Normalement ,la démocratie représentative, le gouvernement représentatif ou le régime représentatif est un système politique dans lequel on reconnaît à une assemblée restreinte le droit de représenter un peuple, une nation ou une communauté et de prendre les décisions la concernant.
Ce genre de principe fonctionne de moins en moins dans notre pays, la preuve en est le faible niveau de participation et de plus en plus en baisse lors des élections, quelque soit le caractère des élections.
Au terme de chaque élection il est maintenant peu visible de voir tenues les promesses ayant conduit au succès des candidats.
Sur le département , les élections des conseillers des 20 et 27 juin 2021 ont montré le peu d'intérêt des électeurs à prendre leur avenir en main et surtout à continuer le combat de ceux qui ont œuvré pour que la démocratie dans notre pays soit la plus élevée.
Au premier tour de ces élections départementales 39.36% se sont déplacés pour remplir leur devoir de citoyen, ils étaient au second tour 40,31% pour la victoire de la gauche avec 54.22% des voix ( 38 élus sur 54) ,la droite sortante obtient 16 sièges et le RN aucun élu .
Ces élections ont conduit pour les élus de notre canton de Plouha à perdre leur vice-présidence et pour notre maire la surprise est de son coté totale par un miracle sans nom il garde la présidence du syndicat mixte du Port d'Armor, pourquoi???
Depuis 1998, la présidence du syndicat revient à un élu de la majorité du conseil départemental..
Trois présidents se sont succédés depuis la création du syndicat mixte; Brémond, Raoult et Simelière.
Dans une réunion passée sous silence, connue de personne, le représentant de la majorité départementale a découvert que l'on ne pouvait pas être à la fois président d'une SPL( société publique locale) regroupant les ports du port-es-leu, Binic, Paimpol et Perros-Guirec et président du syndicat mixte
Et comme l'ancien président était là, pas de problème pour ce dernier il a reçu la tiare de la Présidence du syndicat mixte.
C'est vrai aussi que le nouveau vice président du conseil départemental est un cumulard notoire et ce n'est pas facile de perdre un titre.
Gauche-Droite pas de problème au sommet (entre copains ) et après on s'étonnera du désintérêt des électeurs à se déplacer le jour du vote.
J'avais déjà souligné le grave désaccord existant à Saint Quay entre le 5 ème adjoint chargé des affaires portuaires et du nautisme et son maire sur la création de cette fameuse SPL
Quelle sera la rigueur intellectuelle de cet adjoint : partir ou avaler son chapeau???
En phase finale pour rembourser les emprunts dus au rachat à la Spada et la société Budet du port d'Armor avec cette SPL c'est reparti pour un tour afin de sortir de la mouise les ports au bilan négatif .
Les raisons de la création d'un Syndicat-Mixte en 1998 (département 55% et notre commune 45%).
Créé en 1988, le nouveau port en eau profonde de Saint-Quay-Portrieux (Côtes-d'Armor) n'a pas remporté le succès escompté. A l'époque, les investisseurs privés, dont le groupe niçois Jean Spada, constructeur de cette infrastructure, misaient sur la vente à moyen terme de 920 anneaux pour la plaisance qui devaient être vendus sous forme de concessions de trente-cinq ans.« A ce jour seulement, 300 anneaux ont été négociés », explique-t-on à la mairie de la station balnéaire de Saint-Quay-Portrieux. Un programme immobilier jouxtant le nouveau port était aussi prévu par la Spada, et la société Budet de Saint-Brieuc, autre associée à ce projet. Seulement 3.000 des 10.000 mètres carrés de surfaces de plancher ont été réalisés.
« Les luttes incessantes des écologistes ont mis à mal notre programme puisque nos permis de construire ont été annulés par le tribunal administratif. D'ailleurs, une procédure d'appel est en cours », explique Pierre Budet, PDG de l'entreprise de construction à son nom. La mauvaise conjoncture économique, sans doute alliée à un nombre insuffisant de plaisanciers, n'ont pas été non plus sans bouleverser le développement de ce port. Face à cette situation très délicate pour une opération dans laquelle ont été injectés 175 millions de francs d'argent privé uniquement pour la partie plaisance, la ville de Saint-Quay Portrieux et le Conseil général des Côtes-d'Armor sont contraints de reprendre à l'entreprise Jean Spada et à son associé Budet la concession qui leur avait été confiée.
Une opération onéreuse pour les collectivités, qui leur verseront 35 millions de francs d'indemnités. « Mais, poursuit Pierre Budet, nous estimons à 70 millions de francs la perte générée par les difficultés de ce port ». Si la partie plaisance est en déficit, en revanche, l'investissement pour la pêche se développe. Un syndicat mixte va être rapidement créé pour diriger l'infrastructure de plaisance. Face à une réelle mévente des anneaux, ce syndicat pourrait être tenté de revenir à un système plus souple de location. Il pourrait aussi revoir à la baisse les prix pratiqués.
Et sous le mandat du Maire Blanc le conseil municipal a abandonné environ 2.5 millions d'Euros d'avance à la criée, vu les finances de la criée avances pratiquement impossibles à récupérer et condition siné qua non pour obtenir la base de maintenance des éoliennes marines , base depuis partie à Lézardrieux avec un vote favorable de notre maire actuel.
JOUNENT Michel.