LA
VALSE-HESITAION CONTINUELLE DE NOTRE MAIRE
sur
la construction d'un parc d'éoliennes marines et de sa base de maintenance est
sidérante.
Elle
montre que notre édile n'a jamais pleinement maitrisé la complexité
du projet, il a voté au sein du conseil départemental une chose et son
contraire de même à la SBAA et quant à son attitude vis a vis
des pécheurs c'est selon et en fonction du dernier visiteurs
d'importance ou non passé par Saint Quay!!!
La
compilation de tous les articles de presse montre qu'il est difficile à
suivre.
En février 2014,un peu avant d'être aux affaires de la commune
il répondait dans un interview à OF.
Pour
la nouvelle équipe municipale, concrètement, quels seront les dossiers
prioritaires et le calendrier des actions à engager dès l'attribution
définitive de la maintenance des éoliennes ?
«
La mise en service du parc éolien est prévue pour 2020. La base de maintenance
des éoliennes représente une vraie opportunité de rétablir l'équilibre entre
l'industrie et le tourisme. Associés au projet, nous suivrons de près toutes
ses étapes, pour veiller à une intégration harmonieuse des ouvrages de génie
civil et des bâtiments dans le paysage, à leur qualité architecturale et
environnementale, comme cela a été fait sur la base de maintenance du London
Array, à Ramsgate. Nous anticiperons l'arrivée des personnels et de leurs
familles en répondant à leurs besoins (logements et scolarité) et nous
permettrons aux entreprises sous-traitantes de venir s'installer sur la zone
artisanale de Kertugal. »
Le
3 janvier 2020 toujours dans OF ,nouveau changement de pieds:
Jusqu'à récemment, Thierry Simelière, le maire UDI de
Saint-Quay-Portrieux, port coquiller de la baie, se dit lui aussi "de
plus en plus dubitatif". D'autant que l'on avait promis aux
élus "un modèle économique, mais sur la baie en termes d'emplois, il
n'y a rien", interpelle celui qui est en charge de la politique de la mer
à l'agglomération de Saint-Brieuc.
Pour
faire court dans cette compilation de OF , le 5 octobre 2020:
À l’origine favorable à l’accueil du projet éolien en
baie de Saint-Brieuc, Thierry Simelière a changé d’avis. Le maire de
Saint-Quay-Portrieux espérait des créations d’emplois, avec l’implantation de
la base de maintenance. « Heureusement qu’on n’a pas attendu. Pendant ce temps-là, nous avons
accompagné l’implantation de Luximer sur le port. »
« Les emplois pas au rendez-vous »
Devenu vice-président de l’agglo de Saint-Brieuc en
charge de la politique de la mer, l’élu assume cette évolution. « Les
créations d’emplois ne sont pas au rendez-vous. Mais, par contre, les
conséquences sur les pêcheurs, nous les
appréhendons. Les incidences risquent d’être majeures pour cette profession,
déjà touchée par le Brexit. L’État nous impose un dispositif sous la
contrainte. C’est un dossier qui nous échappe complètement. »
L’élu est également échaudé par plusieurs années de
négociations, pour l’accueil de la base de maintenance à Saint-Quay. « S’ils venaient sur le port, il
fallait améliorer les conditions de travail des pêcheurs, mettre en sécurité le
port, profiter de leur arrivée pour terminer les aménagements. Nous avons reçu
un courrier d’Ailes Marines, en mars 2020, avec des propositions, mais il
n’y a jamais eu de rencontre avec les pêcheurs, pour trouver des solutions pour
cohabiter. »
Comparer l'implantation
d'une poissonnerie-restaurant distribuant des produits de la mer
par internet ( une trentaine d'employés ) est heureuse sur le port
d'Armor mais en rien ne peut équilibrer les 2.4 milliards d'Euros
prévus pour construire le parc éolien.
Il est difficile d'appréhender la suite concernant la
construction du parc d'éoliennes et de sa base de maintenance mais
après une douzaine d'années d'atermoiement , il est pratiquement acquis que
cette aventure industrielle coutera chère aux contribuables comme par
exemple à proximité de la commune; l'abandon du bâtiment ayant couté 1.8
millions € de la voile habitable (CDVH ) , de l'achat pour 300 000 € du
coin des malins etc..
Les élus soi disant en responsabilité
jouent un peu trop facilement avec l'argent public et c'est le cas
avec ces éoliennes .
JOUNENT Michel.
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