Sur le code de la voirie routière ,
il est clairement inscrit que les voies qui font partie du domaine public routier communal sont des voies communales et leur entretien est une dépense obligatoire à la charge de la commune.
Pour rappel il existe 3 types de voirie :
- les voiries régionales à charge de la région.
- les voiries provinciales à charge de la province.
- les voiries communales à charge de la commune.
La voirie communale est constituée de la chaussée avec ses dépendances autrement dit des éléments nécessaires à la conservation du lieu et à la sécurité des usagers.
Ces éléments sont entre autres: le sous-sol, les talus, les accotements ,les fossés, les pistes cyclables, les parcs de stationnement , les arbres , les égouts, les pylônes, les murs de soutènement, les panneaux de signalisation etc.
Pour répondre à ses obligations, la municipalité se doit d'entretenir la voie publique.
Pour cela elle doit réaliser les travaux lourds , le nettoyage, le dégagement, l'entretien des trottoirs, le déneigement et le sablage.
Or en prenant un arrêté en juin 2016 la municipalité dirigée par le maire actuel à pris des dispositions radicalement opposées en indiquant que l'entretien des trottoirs et des caniveaux revenait aux propriétaires voire des locataires des maisons et constructions bordant la chaussée, ces personnes devaient aussi se charger de l'enlèvement des mauvaises herbes.
On comprend mieux pourquoi tant de quinocéens trouvent que beaucoup de rues sont sales et malpropres.
Il y a une complète incompréhension entre les auteurs de l'arrêté et les habitants locaux.
A ce point de mon post je rappelle volontiers les droits et les obligations des riverains sur la voie publique..
A un moment où le nouveau centre technique municipal rentre en activité, où il apparait que le nombre d'employés municipaux est très élevé par rapport à la population et que sa balayeuse ultra performante traverse la commune à grande vitesse comme si elle se préparait au championnat inter-ville (dans un style F1) de tels engins et cela sans que le résultat de son action ne soit visible.
Sur les parkings visiteurs du port il semble que jamais la balayeuse s'y rende, hier c'était un spectacle face au "Catamaran", innommable ( bouteilles, canettes, masques et autres cochonneries ).
Si les autorités (communaux et élus) visitaient toutes les rues, elles pourraient par un courrier idoine indiquer aux habitants qu'ils doivent surveiller la végétation de leur propriété en coupant tout ce qui dépasse sur les trottoirs et en cas d'absence de réaction faire à la place des récalcitrants le travail d'élagages, bien sûr en verbalisant et en faisant payer les mêmes personnes, cela pour le bien être et la sécurité des piétons.
JOUNENT Michel.
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