE EST PEU SCRUPULEUX, ERRONÉ 
ET SURTOUT D'UNE GRANDE COMPLAISANCE

sur les conclusions rendues par la Chambre Régionale des Comptes de Rennes sur une partie de  la gestion de la Commune par la dernière municipalité  et sur son ex-maire.

PEU SCRUPULEUX: parce que les travaux de la CRC ne commencent  qu'à partir de  l'exercice 2010, cela  a évité à la CRC de revenir sur  l'arrêt des travaux sur l'aire de carénage, sur le montant des pénalités à devoir aux constructeurs, sur le coût supplémentaire des modifications apportées à cette aire (diminution de  sa surface, pose d'un second portail et réalisation de travaux pour un  chantier naval  privé); résultat pour équilibrer le budget annexe  de cette aire de carénage,  le  maire a dû couvrir, à la demande de la CRC,  un déficit en procédant  à un emprunt de 400 000 € ....
Cela a permis aussi d'oublier que dans les  premiers mois du mandat le maire s'est planté en oubliant volontairement de se mettre en contact avec le directeur au second inventaire des  monuments classés; cette bévue  a coûté une fortune à la   commune, le   retournement du sens de  projection ayant été refusé et  l'ensemble des premières études et  plans jetés à la  poubelle.
ERRONÉ: sur la reprise de  l'idée  du  non accomplissement du schéma directeur d'aménagement urbain prévu sur une période de  12 ans,  le conseil ne  pouvait pas  à l'évidence le  réaliser sur  6 ans ; de plus,  en reprenant sans ambages l'autre affirmation   que  des dissensions entre  les membres du conseil auraient nui  à la bonne gestion  de certaines affaires communales  est particulièrement triste  de la  part du journaliste  d'OF, car  il oublie simplement  l'immense  responsabilité, dans ce capharnaüm  du maire en place.
Ce maire a résolument ignoré, suite  à un ego hypertrophié,  les principes démocratiques qui régissent  le  fonctionnement d'une collectivité territoriale.
Devenir maire  est le résultat d'un double vote*, cette situation devient intenable pour un premier magistrat  quand il se retrouve en permanence minoritaire au sein de son  conseil.
Le poste de maire n'est pas une charge assurée automatiquement pendant six ans, le maire de Saint Quay  a cru échapper à sa rapide mise en minorité en organisant des élections partielles.
Mal lui en a pris, il a subi un échec cuisant lors de cette élection complémentaire , bien  facilement accordée par le Préfet.
Cela n'a cependant pas réduit mais  plutôt dédoublé  ses  prétentions de tout dominer  dans le fonctionnement du conseil municipal  à partir de Paris.
COMPLAISANT : quand le journaliste de  l'O-F  écrit  que  l'ancien maire a laissé une situation financière saine  et que dans la fin de ce même article, il fait apparaître le propos enfin sensé de l'ancien  maire  soulignant  que  l'ancienne "municipalité a fait beaucoup de choses".
Un maire sans l'autorisation  de la  majorité de son conseil n'est rien et que  la situation financière saine du mandat 2008/2014  est à mettre au compte des élus et surtout  ceux qui ont voté les travaux réalisés.
Et où le journaliste de l'OF est en parti aveugle et sourd, c'est quand il reprend  sans sourciller la saillie de l'ex-maire  affirmant que les conseils municipaux ressemblaient à du théâtre shakespearien.
Non, monsieur le journaliste, les conseils  municipaux dirigés par l'ex maire  tenaient plus du spectacle "des branquignols"   et le  premier magistrat n'était pas Hamlet et quand souvent  la séance du conseil tournait à un   spectacle de guignol, il n'était au mieux que gnafron** le compère du premier.

Enfin une dernière vérité vérifiable par tous , le maire sortant n'a jamais eu de quitus personnel sur  sa gestion mais  une suite de désaveux judiciaires et on ne  peut plus clair de la part des  Quinocéens; ils l'ont moqué à l'élection complémentaire et l'ont  renvoyé sévèrement dans ses foyers  lors de  l'élection municipale en 2014.

Et chose regrettable , seul l'avis du maire sortant est pris en considération par la presse locale sur le rapport de la CRC , interviewer la  première adjointe aurait sans doute  pondéré le triomphalisme  de l'édile  sortant... 

JOUNENT Michel .  

*les électeurs élisent d'abord un conseiller municipal , puis le conseil en place procède à l'élection du maire.
**gnafron appelé aussi zigoto.    

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