UNE AFFAIRE RONDEMENT MENÉE!!!
L'hôtel-restaurant "LE GERBOT D'AVOINE" est fermé depuis le 29 octobre 2016.
Une partie du mobilier, de la vaisselle, du matériel de cuisine et autre, ont été depuis vendus aux enchères.
Cette triste situation altère la qualité, la quantité de l'accueil hôtelier et de la restauration sur notre station balnéaire.
Sa renaissance relève du privé mais elle intéresse fortement à juste titre la municipalité de notre commune, avec cette possibilité de coupler sa réouverture avec le centre des Congrès cela valoriserait au mieux ces deux éléments structurant de la vie Quinocéenne.
Le bâtiment fermé depuis plus de 5 années se délabre, cet été il a même connu un début d'incendie et de multiples effractions.
Pendant l'été 2020 notre maire au cours de deux assemblées ouvertes à tous pour répondre aux multiples interrogations des riverains, en grand spécialiste de l'immobilier local a fait connaitre qu'un permis de construire était accordé en date du 8 juillet 2020 au promoteur SVM et par une interview dans la presse il a raillé avec vigueur les personnes hostiles à ce projet jugé par cela même de "délirant" par ces dimensions.
Thierry Simelière, le maire, précise qu’il a reçu « douze courriers de recours gracieux et non pas 30 ». Il s’étonne que « la moitié de ces lettres soient rédigées de la même écriture et proviennent d’adresses telles que Le Mans, Caen ou Cassis… Quel est l’intérêt à agir de ces personnes ? » s’interroge-t-il. « Nous prenons acte de ces demandes et y apportons une réponse administrative, la même pour tous. » Le maire de Saint-Quay-Portrieux estime que « leur dossier est vide. Et aucun projet alternatif ne s’est manifesté auprès de la mairie ou de l’actuel propriétaire. » O-F en septembre 2020.
Et malgré un premier permis de construire "en béton" , malgré l'estimation de notre maire clamant que le dossier des requérants hostiles à la dimension démesurée de la restructuration du Gerbot était vide et après quelques tripatouillages, 19 mois plus tard un nouveau permis de construire est signé par le maire.
Pas si vide que ça le dossier des riverains !!!
Dans les grandes lignes on constate que le nouveau projet d'hôtel occupe une surface moindre au sol , qu'il y aura moins de chambres et qu'un parking souterrain sera encore réalisé.
Ces modifications à la marge rassureront elles les riverains ??? nous le saurons rapidement .
Mais en attendant quelque soient les délais pour remettre en fonctionnement "le Gerbot d'avoine" une mesure devrait être prise à l'encontre de l'épave immobilière que représente l'hôtel de la Grève.
Il est en effet inimaginable de voir à l'entrée immédiate d'un Gerbot d'avoine rénové et de classe un tel taudis : Solution destruction totale où lui trouver un usage immobilier en le rénovant et cela en faisant une pression (amicale ) sur le propriétaire .
Gérer une commune c'est l'art compliqué des choix, en l'occurrence le propriétaire des murs du Gerbot veut vendre une affaire* qui lui coute encore beaucoup, qui ne lui rapporte rien à un promoteur avec qui un contrat les lie qui de son coté veut rentabiliser son investissement et de l'autre des riverains qui aspirent légitiment à poursuivre leur existence tranquille dans leurs demeures dans les deux voies qui cernent l'hôtel.
Ce sera compliqué de trouver un compromis entre moult intérêts privés et par ricochet rendre la commune plus attractive.
JOUNENT Michel.
*selon certaines indiscrétions la vente du bâtiment se chiffrerait autour de 800 000 € ???
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