L'instruction des permis de construire à Saint Quay Portrieux...
C'EST LE MAILLON FAIBLE DE L'ACTIVITÉ MUNICIPALE.
Au moins 6 exemples de cette affirmation montrent que des permis importants ont foiré où vont foirer.
- Le projet "Hermine" ou selon les jours "Hermione" mené par la SVM est abandonné, attaqué par une association de riverains il est rapidement apparu que rien n'était respecté et quand on veut faire appliquer les textes , la loi et le PLUi , les projets hors-cadres se cassent vite la gueule.
- toujours avec la fameuse SVM , elle avait obtenu un permis de construire le 7 juillet 2020 puis un permis modificatif et maintenant un nouveau permis de construire moins ambitieux semble t-il pour rénover "le Gerbot d'avoine"; reste le souci numéro UN à cette entreprenante société immobilière a t-elle l'argent , le fameux nerf de toute ambition pour faire fructifier largement un investissement; c'est loin d'être très sûr au niveau financement, cela explique sans doute le retard à commencer les travaux??? Les contentieux en cours, la fragilité financière de la SVM le projet de reconstruire l'hôtel-restaurant n'a jamais été aussi peu crédible. Hélas!!!
- le permis de construire un modeste pavillon au milieu immédiat de deux maisons est singulier cela pour une raison déconcertante, en effet la municipalité s'immisce dans un long conflit familial ( plus de quarante années d'échange de papiers bleus entre frères) alors que la mairie pouvait jouer un rôle de modérateur dans le différend en proposant le déplacement de la construction en bordure de la rue Président Le Sénécal par exemple, mais voila quand on se montre désinvolte avec ses concitoyens et on ne compte plus les années de rajouts de conflits au conflit. Un contentieux sérieux judiciaire est en cours.
- quand aux permis déposés par le propriétaire de l'Hôtel Ker Moor pour construire un lieu de restauration en surélévation du bâtiment existant, là aussi devant les élus en responsabilité de signer un permis de construire on reste pantois devant la méconnaissance des mauvais rapports humains existant entre l'ancien propriétaire des lieux et le nouveau et de la situation que maintenant le château de Calan est un monument classé que toute construction à sa proximité ( moins de 500 mètres ) n'est pas possible , c'est aussi vrai pour le pavillon ci-dessus mentionné situé une fois éventuellement réalisé à 180 mètres et en visibilité du château.
- et un autre exemple, pour accorder un permis de construire dans l'ilot Jeanne d'Arc cela méritait beaucoup de travail et le respect de celle une élue de l'ancienne mandature qui avait convaincu un groupe construisant des résidences pour séniors retraités de venir s'installer dans l'immeuble en vente depuis une douzaine d'années de la congrégation religieuse; le permis de détruire un certain nombre d'éléments du bâtiment a été accordé mais le permis de construire la rénovation refusé pour le moment ; le groupe pour abriter les retraités non dépendants a abandonné sa proposition de venir construire à Saint Quay Portrieux !!! encore bravo...
- et que dire aprés l'annonce officielle en conseil municipal et suite à la révision du PLU de la construction rue des Ecoles entre le FJT et l'AGISM de 10 logements sociaux , c'était en 2017 ; depuis plus rien l'annonce faite sur le site municipal est tombée aux oubliettes et la belle promesse du maire est où maintenant ??? A quand le retour des cafés citoyens où n'importe quel quinocéen pourra sans préparation entendre le maire sur ses promesses, ses oublis et ses contre vérités.
Déclamer que l'on est un bon gestionnaire c'est facile, le prouver c'est plus difficile monsieur le Maire.
J'aurais pu aussi écrire sur la propriété de la SBAA "le Coin des malins" ou manifestement notre maire en tant que vice-président de cette collectivité ne semble pas s'inquiéter de la dépense pharaonique de 300 000 € pour aucun usage depuis beaucoup d'années (6 ou 7).
JOUNENT Michel.
Commentaire de Delcroix Alain:
en mars 2019 j’avais commis une tribune dans la revue des "amis de saint Quay » C’était une analyse un peu prospective et une opinion personnelle. La suite ne m’a pas vraiment donné tort.
L’Hermine a échoué pour plusieurs raisons: un représentant de SVM incompétent et grotesque, un patron distant et gourmand (Sébastien van Moere =SVM) un projet surréaliste qui n’a pas été sérieusement regardé par les élus, ces derniers n’ayant pas compris l’impact sur l’environnement et le voisinage qu’ils ont manifestement ignorés (voire méprisés) des tarifs hors marché pour des produits sur-vantés par des moyens de communication extravagants, une forte résistance du quartier ayant notamment mené une forte contre-publicité.
Le projet a été accordé les yeux fermés, ce qui n’est pas vraiment la pratique s’agissant des projets de particuliers. L’expertise judiciaire préalable permettant la préservation des recours pendant le travaux n'a même pas eu lieu: la listes des questions posées par les parties prenantes (propriétés adjacentes et commune pour la voie publique) était interminable et commençait à révéler le caractère pharaonique du projet et mettait sérieusement envoûte sa faisabilité. D’autant que le promoteur avait demandé naïvement un « tour d’échelle » c’est à dire la possibilité d’intervenir à partir des propriétés voisines….
Le recours administratif formé par quatre voisins a certes été rejeté, sans aucun dépens d’un coté ou de l’autre, la décision étant survenue en début d’année au moment même où SVM (qui avait acquis le terrain avant d’avoir le permis…) revendait la propriété à un particulier et abandonnait toute procédure entamée contre les auteurs du recours.
La correspondance avec le Maire menée dans le cadre de l’association est édifiante. Elle soulève de nombreuses interrogations sur la genèse de ce projet et son déroulement. Je laisse à chacun ses propres réponses. Il y a au moins à Saint Quay une personne qui a les bonnes (ou plutôt les vraies).
Ce projet ne pouvait qu’échouer: pourquoi cela n’a pas été vu d’emblée???
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